Un Amour Imprévisible

Chapitre 9

                    Bonne lecture 📖

 

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      Awa Coly

Dès mon réveil, je me suis sentie  nerveuse .J'ai presque sursauter en remémorant l'événement d'hier.

Ce n'était donc pas un rêve.

Je suis belle est bien enceinte.

Accueillir un enfant devrait être une bénédiction, c'était censé me rendre heureuse.

Néanmoins, dans ces circonstances, je ne peux en être ravie.

Tout ce que j'éprouve n'est que regret et amertume.

C'est loin d'être le scénario que j'avais imaginé et dans les conditions dont je la désirais.

De ce fait, mon coeur se compresse douloureusement depuis la découverte de ma grossesses.Il me fait atrocement mal de la manière dont mes palpitations cardiaques s'accentuent. J'ai bon essayé d'inspirer et d'expirer mais ça ne passe pas, je m'ettoufe.

Mon corps exprime tout mon désarroi de la manière dont elle se laisse secouer par la douleur qui me submerge.

Pas physique.

Mais psychologique.

Et c'est pire encore, lorqu'on a mal sans avoir un remède, sans savoir comment s'en débarrasser.

C'est oppressant.

Ce sentiment est indescriptible.

Un genre de tristesse inhabituelle, loin de celle qui nous ressentons lorsqu'on aperçoit quelques choses de triste, non, celle-ci est plus profond, mêlant à un sentiment d'angoisse, où tu perds tout intérêt de plaisir sur ce qui t'entoure. On perd son estime en soi et on n'a plus goût à rien.
Ouais, c'est à peu près ce l'on ressent.

Honnêtement, je veux disparaître.

Surtout lorsque je pense à maman;

À mes amies,

À Papis qui me suplie depuis lors d'avorter,

Et surtout à Alioune qui ne mérite pas d'être avec une femme comme moi. Ses appel n'ont pas cesser avec des messages de ne plus en finir.

Mais comment puis-je l'affronter. Comment l'avouer cette nouvelle bouleversante.

Je tiens depuis un bon moment l'objet qui m'a certifié ma grossesses.

C'est irréversible, dans ce ventre, une petite vie est entrain de se développer tout cela parceque j'ai baissé ma garde une fois, juste une putain de fois.

Mon seule désir est d'enlever ces fichus traits qui sont marqué dessus.

Depuis hier je suis restée enfermé dans ma chambre prétextant avoir des maux de tête, heureusement pour moi, maman a gobé cela. 

À chaque minutes qui passe, je me rends compte à qu'elle point je suis idiote.

Je me déteste d'avoir flancher pour un bref moment, pour un minime plaisir, pour de belles paroles et des promesses en vain.

Mon coeur rate de nouveau un battement quand mon téléphone vibre sous mon oreiller. En le retournant le prenons de Zeï s'affiche. Elle prend de mes nouvelles.
Et j'ai répondu par trois messages que j'ai saisie sous l'influence de mes crises d'angoisse.