Poème pour moi-même - juste des pigeons !

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"Nous taguons la nuit,

Pour que l'art voit le jour !"

Ce sont nous, êtres vivants qui, pour faire progresser le monde, accourent !

Il y a de belles actions qui en cela brillent.

Il faut juste savoir le voir,

Il faut juste observer sans demander en retour pourboires.


"Construire la ville comme un poème"

Il faudrait même construire le monde que pour les gens qui s'aiment !

Il y a ce bel acte que j'ai vu aujourd'hui,

Aussi clairement qu'une lumière scintillante parmi la nuit.

Ce vieil homme, qui tous les vingt-quatre heures,

Sait où trouver sa part de bonheur,


Il s'assoit autour de pigeons,

Les gratifie de l'équivalent pour nous de bonbons.


Un lien se créer,

Ces créatures et espèces différentes sont désormais l'une à l'autre habituées.

Elles savent se reconnaître et savent s'être déjà rencontrées.

Vieil homme laisse sur sa tête et ses épaules, ses amis s'y percher.

Dans l'assistance entièrement tournée vers leur visiteur quotidien,

Une jeune fille audacieuse de quatre ans intervient,

Tend ses mains vers les colombidés et le monsieur,

Portant un autre bambin en poussette, la maman les rejoints.

Ils partageaient cet instant d'un accord silencieux.


Les sourires du gamin,

Traduisait sa curiosité, montrait que lui aussi avait remarqué,

Que l'assortiment de telles espèces n'était pas commun.


Néanmoins, d'une idée réducteur,

Les gens se disent c'est trois fois rien,

Juste un vieillard, des pigeons, un bambin.

On en voit tous les jours, comme par exemple, les fleurs.


Sauf que non. Que c'est penser simpliste !

Chaque interaction, moment, instant ne se planifie pas en check-list.

Tout dans ma tête peut être métaphore de beautés,

Jamais j'aurais peur de cela, d'extrapoler

Car rien n'est plus sincère que le vécu.

Ainsi dans ma tête, les choses se furent une fois que j'eus vu.


Et compte beaucoup les mots utilisés pour décrire avec attention.

Alors, non ceux-ci ne sont pas que des pigeons.

Ceux-ci ne sont qu'illustration

Du fait que les gens normalisent beaucoup de choses du monde, sans plus s'en émerveiller.

Sans plus se dire que vivre c'est tout tenter, expérimenter,

Et surtout c'est ne plus passer à côté de tout tête baissée, sans plus regarder

Sous prétexte qu'on est affairé !


Bah oui, on vit en accéléré,

On veut la rapidité, sans prendre le vrai temps d'admirer, de profiter,

D'ailleurs pour imager, ce poème je ne vais même pas le...

23.05.2023

Le destin du libre arbitre ~ Recueil de poèmesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant