9. Caleb

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Quelques instant après, j'entendis des bruits de pas venir vers moi. Toujours assis au sol je releva la tete et tomba nez à nez avec la derniere personne que je voulais voir. Je me mordit la levre contrarié.

Moi- comment t'as su..? Pourquoi t'es là?

Ma propre voix me tambourinait dans la tete. Je n'ai pas la.patience pour cette migraine ni alexander

Il nous enferma dans la piece et se posa à coté de moi. Ses prunelles sombres ne quittait pas les miennes d'une seconde me mettant mal à l'aise. Je me redressa pour etre assit à sa hauteur.

Moi - t'as perdu ta langue? Pourquoi t'es là. C'est mon endroit secret

il posa sa tête contre le mur mais ne me quittant pas des yeux.

Je joue avec mon percing car cette situation me stress. Alexander et moi dans une petite piece close. Ce lieu de paix me semble soudain dangereux.

Mes yeux descenderent au niveau de son cou où j'admirait sa pomme d'adam qui montait et descendait quznd il pzrlait .

Alexander - ils arrêtent pas de me tourner autour et ca m'énerve. J'ai besoin de paix...

Je souri malgré moi face à sa remarque. Il préfère être coincé avec moi plutôt qu'avec Chris. Ca me fit plaisir.

Moi - Faut dire que tu n'es pas dégueu quand tu l'as ferme. Les hommes de ce bar ont du gout en matiere d'homme

Mon mal de tete semblait se calmer malgré notre discussion. Je me sentais moins oppressé et angoissé maintenant.

Mes yeux qui etaient au niveau de son cou remonterent vers son visage et plus precisement ses levres. Les lèvres d'alexander sont moins charnues et pulpeuse que les miennes mais tout aussi attirantes avec leur teinte rosé naturelle. Des souvenirs d'enfance me revinrent en tete, ses lèvres j'ai eu l'envie de les embrasser un nombre incalculable de fois durant notre scolarité. Juste pour voir sa reaction , probablement choqué ou degouté. Mais une part de moi espérait autre chose qu'il puisse avoir du desir et envie à mon encontre. J'étais jaloux de chris qu'il puisse avoir une conversation avec un mec qui a évité chacune de mes approches pendant plus de 14 ans. Je pense que alexander a été une des raisons qui m'ont fait comprendre mon homosexualité. Je n'étais pas jaloux de sa voix rauque, de son visage autoritaire mais qui s'avait s'illuminer par un rire ou bien par son corps magnifiquement sculpté mais j'en avais envie. Pas envieux mais désireux désir d'entendre sa voix cassé par le plaisir pendant un acte sexuel , désir de l'entendre crier mon nom , que son regard soit troublé par son propre désir. Qu'il ne voit que moi. Cette putain d'obsession que je me cache depuis le collège et que j'ai pas pus oublier en 2 ans. Pourtant je sais qu'il m'est inaccessible j'ai fais en sorte qu'il me surprennes avec un garçon pour voir si ca lui mettrait de la gêne ou si il était enervé/jaloux. Rien juste son regard noir.. au final j'avais appris le jour meme que il aimait les femmes et qu'en plus il me haïssait. Chacun de ses regards sur moi sur mon corps etaient peint de cette colere. Pourtant j'avais été sympas notamment lors de cette sortie scolaire au college et au lycee où je m'etais retrouvé à dormir avec lui en soudoyant les camarades qui voulait sa chambre. On avait eu d'autres gay au fils des années dans notre classe mais y'a que moi qu'il regardait comme ça. D'une certaine facon sa haine me rendait special à ses yeux et je devenais au fil du temps un vrai connard avec lui lors de nos rencontre. Le faire me hair etait mieux que retomber dans l'indifference. Il me voyait meme si c'etait pas de la facon que je voulais.

Toujours fixé sur ses levres je me mis à mordillé les miennes comme je le faisais quand j'etais enervé ou tres excité. Je releva mes yeux dans les siens où cette lueur de colere etait là. Encore ce regard à me donner des frissons... j'ai envie qu'il regarde que moi... pas chris , pas ces autres mecs qui le regardaient toute la soiree...que moi . Moi . Moi. Pas ces putains de meufs qu'il se tapent d'apres ces dires. Moi. Moi. Moi. Je planta mes ongles dans mon avant bras pour faire taire ces pensees qui me rendent fou. J'aurai voulu etre une femme ... j'aurai voulu qu'il me drague m'embrasse , me baise viollement puis la fois d'apres avec une douceur incroyable. J'aurai voulu qu'il me desire à en devenir fou comme moi j'en suis fou. Son odeur imbibe maintenant toute ma piece secrete. Ca me rappelle le lycee. Il avait trouvé ma cachette secrete et etait venu me chercher quand j'avais pris des coups par un mec homophobe et que j'osais pas retourner en cours..il me trouvait à chaque fois. Peu importe si je m'eloigne , le fuis il finis toujours par etre avec moi. Alexander miller mon fléau...tout ce que je ne peux avoir et desire pourtznt..si proche mais si loin.

Alexander - en une journée..tu me fais savoir indirectement que je suis plus sexy qu'un dieu grec ... aurais tu un message à me faire passer caleb?

Je sourit de malice devant sa phrase et son intonnation de voix. Est ce que je ne le laisserai pas totalement indifferent? Il a préféré se planquer avec moi plutot que d'aller zvec chris ou une jeune femme. Putain Caleb arretes avec tes espoirs debiles ca mene à rien tu sqis bien. Apres y'a rien à gacher car apres tout nous ne sommes pas amis ni meme des connaissances . Alors faut il resister ou oublier ? Ou tenter car ca sera la seule et derniere fois de ma vie que je serai en contact avec lui ....?

Moi- le message est que si tu fermais un peu plus ta gueule ca aurait presque pus me plaire.

Putain de bouche de merde caleb!!! tu sais vraiment pas la fermer quand il faut. Mon visage devait laisser transparaitre le fait que mes mots sont sorti tout seul

Alexander: pourquoi ne pas dire les choses comme un grand Caleb...

Dit il en se rapprochant légèrement tout en laissant un espace raisonnable entre nous

Je ferme mes yeux pour rompre ce contact visuel qui me rends fou. Je sens que je vais faire une connerie alcool aidant ca fais ressortir les traits de caractere que je hais chez moi...que j'ai herité de ma pute de mère. Jalousie, envie de sexe et la perte totale de controle.

Je veux pas que ca arrive avec lui. Comme un mec avec un risque d'addiction regardant de loin la cocaine mais que se passe t'il si il en prenait ? Il en deviendrai accro , depzndant. Je vais sombrer alors que lui me quittera pour la premiere venue. Je connais l'histoire pour ca que je couche jamais avec ce genre de mec qui me rends fou... autoritaire , sexy, hetero putain. Caleb reprends toi je t'en supplie. La voix qui s'echappa de moi etait rauque. Le desir etait deja bien monté en moi j'arrivais pas à le cacher meme avec ma voix putain.

Moi - casse toi s'il te plait....

alexander : pourquoi tu me demandes de partir....?

Dit il en se rapprochant dangereusement de moi. Ce mec est il vraiment hetero? De ma voix grave et voilée par le desir j'utilise mes dernieres force de ma raison pour lui répondre.

Moi- quand est ce que tu vas ecouter mes putains d'ordres... Pars.Maintenant.

Dis je en assistant bien sur les derniers mots

Soudain il se met en face de moi, nos souffles se mélangeant. il ferma les yeux comme pour sentir mon souffle se déposer sur ses levres tel un baiser.

J'ecarquille les yeux sous le choc. Nous sommes à quelques millimètres l'un de l'autre. L'alcool et la proximité brouille toute mes pensées. Je sens mes joues s'empourpré. Je suis foutu c'est trop ce qui me reste de raison viens de voler en eclat.

Moi - t'es un putain de fouteur de merde alexander.

Je posa mes levres charnues sur les siennes d'un contact précipité comme si vital. J'ai envie de lui. Il me rends fou avec son odeur , son corps et sa facon de me resister. Apres ce baiser fugace je repris mes esprits et me decala.

Moi- c'est bon ta curiosité est assouvie?

J'etais rouge comme une tomate surement. Le souffle court d'excitation et ma voix n'a pas tremblé mais on doit sentir mon impatience.

Il me maintient avec sa main derrière ma nuque m'empechant de fuir ce qui venait de se passer.

Alexander - c'est tout ce dont tu es capable ?

Je ne m'attendais pas à ca. Plus à un rejet ou un air de dégout. Cette lueur dans les yeux que je connais si bien brille dans ces yeux . Sa main sur ma nuque m'empeche de fuir. Il croit que je veux fuir ? Il est à côté de la plaque. Je le repousse et son dos se plaqua contre le mur de la porte de la piece. Je me placa à califourchon sur lui en fermant le loquet de la porte en meme temps. 

whatever we do Tome¹Où les histoires vivent. Découvrez maintenant