Toi

Chapitre 2

La fin du service arriva, Zoro ramenant les dernières assiettes en cuisine et Sanji rangeant les derniers ustensiles à leur place.
- Pffiiou sacré soirée, dit Sanji en sortant des cuisines pour rejoindre les escaliers privés qui menaient à l'appartement de Zeff.

- ouais y avait du monde c'était cool ! Il a de plus en plus de succès le resto du vieux, répondit Zoro derrière lui.

- C'est clair mais c'est pas grâce à toi, Marimo ! réplica Sanji qui adore faire sortir Zoro de ses gonds

- Quoi??? répète un peu ce que tu... dis Zoro en attrapant le col de Sanji quand tout d'un coup une porte s'ouvrit et une petite tête endormi apparu dans l'entrebaillement.
Les soirs de rush où Zoro terminait plus tard que d'habitude, il emmenait Chopper dormir chez Zeff et Sanji pour éviter de le laisser seul chez lui et de pouvoir le rejoindre rapidement après la fin de son service.

- Zoro, Sanji ? Pourquoi vous vous dus ..dus. dusputez encore ? demanda inquiet le petit garçon en se frottant les yeux avec son doudou en forme un renne dans les mains.

Zoro lâcha Sanji et se calma en un éclair. Il s'agenouille face au petit garçon et lui répondit :

- Hey Chopper ! Tu dors pas encore ? Il est tard retourne te coucher. Et tu sais bien qu'on se dispute pas pour de vrai c'est pour la rigolade :)

- Oui mais j'aime pas quand même, on dirait que t'es vraiment énervé ça me fait peur, chouina Chopper.
Zoro le prit dans ses bras, lui fit un câlin et le ramena dans la chambre d'amis.
- Excuse moi bon bonhomme. mais tu sais comment est Sanji, un peu bébête sur le bords il faut lui remettre les idées en place. dis Zoro moqueur. Aller vient on va se coucher. Tu dis bonne nuit ?

- Bonne nuit Sanjiiii, dit Chopper en baillant.

- Bonne nuit Chopper fais de beaux rêves répondit le blond en souriant. Il ne se lassait jamais de ces scènes trop mignones entre Zoro et Chopper. Zoro changeait complètement quand il s'occupait de lui. Ces moment uniques, seuls Sanji et Zeff avaient la chance de les voir. Zoro voulaient que personne d'autre ne le voit comme ça. Il y avait déjà Sanji et c'était de trop, sa fierté en prenait un sale coup.

Sanji entra dans le salon et sorti sur la terrasse pour allumer une cigarette. Fumer l'aidait à décompresser de ses soirées où il y avait du monde au resto et le rush dans la cuisine. c'était mauvais il le savait mais il a commencé depuis tellement longtemps qu'il n'était pas sûr d'avoir la force ni la motivation d'arrêter. Mais il se rappelle pourquoi il a commencé.

- Ça va te tuer un jour tu le sais ça ? dit Zeff en arrivant derrière lui.

- C'est un peu de ta faute si j'ai commencé tu le sais ça ? lui dit Sanji sans se retourner.

- Je sais que c'était un peu pour me provoquer au debut de ta crise d'ado. Mais tu n'avais rien à me prouver non plus, j'ai toujours été fier de toi, du petit garçon que tu étais et de l'homme que tu es devenu, lui dit Zeff une main sur l'épaule.

Il est fort le vieux. Très fort pour jouer sur la corde sensible du blond. Il lui en sera éternellement reconnaissant de tout ce qu'il avait fait pour lui. la larme à l'œil et le regard à l'horizon, il prend une derniere bouffé avant d'éteindre sa cigarette.

- Il a raison tu risque de crever. Quoi que.. ça me ferait des vacances, intervint Zoro les rejoignant sur la terrasse. Ça me fait mal de le dire mais je veux pas que tu sois un mauvais exemple pour Chopper. Il t'admire aussi.

Sanji ne releva pas la pique de Zoro.
- Il dort déjà ?
- Ouais. ça le rassure que je l'endorme. Ça m'inquiète qu'il fasse encore des crises d'angoisse et pipi au lit. Ça fait 2 ans qu'il est parti de là bas pourtant.

- Tu sais, il faut du temps pour guérir de certains traumatisme et calmer ses angoisses dit Zeff en direction de Sanji,qui était toujours de dos, avec un regard qui en disait long que Zoro compris tout de suite. Il se garda bien de le taquiner là dessus car il y avait des chose avec laquelle on ne rigolais pas et il ne fallait pas l'embêter avec ça. Zoro le savais parfaitement bien.
Continue de prendre soin de lui comme tu fais c'est déjà très bien, soit patient et tu verras. Si ça ne s'améliore pas ou que ça s'aggrave tu peux toujours l'emmener voir quelqu'un. ça lui fera peux être d'un bien.
- Ouais on verra bien merci. Bon j'aurais bien envie d'un verre moi pas vous ?
Les 2 autres acquiescèrent et les 3 hommes rentrèrent dans le salon et passèrent la soirée à refaire le monde.

- Au fait Zeff, tu te souviens que tu dois garder Chopper demain soir ?

- Oui oui ça fait des semaines que tu m'en parles. t'inquiète pas ! Allez vous amusez, vous le méritez.

- Tu crois qu'elles seront là aussi, Nami cherie et Robin d'amour? demanda Sanji à son meilleur ami.

- Tout le monde vient d'après Luffy donc normalement oui. Et arrête de les appeler comme, ça sale pervers, on est plus au lycée!

- Quoi ? t'es jaloux que j'appelle ta Robin, Robin d'amour ? dis Sanji hilare.

- Nan mais je m'en fou, et c'est pas MA Robin, repondis Zoro gêné.

- Ouais c'est ça, se moqua le blond. Je me demande comment ça va se passer, ça fait longtemps..

Depuis la fin du lycée, la bande d'amis qu'on surnommait les "Mugiwaras" s'était perdue de vue, chacun étaient partis faire des études de leur côté ou avait commencé à travailler comme ce fut le cas de Sanji et Zoro.

Luffy a voulu changer d'air après la mort de son frère Ace dans un incendie et partit aux Etats-Unis faire des études pour devenir sapeur pompier. C'est lui qui avait eu l'idée de réunir sa bande dans le bar où il se retrouvaient souvent tous les samedi quand ils étaient encore au lycée : Le SunnyMerryGo. Ces amis lui manquaient. À part pour donner quelques nouvelles de manière assez rare, ils n'avaient pas vraiment gardé contact tous accaparés par leurs études ou leur travail. Et c'est fou ce que le temps passe vite ! Il était ravis que tous le monde reponde présent à ces retrouvailles.

Nami était devenue hotesse de l'air et parcourait le monde en passant de Hawaï à l'Afrique du Sud ou encore la Guadeloupe. Elle adorait ça voyager.

Robin était devenue prof d'histoire au lycée. Elle était passionnée par son métier et ça se ressentait. Ses élèves l'adorait, elle était gentille mais restait ferme et autoritaire quand il le fallait. Elle aimait transmettre son savoir sur l'histoire du monde à cette nouvelle génération et ils adoraient ses cours. Ceux qui ne l'avais pas, rêvaient de l'avoir comme prof.
Avec Nami elles avaient tout de même essayé de garder tant bien que mal le contact par message, la rousse répondant quand elle le pouvait malgré les heures de vol et les décalages horaires.

Ussop était devenu ingénieur cherchant toujours à inventer quelque chose. Sa recherche du moment était de trouver un carburant écologique pouvant remplacer produits chimiques actuels. Il venait de se marier avec Kaya son amie d'enfance, ils avaient fini par tomber amoureux et avaient enfin osé se déclarer malgré leur timidité respective.

Franky était devenue mécanicien. Il adorait retaper tout ce qui avait 2, 3 ou 4 roues avec ou sans moteur. Sa passion est vite devenue son métier, il réussit à se trouver un vieux garage à retaper. Étant doué de ses mains, son affaire tournait à fond si bien qu'il refusait des clients les refilant à des copains garagiste aussi doués que lui. Ils s'appelaient la "Franky Family" sur leur groupe Whatsup.

Brook, mordu de musique, était devenue compositeur. Touche à tout et génie de la musique, sa chanson 'Binks no sake' était devenu un succès mondial indétronable depuis plusieurs année. Depuis, il était très demandé pour composer des musiques de film, d'opéra, de comédie musicale, ou pour des artistes connus cherchant l'inspiration pour leur nouvel album. mais son premier amour était la Soul, musique qu'il composait pour lui même. D'ailleurs toutes ses compositions pour lui ou les autres il les signait sous le nom de SoulKing. Personne ne connaissait son vrai nom ni son apparence car il travaillait toujours à distance où il se deguisait s'il devait rencontrer les personnes avec qui il allait travailler. Ça lui convenait très bien comme ça, il tenait à son intimité et ne voulait pas être interpellé ou harcellé dans la rue comme c'est parfois le cas pour certains artistes avec qui il a eu l'occasion de travailler.

Malgré quelques appréhensions, tous avaient hâte de se retrouver de voir ce qu'il étaient devenus.