✓ (ONE SHOTS🍋) LE FRUIT DÉFENDU. 🔞 [Sasuke x OC]

𝙴𝚇𝚃𝚁𝙰𝙸𝚃 𝟷 : 𝚃𝙴𝙽𝚃𝙰𝚃𝙸𝙾𝙽

« Je n'arrive plus à respirer sans toi ! Tu crois que je l'ai choisi ?! »

Sasuke

               𝓒'était une décision difficile, mais je l'ai prise. Dans toute ma détermination et ma volonté à assassiner le responsable du cauchemar que je subis depuis tout ce temps, j'ai décidé de trouver l'antidote à ma revanche. Orochimaru est un être d'une puissance sans égal. Je sais qu'il sera un élément déterminant dans mon avancée vers le niveau nécessaire pour tuer mon frère. Mon sac est fait, mes projets se concrétisent. Et j'abandonne derrière moi cette nouvelle famille qui s'était si bien formée autour du théâtre de ma vie. Naruto, Sakura, Kakashi... Pardonnez-moi, mais ma vengeance est tout ce qu'il me reste. Ce à quoi je peux encore me raccrocher pour ne pas sombrer.

— Ne pars pas.

Mon pas se stoppe, mes sourcils se froncent. Cette intonation fracassée d'une pointe de désespoir et de douleur fait écho à la souffrance qui s'acharne sur mon âme meurtrie.

— Tu ne devrais pas être là. prononcé-je sans pourtant me retourner.

Les portes du village sont à deux pas. Là, face à moi, elles s'élèvent comme mon dernier obstacle au pouvoir. La nuit nous emprisonne, nos seuls êtres sont encore debout.

— Sasuke, ne pars pas. insiste-t-elle et j'entends son avancée dans ma direction.

Elle est trop proche. Beaucoup trop proche. Je ne peux pas lui laisser l'occasion de m'empêcher de suivre mon destin. Je disparais face à elle, afin de me retrouver promptement derrière sa petite silhouette féminine. Son parfum m'envahit aussitôt. Ce mélange d'effluves de baies de rose, de vanille et de jasmin qui m'entête. Je dois demeurer concentré. Je dois l'anéantir avant qu'elle ne me condamne.

— Désolé, lapinette. soufflé-je au creux de son oreille, et je remarque le frisson qui s'empare d'elle. Cette fois, c'est un adieu.

J'amorce un vif geste pour nuir à ses motivations en frappant sa nuque, mais elle a déjà deviné mon intention. Je ne l'avais pas vu évoluer aussi vite, moi qui l'ai entraînée tant de fois en secret, durant nos soirées dissimulées entre deux taquineries et une complicité amicale. Elle a esquivé, et sa main retient à présent mon poignet qu'elle serre entre ses doigts frêles et pourtant hargneux. Son regard rouge, tels deux magnifiques rubis scintillant au clair de lune, m'observent alors. Elle est contrariée, renfrognée, adorablement en colère contre ma décision. Je n'arrive pas à m'empêcher de l'admirer. Elle pourrait m'en dissuader... Et je ne peux pas l'accepter.

— Rentre. ordonné-je en soutenant sa furieuse attention.

Je tente de retirer mon poignet de son emprise, mais elle s'y cramponne comme à sa propre vie. Mes arcades se plissent plus visiblement.