𝟬𝟮. 𝐏𝐥𝐮𝐬 𝐪𝐮𝐞 𝐦𝐚 𝐯𝐢𝐞

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" 𝘫𝘦 𝘵'𝘢𝘪𝘮𝘦 𝘱𝘭𝘶𝘴 𝘲𝘶𝘦 𝘮𝘢 𝘷𝘪𝘦 "

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" 𝘫𝘦 𝘵'𝘢𝘪𝘮𝘦 𝘱𝘭𝘶𝘴 𝘲𝘶𝘦 𝘮𝘢 𝘷𝘪𝘦 "









St. Mary's Hospital Center
3830 Avenue Lacombe,
Montréal, Québec- 2016.


Le temps passe et j'ai toujours aucunes nouvelles de ma petite sœur, les médecins ont toujours pas faire de retour et ça m'angoisse a mourir. Mes jambes n'arrêtent pas de trembler et le temps ne semble pas passer, je suis traversée par une centaine d'émotions à chaque fois, j'arrive plus à me contenir. Je me reteins de ne pas fondre en larmes depuis le début puisque je suis toujours accompagné de Nabil qui est toujours là et qui vit le moment avec moi. Je déteste au plus au point ce sentiment de vulnérabilité et je déteste encore plus le montrer donc je me force à garder la tête haute et une face impassible mais ça commence de devenir compliquée...





De ce que j'ai compris et de ce que le médecin m'a expliqué, l'état de ma petite sœur s'est brutalement dégradée à cause d'une complication liée au traitement et il a dit aussi que ça avait touché sa voix respiratoire, quelque chose du genre. Ils essaient de la stabiliser, mais la situation semble être complexe. Ces mots résonnent encore dans ma tête, et chaque minutes qui passe sans nouvelles rend mon angoisse encore plus insupportable, j'ai l'impression d'étouffer.






— Putain, je chuchote en me levant,





Je commence à faire les quatre cents pas dans l'allée vide de l'hôpital en ayant les pensées qui de bousculent violemment dans ma tête. Si j'étais à la place de Nabil, j'aurais déjà eu mal à la tête à force de me regarder faire les quatre cents pas comme je le fais actuellement. J'arrive toujours pas à croire tout ce que j'ai vécu en moins de 24 heures, c'est une dinguerie.



Comment je vais expliquer ça à ma mère ? En vrai, je ne sais même pas si je dois lui dire. Je me retrouve encore à porter seule le poids de ce problème. Je n'ai pas le choix, j'ai l'impression, surtout que quand on y pense, c'est encore de ma faute. Sans même le vouloir, j'ai indirectement causée du mal aux gens que j'aime, notamment à ma petite sœur.




Si j'avais réagi plus calmement, si j'avais su gérer mes émotions, jamais je n'aurais dit ce que j'ai dit. Je ne lui aurais jamais fait de mal, et surtout, elle n'aurait jamais essayé de mettre fin à ses jours. Mais non, c'est toujours de ma faute, parce que je ne sais pas me contrôler, malgré toutes mes études et mes diplômes.





Je décide de m'asseoir un instant, pensant que ça pourrait m'aider à arrêter de me monter la tête comme je le fais en ce moment. Mais ma jambe ne cesse de trembler. Mon regard est fixé sur la porte, celle par laquelle les médecins devraient sortir. Toujours rien









𝐅𝐄𝐔 | 𝐧.𝐨.𝐬Où les histoires vivent. Découvrez maintenant