Prologue

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! adaptation en jikook de Boulvard écrit par Flor M. Salvador !

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Des lueurs rouges et bleues illuminent la scène et des sirènes retentissent. Les phares des voitures font apparaître la rue humide à travers la bruine qui tombe sur la ville. Des gens chuchotent, d'autres préfèrent s'éloigner en courant.

Les appels à l'aide ont cessé ; les véhicules sont à l'arrêt et de nombreux conducteurs klaxonnent, exaspérés. Tandis que les ambulanciers s'affairent, les policiers s'efforcent de rétablir la circulation.

Une scène bien trop terrible pour y figurer.

Saviez vous qu'un cœur cesse de battre comme il commence à le faire : soudainement ?

La vie est parfois très étonnante. Au moment où certains meurent, d'autres voient le jour. On raconte qu'au premier cri d'un nouveau-né résonne le dernier cri de quelqu'un qui nous quitte.

On dit aussi que les bonnes personnes disparaissent en plus grande proportion que les mauvaises.

Après tout, nous cueillons toujours la fleur la plus jolie du jardin. Et ce sont toujours les oiseaux les plus colorés qu'on met en cage.

La vie est éphémère. Elle peut se terminer en un battement de cils. Personne ne sait si l'on naît dans un but précis ou s'il faut trouver un sens à tout ça. Ne pourrait-on pas se contenter de vivre ? Oui, vivre sa vie, aussi redondant que cela puisse paraître. Oublier cette idée absurde du sens de la vie.

Il faut sourire. Sourire sons souffrir.

Il faut rire, sans pleurer.

Il faut pleurer, sans craindre.

Et il faut craindre, mais sans se taire.

Parce que c'est une bonne chose. Parce que vivre, c'est tout ça à la fois. C'est se sentir fort comme Goliath et, le lendemain, si faible que le simple fait de respirer est une torture. Certains trouveront tout cela pathétique. Peu importe.

Un jour, quelqu'un m'a dit, cigarette à la main : « Laisse rire ceux qui te trouvent pathétique. Nous finirons tous au même endroit, sur le boulevard des rêves brisés. »   



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