Confessions D'un Acharné

Vocalises

"Elle fait vibrer mon coeur
Rien qu'en faisant Choeur
Il suffit juste qu'elle aligne deux notes
Et mon soupir extasié en prend note

Il suffit qu'elle parle, sa voix chante
Nous fais vibrer, me fait rêver de baisers
Simplement en étant elle même, mon coeur chante
L'accompagnant dans sa note qui finit par me bercer.

Et l'on revient sur les valse à cent temps
Ou à mille temps ou bien deux tant
Qu'elle s'entend, enivré de son chant
Et je tourne sur moi même à mille temps

Je crois en elle depuis toujours ainsi qu'à son repenti
Oui on fait des erreurs et c'est la vie
Je suis prêt à lui pardonner pour la vie

Pour qu'ensemble on le construise ce monde là
Je suis un idéaliste et peut être même au-delà
Je me projette dans un monde féerique
Avec elle, mais moi j'ai aucune tactique

Les valses que chanteront nos coeurs
Battant à tout rompre à mille à l'heure,
Imaginer nos moments mielleux
Notre avenir n'appartient qu'à nous, pas à eux.

Alors ma chérie, soyons prudents
Les rapaces sont partout, ils ont des dents
La vipère siffle, prenons garde
Aimons nous discrètement, ne baissons pas la garde

Laissons nos coeurs faire leurs vocalises
S'entraîner avant que vraiment ce jour arrive
C'est vrai, parfois je peux être à la dérive
Mais mes mots, j'espère sincèrement que tu les listes

Mon coeur chante et je ne pense qu'à toi
J'essaye de ne pas trébucher à chaque pas
Je dirais que j'ai progressé tu vois
Mais maintenant je m'occupe un peu plus de moi

Je t'aime, et pas à pas
On y arrivera
Car moi je crois en toi
Et je le sais, que tu le vois

Je ne m'en cache pas mais je reste tapi dans l'ombre
Je me protège du feu qui brûle, je suis, du soleil, à l'ombre
Gardons nos vocalises cardiaques pour nous
Même si je t'écris dès milliers de poèmes un peu partout

Gaffe aux vipères c'est les pires de toutes
Elles te feront croire n'importe quoi et qu'importe toutes ?
Soyons prudents, discrets au firmament
Un jour je te le promets, tu verras qui ment.

Les vocalises que chantent mon coeur
Suffisent à me rassurer sans calmer cette ardeur
Que je ressens à en faillir à ton égard
C'est simple il suffit simplement de ton regard

Cette valse à six temps ou mille ou deux temps,
Compter un, deux, trois en même temps
Pas à pas en chantonnant dans l'espace temps
Nous valsons en silence, les vocalises de nos coeurs en même temps.

Je terminerai ce poème sur une note joyeuse
Soupir puis une autre note ensoleillée,
Je ne te souhaite qu'heureuse
Et qu'enfin on puisse tout plaquer

Tout plaquer pour l'éternité,
Juste s'aimer,
Te voir de tes démons te libérer
Qu'enfin on puisse respirer et nos cœurs, chantonner."©