Chapitre 1

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- Cela fait déjà trois jours qu'elle est dans son lit. . . va-t-elle s'en remettre ?

- Ne vous inquiétez pas, elle va se réveiller ! C'est juste qu'elle est encore abasourdie.
Tant que son corps ne sera pas prêt, elle restera dans cette état.

- Ok je vous remercie. J'espère seulement que tout va aller pour le mieux.

J'entendais tout depuis mon lit, mais je ne donnais aucun signe de vie en retour.

Et si jamais je ne me réveillais jamais ? Que se passerait-il ? Il faut absolument que je me réveille.

J'essaye mais mon corps est paralysé. J'ai l'impression d'être hors de mon corps. Je vois des gens autour de moi affolés mais pourtant je ne ressent rien.

Je n'angoisse plus. Comme si j'étais en paix. Si seulement dans ma vie je n'aurais pas été aussi stupide ! Enfin quoi ?! J'aurais pu faire un effort !

-Le lendemain-

Mes yeux s'ouvrirent doucement. Je voyais encore flou. La seule chose que je savais, c'était que j'étais à l'hôpital pour mettre évanouie.

Mais je ne savais ni comment je m'étais retrouvée ici ni quand et qui m'avait retrouvée ?

Je reprit mes esprits petit à petit. Je n'en revenais pas d'être encore en vie.

Je pensais...
Je pensais que j'allais y passer...

Et si jamais j'aurais été mieux là haut.
Oh Esther ne pense pas à ça bon sang !

Je me redressai en vitesse ce qui suivit des vertiges et aussitôt je retombai. Le bouton à côté de moi se mit à clignoter et là un infirmier arriva.

- Mademoiselle ! Comment vous sentez-vous ?

- Je crois... bien ? Je... que c'est-il passé ?

- vous vous êtes évanouie en sortant de classe, je pense que seule vous pourra en connaître la cause, sûrement une crise d'angoisse ?

- Je ne me souviens plus très bien... Je pense que vous avez raison.

- Je vous laisse vous reposer un peu, vous en avez besoin.

Il me laissa sur ces mots avant de repartir.
Je jeta un coup d'œil autour de moi, une question me brûlai les lèvres :

- Attendez, monsieur ! Quel jour sommes nous ?

- Nous sommes le 20 octobre. Cela fait maintenant 5 jours que nous vous avons parmis nous.

plus tard dans la journée-

J'avais l'impression que j'allais perdre la tête. J'entendais ce bruit... Ce bruit récurrent du cardioscope.

Bip-
Bip-
Bip-

Il y avait aussi le bruit incessant du vent qui cognait sur ma fenêtre. Le bruit de la voisine qui ne cesser de sangloter tous les soirs elle répété ces mots « il est toujours là, toujours... toujours ! »

Et enfin les bruits des lits se faisant déplacer dans le couloir.

Il était temps que je sorte de cet endroit infernal, avant de finir folle.

—————-

Je retrouvée enfin mon lit. Et cette odeur dans la maison, je l'avais pas sentie depuis si longtemps !

Un mélange qui ressemblait à l'odeur d'une bougie parfumée à la vanille.

J'admirais tous ces posters accompagnés de guirlandes lumineuses qui remplissaient les quatre murs de ma chambre.

J'aurais jamais pensais dire ça un jour, mais cela m'avais manqué.

Mon chat me sauta dessus me faisant sortir de mes pensées. Noisette était la seule compagnie que j'appréciais.

Avec elle, je me sentais à ma place. Elle était blanche tachetais marron. Ses yeux vairons étaient magnifique, un était vert et l'autre marron.

- Tu sais noisette, maman n'a même pas pris la peine de venir me chercher. C'est encore la voisine qui m'a ramenée.
Elle ne fait aucun effort pour sa fille. Faut croire que seul papa comptais à ses yeux.

En guise de réponse noisette me donna un coup de tête amicale. Avant que je m'endorme avec elle.

quel reflet renvoie je ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant