vingt-sept

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l'amour.

c'est probablement la chose la plus imprévisible. peu importe le temps passé à y penser ou à vouloir changer les choses, rien ne se passera comme prévu. la personne en qui tu as le plus confiance sera aussi la personne qui te fera le plus de mal. la personne qui t'embrasse jusqu'à ce que tu puisses à peine respirer peut aussi te pousser et te traiter comme un punching bag. c'est une question de destinée.

et c'est pour cela que quand harry se réveilla et que personne n'était dans son lit, il ne fut pas très surpris.

il bailla doucement, ferma les yeux et étira ses bras au dessus de sa tête.

mais quand il baissa les yeux il sursauta.

louis était allongé là, par terre, la bouche entre ouverte et les yeux fermés. son souffle doux et régulier s'échappait de ses lèvres roses et disparaissait dans l'air froid de la chambre d'harry et zayn. il portait le sweat qu'harry lui avait donné il y a longtemps et une paire de boxer bleu.

"tu es surpris?"

harry se retourna dans son lit, faisant tomber quelques boucles sur son visage et dans ses yeux alors qu'il regardait zayn qui le regardait d'un air entendu.

"qu'est-ce que tu veux dire, est-ce que je suis surpris?" dit harry en clignant des yeux et en se grattant l'arrière de la nuque, pas vraiment réveillé. "il n'y a rien qui est censé me surprendre."

zayn haussa les épaules. "tu sais que louis dormait avec toi au départ." il fit une pause, jaugeant la réaction d'harry. "mais il m'a réveillé vers minuit parce qu'il ...hum..."

harry soupira quand zayn ne finit pas sa phrase, comme s'il ne savait pas s'il devait la finir ou non.

"quoi? qu'est ce qu'il faisait?"

"il pleurait un peu. puis il est juste sorti du lit et c'est juste installé là, sur le sol."

harry fronça les sourcils, se retourna et regarda louis, ses merveilleuses jambes bronzées et ses longs cils noirs. il pleurait?

il bloqua ce que zayn était en train de lui dire, et son esprit. il sortit du lit et s'assit en tailleur à côté du garçon endormi puis toucha avec hésitation sa joue. elle était douce, si douce et bien sur c'était parce que louis était parfait, il était toujours si parfait.

"qu'est ce que tu fais?" demanda zayn de sa place sur le lit.

"rien," murmura harry. il laissa ses longs doigts toucher le visage de louis, comme il le faisait avec son écran de portable. il toucha son petit nez rond et ses cheveux doux et épais. son coeur se serra en regardant une personne si belle à qui il arrivait des choses si horribles.

il était innocent maintenant. son regard n'était pas dur, ses sourcils étaient détendus et ses mains ouvertes sur son ventre.

soudain ses yeux s'ouvrirent, au moment où zayn disait, "arrête d'être bizarre."

harry ne se fatiguera jamais des yeux bleus vibrants de louis, ni du sourire de louis qu'il lui montrait à présent.

"et bien salut harry." sa voix était rauque et fatiguée et tellement belle. "pourquoi est-ce que tu me fixes en cette belle matinée?" il s'assit, descendit son sweat un peu et passa une main dans ses cheveux chaotiques.

harry rougit, son coeur battait vraiment vite. "je ne te fixais pas," murmura-t-il. "je vérifiais juste que tu respirais encore, c'est tout."

"m'hm," dit zayn et harry lui jeta un regard noir. il se tenait maintenant près de la porte, et les regardait avec un air amusé sur le visage. "bien sur, harold."

i sleep naked ➸ je dors nuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant