Joie, peine, colère, il s'rappelle
L'esprit : Corps est son défouloir
Colère : sujet éternel
Au potentiel rebelle
Corps n'aime les sous-entendus
" Il n'ai pas traité avec soin. "
Pas dit aux aut'es individus
Colère face à ces mots (maux)
Corps m'en a fait vraiment subir
Ironie : j'étais en promo ?
Parents n'ont tardé à choisir
Sûr ! ils prirent ce qu'ils fournirent
Ils ne savaient pas au début
" T'aimes ton corps ? " j'entendis dire
Pas dit aux aut'es individus
Mes parents pouvaient pas savoir,
Par mon Corps c'qu'on endurerait
Ces mots, je ne pouvais prévoir
Mes pensées, j'les admirerais
Crier, elles m'empêcheraient
Ils ne savaient pas au début
Ces mots jamais j'désirerai
Pas dit aux aut'es individus
Ces guillemets, j'les ai vécu
Ils disent tout ça, tous les autres,
Décident pour moi, sont têtus.
Douleurs ne s'laissant transparaître
Ceux qui n'y croient, qu'ils aillent paître
Ils ne savaient pas au début
Que " T'as pas mal ! " j'ai entendu
Pas dit aux aut'es individus
Il faut que ça cesse très vite !
Ils sont source de ma colère
Phrases ne devraient être dites
Je m'appartiens, moi, je me gère,
j'ai réponses, sans mots en l'air
Ils ne savaient pas au début
J'veux vivre sans leur commentaires
Pas dit aux aut'es individus
Je vais finir par sept quatrains.
Donc mes réponses m'appartiennent
Corps, j'l'aime, qu'à cela ne tienne
Je m'efforce d'y prendre soin !
J'me résous à dire une fois
Que c'est moi qui m'donne le choix
Pour répondre à ces tristes mots.
Je suis dans des conflits pas beaux
Mon Corps coupable de maux, j'l'aime
Comprenez-vous le paradoxe ?
Douleurs en moi, toujours Corps sème
Douleurs au tapis, je la boxe !
Sans but prédéfini, j'écris
Avec mon Corps des différends
Mon Corps lui-même me méprend
Pour cela c'est dure la vie
Douleurs, j'parvins à oublier
Alors, donc Corps j'ne peux haïr
On n'est pas toujours très liés
Mais je ne veux pas le subir
Pour moi, je veux que ce soit claire
J'ai mal, c'est ma difficulté
Mais j'sais m'aimer sans complexer
Avec Corps je fais paix sans guerre
Ma seule source de colère
C'est ceux qui ne comprennent pas,
Sans que d'autres se mêlent d'ça,
Que mon Corps est à moi, je gère !
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Tous les vers sont écrits en octosyllabe et le poème correspond en autre à une ballade.
04.06.2023 et 10.06.2023
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Le destin du libre arbitre ~ Recueil de poèmes
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