Chapitre 26

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Nous avons définitivement la garde des filles et cela fait du bien au moral. Trois jours se sont écoulés depuis l'annonce et maintenant qu'une partie du mal a été éradiqué, nous dormons l'esprit tranquille tout en restant sur nos gardes.

J'émerge dans le lit de la chambre d'Ange, enfin notre chambre. J'ai toujours un peu de mal à me faire à l'idée.

— Il faudrait que tu appelles tes parents, me conseille Ange tout en s'amusant avec ma main entrelacée dans la sienne.

C'est vrai que je peux désormais reprendre contact avec eux sans me soucier des conséquences, sans avoir à craindre des menaces de Pau.

— Ma mère va directement faire une crise de panique, avec l'adoption, elle est devenue grand-mère et va tout le temps scruter ses cheveux prête à éradiquer le moindre cheveux blancs, rétorqué-je.

— Peut-être mais avoir deux filles est difficile à cacher à sa famille.

— Non, jure ? Je pensais qu'il suffisait de les planquer dans un placard comme Harry Potter pour que personne ne soit au courant, le taquiné-je.

Pour répondre à ma blague, il me pousse du lit et mon fessier heurte le sol sans comprendre les événemetns précédents.

— Aïe ! grimaçé-je en lançant un regard noir dans sa direction.

— Tu veux un massage pour aller mieux, reprend-il avec son air taquin.

— Ne profite pas de la situation ! Je vais plutôt appeler mes parents comme tu me l'as si bien conseillé.

Je m'eclipse dans la salle de bain et ferme la porte à clé pour avoir plus d'intimité. Je stresse déjà assez à l'idée de devoir leur annoncer que j'ai adopté deux filles.

Je cherche le contact de ma mère dans mon téléphone et plus les noms défilent sous mes yeux, plus ma respiration devient lourde.

J'appuie sur le bouton d'appel et chaque sonnerie m'approche des portes de l'enfer.

— Je suis trop jeune pour mourir, murmuré-je à moi-même.

— Allô ? Répond-elle au même moment.

— Maman ? Comment tu vas ? commencé-je la discussion pour éloigner le moment que je redoute.

— Bien, cela me fait plaisir d'entendre ta voix, et toi quoi de neuf ? demande-t-elle en retour.

La panique. Je commence à bégayer ne sachant pas torp quoi répondre à sa question.

— J'ai quelque chose à t'annoncer, mais s'il te plait, ne fais pas de crise.

Un brin de panique se fait  désormais entendre dans la voix de ma mère.

— Avec Ange, on a dû adopter deux filles, enfin deux sœurs, déclaré-je.

C'est bon, le pansement est retiré d'un coup sec et je peux désormais respirer.

— Pardon ?! s'éxclame ma mère à l'atre bout du fil.

La panique revient cette fois de mon côté. Elle fait autant d'aller retour qu'une balle de ping pong durant un match.

— Ce n'était pas volontaire mais c'est venu comme ça, on n'a pas vraiment eu le choix, me justifié-je.

— Chéri ! crie-t-elle dans ma maison d'enfance pour appeler mon père.

Lorsqu'il arrive au niveau de ma mère, il est bien plus calme qu'elle.

J'expliquement simplement, en retirant tout événement morbide ou illégale de l'histoire et chnageant légèrement la version. Pour mes parents, un couple d'amis proche de la famille d'Ange est tragiqumenet mort d'un accident de voiture, laissant deux petites filles orphelines derrière eux. Les deux petites n'ont pas d'autre famille et nous nous sommes proposés pour éviter qu'elle se retrouve loin l'une de l'autre par la suite.

Ange IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant