Chloé Merveaux, 22 ans, étudiante en psycho, taille : 1m71, poids : (c'est quoi cette question ???) ! Adresse : Paris (mdr), pronoms : elle. Ca c'est la première page de son journal, quand on lis ça, on doit se dire "c'est qui cette ado délirante ?", et bien, c'est une femme aux cheveux bruns, souvent coiffés d'un béret rouge, avec un rouge à lèvres profond un peu bordeau... Une parisienne qui aime la tour Eiffel, son bon cappucinno, et ses biscuits. Un peu obsédée par Starbucks et ses cahiers de cours mais toujours dans l'instant présent. Et bien sûr, elle adore ses bottes XXL qui complètent toujours sa mini jupe (pas trop mini, elle arrive au dessus du genou quand même) de chez Zara. Sa pièce chouchou malgré tout restera son sac à main Dior Lady Dior Medium couleur Latte que ses parents lui avaient offert pour sa majorité.
Chloé habitait un petit appartement au coeur de la ville que ses parents de nouveaux lui avaient donné... Chloé était la fille de Gregory et Martha Merveaux, qui avaient le luxe de posséder quelques millions. Mais la vie n'était pas du tout teinte de rose pour elle. Voilà deux mois que son ex la collait comme un chewing gum, il avait déjà fait deux demandes en mariage... Bref, un vrai casse pieds ! En plus, lors de sa précédente évaluation elle avait tout juste chopé la moyenne. Alors vous voyez...
Extrait du journal de Chloé :
"Cher journal,
Aujourd'hui, j'ai passé une journée horrible. D'abord, je me suis réveillée en retard à cause de mon réveil qui n'a pas sonné. Ensuite, j'ai raté le bus et j'ai dû courir jusqu'à la fac avec mes bottes qui me faisaient mal aux pieds. Et comme si ça ne suffisait pas, j'ai oublié mon sac Dior ! Tu te rends compte ?
En arrivant à la fac, j'ai vu que mon ex était encore là, à m'attendre devant le portail. Il m'a sauté dessus et m'a dit qu'il m'aimait toujours et qu'il voulait qu'on se remette ensemble. Il m'a même offert une bague en plastique qu'il avait achetée dans une machine à bonbons. J'ai cru que j'allais mourir de rire. Mais je n'ai pas eu le temps de lui dire de me lâcher, car le prof de psycho nous a appelés pour entrer en cours.
Le cours était ennuyeux à mourir. On a parlé de Freud et de ses théories fumeuses sur le complexe d'Oedipe et le ça, le moi et le surmoi. Je n'ai rien compris et je me suis endormie sur ma copie. Le prof m'a réveillée en me lançant une craie à la tête. Il m'a demandé de lui expliquer ce qu'était le surmoi. J'ai bafouillé quelque chose sur la conscience morale et il m'a dit que j'étais nulle. Toute la classe s'est moquée de moi.
Après le cours, je suis allée me réfugier chez Starbucks pour me consoler avec un cappuccino et des biscuits. Mais là encore, j'ai eu la malchance de tomber sur mon ex qui était assis à une table. Il m'a vue et il est venu vers moi en me disant qu'il voulait m'offrir un café. J'ai failli lui arracher les cheveux.J'ai pris mon cappuccino et je suis partie en courant. Je me suis réfugiée dans un parc où j'ai écrit ces lignes. Je me sens si mal, si seule, si nulle. Je me demande ce que je fais sur cette terre. Est-ce que je vais un jour trouver le bonheur ? Est-ce que je vais réussir mes études ? Est-ce que je vais rencontrer quelqu'un qui m'aimera pour ce que je suis ?
Cher journal, aide-moi à trouver des réponses.
Chloé."
"Mon cher journal,
Aujourd'hui, j'ai passé une journée catastrophique. D'abord, je me suis réveillée avec un mal de tête horrible. Ensuite, j'ai perdu mon porte-monnaie et j'ai dû faire la manche pour avoir de quoi payer le métro. La loose !
En arrivant à la fac, j'ai vu que mon ex était là, et qu'il m'a lancé des regards méprisants. Il avait l'air de se moquer de moi et de ma situation. Il m'a dit qu'il regrettait d'avoir été avec moi et qu'il était bien mieux avec sa nouvelle copine. Il m'a dit qu'elle s'appelait Tiffany et qu'elle était héritière d'une fortune. Elle m'a regardée avec un air supérieur et elle a dit : "Oh, c'est toi Chloé ? Tu es plus pauvre que je ne pensais."
J'ai pris mon sac et je suis entrée en cours. Le cours était insupportable. On a parlé de Skinner et de ses théories barbares sur le conditionnement opérant. Je n'ai rien écouté et j'ai dessiné des coeurs sur ma copie. Toute la classe s'est foutue de moi. J'ai failli tomber dans les pommes. Je me suis réfugiée dans un coin où j'ai écrit ces lignes.
Je me demande ce que je fais sur cette terre. Est-ce que je vais un jour sortir de cette galère ? Est-ce que je vais rater mes études ? Est-ce que je vais rester célibataire ?"
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Anytime, Anywhere... In Paris.
Teen FictionUne panne de métro, un échange de regards, et c'est le début d'une romance entre un américain en stage à Paris et une étudiante française. Ils s'aiment, ils rient, ils découvrent la ville lumière. Mais leur histoire a une date d'expiration : le jour...