"Tu en prends une dans le paquet, une Camel puis -ou est passé ton briquet ?- tu la glisse a tes lêvres, toujours en tapotant des maisns frénétiquement sur tes poches de jean puis sur ton blouson. Ca yest, tu l'as trouvé, dans ta poche intérieure gauche du blouson.
Puis tu te rassoies et active le briquet, en jailli une flamme ardente dont tu en approches l'extrémité de la cigarette, afin d'en allumer celle-ci.
D'un geste sec, tu referme ton Zippo qui en émet un claquement brut à en fqire sursauter plus d'un et, après cela tu le remets dans ta poche intérieure dudit bloudon.
Puis, en tirant la première bouffée, l'une des plus profonde, tu te mets à penser. Pour la énième fois de la journée, tandis qu'un nuage de fumée se propage dans la minuscule pièce qui te sert d'habitat.
Ton esprit, tout comme la fumée, est embrouillé par les mille et une questions qui te tracassent, te gênent, t'énerve, te font peur, te rendent parfois fou et te font perdre tout discernement. Tu as l'impression de perdre le contrôle alors que ce sont tes doutes qui te contrôlent.
T'as perdu la notion du temps et -tiens ! Demain c'est vendredi, j'ai mon rdv à ne pas louper, il faut que je vérifies l'heure- d'ailleurs, tu ne sais même plus quelle heure il est alors tu regarde sur l'écran de ton téléphone, -oh une heure triplée- et tu n'as même pas remarqué sue tu avais fini ta cigarette, ton chez toi enfumé car tu avais oublié d'ouvrir la fenêtre. Fenêtre qu'il faut que tu laves, pensais-tu tout haut. Fenêtre par laquelle tu as une vue plutôt plaisane et des genres de platformes sur lesquelles tu peux t'assoir à ta guise en étant à la fois dehors et chez toi.
Ton chez toi enfumé et ton esprit en fumée, tout comme tes pensées décousues et la peur que ta relation amoureuse parte en fumée.
Tout comme ta miniscule zone de confort enfumée, bercé par les ronflement des moteurs du traffic routier et de tes pensées enbuée de fumée. C'est décidé, tu vas encore t'enfumer, étouffer l'anxiété, l'angoisse et la panique. Tout va encore etre en fumée mais ce n'est pas gave car cette fois tu as ouvert la fenêtre. Tu ressors ton paquet, une deuxième cigarette, recherche encore un cours instant en tapotant encore plus frénétiquement pour te rappeller l'emplacement dudit zippo. Tu le sors, allume ta deuxième cigarette.
Tu pousse un soupir à fendre l'âme en expirant ta bouffée de fumée, non sans une quinte de toux cette fois.
T'aimerais tellement que tout ça parte en fumée et pour le moment, c'est la meilleure des pires solution que t'as trouvé pour tout expulser, sans violence, même avec ton impulsivité.
T'as essayé d'arrêter, pas qu'une seule fois mais bien de nombreuses fois. -D'ailleurs, les patchs ne me conviennent peut être plus-, pense-tu alors, car jusque là, c'etait la seule chose qui te maintenait en controle, sans trop t'égarer.
Alors, tu t'enfume les poumons, consume tes soucis dont tu en remplis à ras bord le cendar de tes soucis périmés, prêt à être jeté.
Tu as l'impression de perdre ton temps, de passer a côté de ta vie car "à ton âge moi j'etais comme-ci" ou "j'avais déjà mon indépendance à ton age", que tes rêves te paraissent loin. Mais tu oublies que tu n'as pas le même rythme que les autres, que personne n'a le même que toi. D'ailleurs tu te dis que tu ne devrais pas accorder d'attention a ces gens. Ils ne savent pas, toi tu sais, alors cesse de te reumer de la sorte. Et puis, ta chérie, tu as si peur de la perdre, tu es fou d'elle, mais il faut que tu te ménage, penses-tu. Il faut que tu arrêtes d'idéaliser tes relations, prends le temps de vivre putain !
Tu tire encore tes bouffées dans ta cigarete, inspire puis expire, non sans quintes de toux, non sans fumée.
Et tes pensées comme ton chez toi : enfumées."
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Confessions D'un Acharné
Non-FictionDes récits pêle-mèle de façon épistolaire, Ou en prose, du moment que l'air En lui meme nous fais nous sentir Aussi léger que notre plume nous enivre. D'écrire. Nos maux en mots. J'éspère que ceux-ci vous plaîront, Bon voyage dans votre Nation, Port...