「 Reopened Wounds 」

𝕻etite potion miraculeuse

V

Ron fût élevé baigné dans les meilleures des valeurs , l'authenticité et la convivialité des Weasley était sans doute la plus connue du Londres sorcier , malheureusement prise en grippe par le genre de familles pur-sang et beaucoup trop fortuné pour leur simple existence.

Ils avaient de tels cheveux roux qu'ils brillaient comme de l'or en fusion au soleil, des tâches de rousseur ornaient leurs joues , leurs pommettes , leurs nez et leurs corps , mettant en valeur leurs grands sourires amicaux et chaleureux. Ils étaient a eux seuls le mot "familial" , ils préféraient les esprits simples que les esprits complexes et les règles de bienséances inutiles. Ils préféraient des repas bruyants, des effusions de rires , des confessions que les banquets aristocratiques et aux soirées mondaines . Ils préféraient les bonnes et rares amitiés que les nombreuses et fausses connaissances , ils préféraient la franchise , l'honnêteté au mensonge et a la manipulation. Ils étaient naturels , sans artifices , eux même .

C'est certainement pour ça qu'Harry s'est sentit instantanément a sa place lorsqu'il a franchit le seuil de leur maison pour la première fois de sa vie.

Et c'est certainement pour ça qu'ils étaient restés soudés toutes ces années.

Ron était attablé avec sa soeur qui semblait dans ses pensées. Cela se faisait vraiment rare qu'ils puissent passer du temps ensemble. Ginny ayant ses propres amis et préoccupations et Ron avait de même, qui n'appréciait que très peu les fréquentations de sa sœur. Cela faisait bien des mois qu'ils n'avaient pas apprécié une discussion autour d'un petit en-cas , mais Ginny avait une idée derrière la tête car celle-ci le fixait en essayant sûrement de trouver ses mots, elle pourtant si franche d'habitude. Que se passait-il ?

Lorsque ses pensées vinrent au roux, la jeune femme arrêta de tourner nerveusement sa cuillère dans sa tasse de chocolat chaud et fit avec conviction en plantant son regard de feu dans celui de son grand frère.

« Ron. Qu'est-ce qu'il cloche chez moi? »

Le roux ne pût s'empêcher de froncer soudainement les sourcils surpris par cette question qui ne détonnait vraiment pas de façon hasardeuse. Il la questionna du regard et celle-ci baissa son regard, avec une moue honteuse sur le visage et elle continua dans une grimace.

« Je veux dire... Pourquoi... Pourquoi Harry à arrêté de me parler du jour au lendemain ? »

Le roux arqua un sourcil en faisant mentalement une liste de toutes les raisons de pourquoi il ne comprenait pas cette question.

La rousse, quant à elle , le regardait avec malaise. Elle savait pertinemment que Ron était incapable de répondre à cette question, et sincèrement elle avait vraiment mal à sa fierté d'en parler à son frère et de ne pas trouver le courage de confronter le principal concerné. Elle avait essayé pourtant a plusieurs reprises mais bon... Ça n'avait pas marché, imaginer sa réponse peut être négative lui faisait du mal.

Après tout.. Ils avaient échangés un bisou. Il avait même répondu à celui-ci avec entrain, à ce moment là elle avait sentit que son corps ne pouvait plus la porter tellement de papillons volaient dans son ventre , tellement ses joues étaient rouges, tellement son sourire étant grand contre les lèvres du brun qu'elle avait désiré depuis longtemps. Trop longtemps.

Quand elle l'avait vue pour la première fois avec son idiot de frère, dans la gare King's Cross, qu'il avait ce sourire digne du Potter, ces cheveux bruns volant autour de lui quand il franchit le portail du mur... Rien que ça. Elle avait un an de moins que lui et malgré son très jeune âge, en le voyant pour la première fois, ses joues avaient prit une teinte écarlate et, sur le chemin du retour, elle ne pouvait s'empêcher de penser à ce beau brun et à ces yeux hypnotisant. Pendant l'été, elle avait tellement hâte pour sa première année et pour pouvoir fréquenter le même lieu que lui, parlant de lui et de ses exploits à tout ses proches... Et puis voilà. Quand elle fût sauvée , que Harry accourut à son secours à sa deuxième année, elle tomba définitivement amoureuse de ce sourire ravageur.