Nœuds au creux du cœur

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Larmes qui coulent des yeux

Alors que vraiment pas tu ne le veux.

Maintenant que l'on sait tous ce que j'évoque,

Parlons sincèrement de ce qu'au fond ça provoque.


Ce qui fait de cette émotion,

Quelque chose de si présent,

C'est parce qu'on la retient constamment.

On ne veut pas vivre au niveau des organes cette horrible torsion,

C'est alors complètement obnubilant.


Il est davantage compliqué de ne pas laisser

Les larmes s'échapper.

Soudain, tu le comprends,

En pleurant ou non, ça reste le même sentiment.


Au fond de toi, c'est là,

Rien à faire pour quitter cet état.

Ça craint !

Rien ne sert de pleurer, est là toujours, le chagrin !

Si l'humain réagi ainsi,

C'est peut-être qu'il ne peut digérer les non-dits et être trahi


Quand de l'être vient une telle réaction,

Ça veut sûrement signifier un souhait d'évolution dans la situation.

Quand rien ne change,

Il est facile de se sentir coincé, désespéré,

Quand rien ne change, à l'intérieur tout se mélange.

Ça créer effectivement cette effusion,

De larmes qui roulent à profusion.

Ce qui s'exprime est souvent frustration.

Puis celle-ci emmène à bien plus fort qu'une déception.


On se subit soi-même,

C'est n'importe quoi de dire que l'on récolte ce que l'on sème.

Simplement, quand il y a la souffrance,

On sombre seul dans l'errance.

Avec les autres, soit on aime les confronter,

Soit on aime mettre de la distance.

À ce mal qu'amène ce sentiment on ne veut pas les exposer,

Pour ma part, c'est comme ça que je vie avant d'exploser,

Sur la première personne ici passé.


Alors nerfs lâchent,

Les autres disent que j'me comporte en peau de vache,

Je suis une bombe,

A ne pas sortir de son contexte

Il y aura d'ailleurs dans ce poème un paratexte.

Mes sentiments, pas souvent je les lâche,

Quand c'est le cas, je suis une bombe

Qui dessus vous tombe !


Toutes les émotions,

Sont pour moi une gestion.

Mais celle-ci, qui nous fait pleurer de chagrin, l'est davantage,

Sans que cela ne soit un avantage.


Les pleurs transforment mon état

En moi, la colère entre parmi les larmes et se débat.

C'est pour ne jamais tomber trop bas,

Que colère subsiste,

C'est pour ne jamais désespérer que celle-ci avec existe.


A travers cette peine est donc présente la colère.

" Laissez-moi faire, je gère ! "

Sauf qu'à tout moment j'oublie,

Que les larmes,

Peuvent être de sortie.

Que c'est une arme,

Qui se retourne contre moi, sans du regret en avoir le souci.


Tristesse, dont je prononce enfin le mot

Pour en décrire les maux.

J'aimerais bien l'évacuer,

Sans que quiconque puisse le remarquer,

Encore faut-il que par mon âme,

Même si est-elle en larme,

Je m'y sente autorisée.


Peut-être que de cette façon colère,

Aura le droit à l'ère où elle erre ?

Où elle ne pourra plus rien foutre en l'air ?

Où en moi ne pourra plus se nicher

Et ne plus toujours y rester ?


J'en ai pas fini avec bons nombres d'émotions !

Je leur ferai payer l'addition

Car beaucoup on pu faire mal de pleins de façons !


À la fin de ce poème, n'est-ce pas cette tristesse amer

Qui se transforme en colère

Et qui me fait parler, écrire, de cette manière ?

20.05.2023

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Essieewrites

Sans équivoque,

Je te dédie en partie ce que ce poème évoque

Car ce thème, tu me l'as fourni 

Pour que j'écrive avec inspi ! Merci ! 







Le destin du libre arbitre ~ Recueil de poèmesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant