CH 1 - Olys

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Note d'auteur : heeey, enfin un court chapitre 1 ! Rencontre avec ma chère Olys~ oh et sûrement pleins de fautes, car en me relisant je suis sûre que j'en rajoute. :')

/EDIT/ Apparemment ce chapitre est le moins aimé >_> et je peux comprendre, je ne l'aime pas tant que ça non plus... J'ai essayé de modifier un peu mais bon... J'espère qu'il ne vous fera pas fuir pour autant ><


La nuit fut bien trop courte pour eux.

Allen avait perdu la notion du temps, enfermé comme un criminel. Il n'était qu'un adolescent qui voulait profiter de la vie, pourtant. Depuis quand n'avait-il pas vu le soleil, sentit le vent caresser son visage, depuis combien de temps devait-il se contenter du sol boueux comme lit ?

Lucy tentait chaque jour de le consoler, prenant son rôle de grande sœur à cœur. Mais elle même commençait à désespérer, l'envie d'être de nouveau avec sa famille tiraillait son coeur.


Un autre jour de travail forcé s'annonçait bien que le jeune homme refusait de bouger de son coin, la fatigue était trop forte et son corps lui semblait extrêmement lourd. Lucy, elle, s'était déjà précipitée pioche en main, pour éviter que les bourreaux qui servaient de garde ne s'énervent contre elle.


Entrouvrant un de ses yeux, le jeune homme lâcha un soupir interminable. Il n'en pouvait plus. De plus, personne ne semblait le remarquer.

Les minutes passèrent, un sourire se frayant un chemin sur le visage mince d'Allen. Il n'en revenait pas : il pouvait encore dormir en paix, il n'entendait même pas le bruit des esclaves s'acharnant au travail, ni les cris des gardes, encore moins entendait-il les bruits de pas incessants...


Soudain, dans un éclair de compréhension qui lui fit presque oublier sa fatigue, Allen se redressa. Les yeux grands ouverts, il comprit pourquoi personne ne l'avait bougé et pourquoi tout bruit avait disparu : il était complètement seul, au milieu d'une large pièce boueuse.

Sautant sur ses pieds, tentant d'ignorer une migraine montante, l'adolescent inspecta cette pièce du regard, arquant un sourcil. Où était-il ? Peut-être s'était-il rendormit et était en train de rêver ?


« Ah ! Il décide enfin de se lever, le petit ? »


Une voix totalement inconnue le fit sursauter. Il fit volte-face, pour se retrouver nez à nez avec une jeune femme, qui semblait plus grande que lui. La première chose qu'il remarqua fut son masque : il couvrait entièrement son visage et était d'un blanc si pur qu'il lui fit presque mal aux yeux. Cependant, des formes noires qu'il devinait être des yeux étaient peintes. Quelques mèches de ses longs cheveux blonds semblaient danser sur son front caché, tandis que le reste tombait telle une cascade dans son dos. La deuxième chose qui le choqua fut ses habits, non seulement contrastaient-ils avec les siens, crasseux et déchirés, mais ils semblaient aussi venus d'une autre époque. Lointaine, vraiment. Elle portait une longue robe blanche à manches courtes, bien qu'elles étaient bien trop larges et se resserraient au bout. Ses épaules étaient dénudées. Aussi, un énorme nœud rouge trônait fièrement au-dessus de sa poitrine - plate, soi-disant - et un tissu blanc ornait ses poignets, tenus par un autre, rouge. Lorsqu'Allen baissa les yeux pour finir sa description mentale, le fait que la jeune femme était dépourvue de chaussures ne le choqua pas tant que ça.

Parlons plutôt du fait que ses pieds ne touchaient pas le sol.


« T'as finit de te rincer l'œil ? gronda l'inconnue.

_H-Hein ?! Non, non ! Enfin ! Quoi?! T'as même pas de jolies formes !

_PARDON ?! »


Allen ne savait même pas pourquoi il avait dit ça. Il se donna une claque mentale, pour reprendre une attitude sérieuse. Il était en compagnie d'une inconnue après tout !

Visiblement offusquée - avec ce masque légèrement effrayant, il était dur de savoir - l'étrange apparition porta dramatiquement une main à son cœur.


« Tu es juste trop troublé par ma beauté.

_Je suis plutôt troublé par le fait que tu voles, à vrai dire...

_Ah, ça ! Vous, les humains, vous êtes choqués par n'importe quoi. »


Allen se sentait étrangement a l'aise en sa présence. Quelque chose le rassurait dans l'attitude bien trop enfantine de cette apparition. Normalement, le jeune homme aurait pris ses jambes à son cou, ni même aurait-il osé dire quelque chose. Il devait l'avouer, il était peureux, surtout depuis qu'il était enfermé ici. Mais l'idée de tourner les talons et de fuir à toute vitesse ne lui était point passer par l'esprit... Il se sentait même presque d'humeur à plaisanter, chose qu'il ne faisait plus depuis longtemps.


« Ton nom... Harem ? Drôle de nom, fit-elle soudainement.

_Hein ? Non, c'est Allen.

_Oh. C'est pas mieux. Enchantée mon petit, je suis Olys !

_Oh hisse ? -les lèvres d'Allen formèrent un sourire moqueur.-

_Ha. Ha. Ha. »


Allen se donna une nouvelle claque mentale. Son attitude d'adolescent sarcastique et moqueur n'était pas vraiment la bienvenue dans ce genre de situation. Il toussota avant de croiser les bras sur son torse.


Olys s'éloigna légèrement du jeune garçon, une main sous son menton. Elle semblait pensive avec cette pose, bien que son masque ne laissât aucun moyen de confirmation. Un silence étrange s'installa, lorsque le jeune esclave fit un bond.


« Attends. Qu'est-ce que je fais ici, en fait ? J'étais dans une autre salle il n'y à même pas quelques minutes... ! »


Apparemment surprise par cette soudaine explosion de la part d'Allen, la blonde sursauta. Du moins, si on pouvait appeler ça un sursaut, dans les airs. Elle ne répondit pas tout de suite, plaçant une main sur sa hanche.

Après un lourd silence, alors qu'il allait finir par perdre patience, Olys éclata de rire avant de lancer gaiement, de manière à ce que son sourire se faisait entendre dans ses mots :


« Mystère mon petit ! »

L'œuf d'YnataOù les histoires vivent. Découvrez maintenant