13. un pas, puis deux...

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Rita

Plusieurs nuits plutard, dans les environs de deux heures du matin.

Je ne trouve toujours pas le sommeil j'ai beau me tourner dans tout les sens mais aucune position ne m'est confortable.

Je suis sortie une première fois en me disant qu'il m'attendais sur son balcon, mais non.

Alors je ne pris pas la peine d'échanger mon ensemble noir en satin contre un jogging et part en direction du couloir.

- Madame retourner dormir je vous prie.

Et voilà je me retrouve encore une fois face à Pit. Toujours lui, sa carrure d'armoire et son flingue pendant a sa ceinture.

- Je souhaite simplement me rendre dans le bureau d'Anson avec les autres. Il me semble que j'ai l'autorisation maintenant.

- Ils sont retournés dans leurs chambres il y a de ça une heure.

Je m'approche de lui d'un pas lent et lui fait mon faux sourire le plus beau.

- Alors je peux y aller toute seule. Lui dit je en passant sous son bras.

Je ne le voit pas venir. Des mains viennent encerclées mes jambes et je me retrouve propulsée sur ses épaules, la tête en bas.

Je me débat pendant un p'tit moment, je sais qu'il ne me veut aucun mal. Mais lorsque je vois les escaliers de marbre s'éloigner je décide enfin de me défendre.
Peu être que mes efforts ne paieront pas mais au moins j'aurais essayer, mes cours de combat petite ne m'ont pas servi à rien.

J'essaie une prise pour me libérer mais je comprends que cela va m'être impossible alors je fais ce que je sais faire de mieux,
sortir mon arme.

- Pit pose là.

Je reconnais immédiatement la voix de Pablo, un homme d'Anson mais aussi le seul qui compte au yeux de Shea. Elle ne voit que par lui et je comprends pourquoi.

- Il est actuellement trois heures du matin et je viens de réveiller près de la moitié de l'effectif, pensant à un intrus, alors que c'était simplement deux imbécile qui ont décidé de se faire une partie de kung-fu.

- Tu n'es personne tu n'a pas le droit de traiter Rita d'imbécile. Réponds Pit.

- Génial tu me réconforte dans l'idée que toi; tu es un imbécile. Lui dit Pablo. Maintenant va au bureau, et toi, fait comme si tu n'avais rien vu.

Je fais ce qu'il me dit et replace mon flingue dans la poche arrière.

J'apprécie Pablo, il parle beaucoup mais aucune bêtises ne sort de sa bouche. Il travaille comme un acharné, suit les règles et file droit dans ses bottes.

Sur quoi il travaille, je ne sais pas, on ne me dit rien. Le peu de lien que j'ai créer avec cette famille sont à base de fausse discussion ou de futilités. Si jamais je n'étais pas baignée dans ce milieu depuis petite j'aurais a m'inquiéter. Des armes, des secrets, des coups de feu la nuit, des soirées privées et de la drogue. D'ailleurs ce sujet n'a jamais été réellement évoquée. Je ne sais pas à qui j'ai à faire.

Moritz Où les histoires vivent. Découvrez maintenant