On se retrouvera [Catradora AU]

Chapitre 7

Je sens qu'Adora me repousse, les yeux écarquiller comme si elle vient de faire la pire des conneries. Je la regarde, interloquer par cette réaction soudaine. Elle regrette de m'avoir embrassé ? Pourtant, j'avais cette impression qu'elle aimait aussi le baiser. Je me mords la lèvre, un peu vexer et triste d'une telle réaction quand ses yeux bleus se remplisse de larme enfin son œil. Je crois que finalement ça n'a rien avoir avec le baiser qu'on vient de s'échanger. Je pose ma main sur sa joue et passe mon pouce sur son œil pour retirer les larmes, attendant qu'elle me dise ce qui se passe. Est-ce qu'elle se souvient de tout ?

"Désolée, ça n'a rien avoir avec ce qu'on vient de faire, me rassure-t-elle.

Je m'en suis douté en voyant tes larmes. Tu veux me raconter ?

Pas tout de suite. J'aimerais aller voir quelque chose avant si tu veux bien.

D'accord, mais tu ne regrettes pas de m'avoir embrassé hein ? Elle me fait un sourire tendre collant son front contre le mien.

Pas le moins du monde ma belle"

Je fredonne doucement, contente de sentir sa peau contre la mienne et du petit surnom qu'elle m'a donné. Nous nous levons toute les deux, mais elle se dirige vers le fond du sanctuaire. Je relève un sourcil, intrigué qu'elle s'intéresse si brusquement au mur du fond. On a déjà examiné tout le sanctuaire, mais on a rien trouver d'intéressant. Je la vois tâter le mur avant qu'une brique ne s'enfonce dans la surface. Une porte secrète s'ouvre sur le mur du fond menant vers un escalier descendant. La blonde se tourne vers moi et me tend la main. Je l'attrape doucement et nous descendons les marches.

Nous arrivons dans une bibliothèque qui semble vraiment ancienne. Les livres et les parchemins sont vraiment vieux et pleins de poussière. Après avoir passé les quelques rayons, une autre pièce s'offre à nous. Il y a un saule pleureur dont le pied est dans un petit étang. Le plafond, au-dessus, laisse les rayons de la lune passer et éclairer les lieux. Adora lâche ma main pour disparaître derrière les branches tombantes de l'arbre. Je la suis, voulant savoir qu'elle est ce lieu quand la vampire s'arrête devant une pierre. Il y a une tombe ici ? Je m'approche à mon tour pour y lire ce qu'il y a dessus.

"A mon amour perdu, Catra", je regarde Adora, tu as déjà connu une Catra avant ?

C'est plus compliqué que ça. Il n'y a qu'une seule Catra. C'est toi.

Je crains de ne pas comprendre où tu veux en venir. La personne qui est enterrée ici, c'est moi ?

Ton ancienne enveloppe charnelle si tu préfères, elle confirme.

Enfin, vous avez réussi !"

On se tourne toutes les deux vers la voix. Je le reconnaîtrais entre mille. Aagi se tiens là, tout sourire. Celui qui m'a amené ici sans me donner d'information sur les conditions de vie, mais qui m'aura permis de rencontrer Adora. Cette dernière dévisage l'homme, comme si elle essayait de se remettre sa tête, mais sans succès. Le blanc s'approche de moi, me fait signe de me baisser avant de tapoter le haut de ma tête tout sourire.

"Maintenant, tu sais qui tu es, dit-il.

Je n'ai pas compris. Je veux bien être maligne et intelligente, mais il y a des choses illogiques dans votre histoire, j'affirme.

Je suppose que c'est toi le fameux Aagi, le concerner hoche la tête, c'est aussi toi qui a demandé à Catra de m'aider a retrouver mon trône ?

En effet et elle a presque réussi ! Dire qu'un seul baiser désiré par vous deux ta rendue la mémoire, c'est amusant n'est ce pas ?

Ce que je trouve moins amusant, c'est que les dieux se mêlent toujours des histoires des autres.

On ne peut pas laisser Horde Prime diriger le monde ! À l'heure actuelle, il crée une armée de détraquer. Elle ne voudrait pas que tu restes amnésique pour toujours et c'est ton rôle, affirme le petit.

Si je n'ai pas été capable de protéger celle que j'aime comment je suis censé faire pour mon peuple ?!

Ça suffit maintenant ! Est-ce qu'on peut me dire ce qui se passe à la fin ?!"

Les deux s'arrêtent net dans leur conversation, tournant leur tête vers moi comme s'ils avaient oublié que j'étais là. Je croise les bras, attendant qu'ils m'expliquent quand je vois la blonde se mettre à rougir et détourner le regard tant dit qu'Aagi ris légèrement. J'avais cru comprendre la première fois que je les rencontrer qu'il était un dieu, mais maintenant, j'en ai la confirmation. Adora se racle la gorge pour reprendre contenance.

"Il y a maintenant un siècle, les vampires et les humains vivaient plus ou moins en harmonie, ici à la surface. Comme tu le sais, j'étais leur reine ayant hérité des pouvoirs de la divine She-ra. Une déesse liée aux vampires. Il y a un siècle, j'ai rencontré dans ce même sanctuaire une femme. Une déesse dans tous les sens du terme. Elle était la déesse de la lune et du soleil, mais aussi la femme que j'ai aimée et la seule, m'explique Adora.

La seule ? Comment ça ? Je demande.

Un vampire ne peut tomber amoureux qu'une seule fois dans sa vie. Il faut bien une contre partie à l'éternité qu'on à le droit d'avoir, elle me sourit tristement, nous avons commencer à entretenir une relation elle et moi. Elle me soutenait dans mon rôle de reine sans jamais se montrer aux autres tout en m'aidant à trouver une solution pour permettre aux vampires de sortir le jour sans mourir. Quant à moi, je m'assurais qu'elle soit en sécurité et qu'elle ne manquait de rien. Même si c'était une divinité, c'est dernier perde un peu de leur immortalité au fil du temps. On se retrouvait ici même, elle disait que c'était notre petite intimité.

D'où la tombe ici. Adora la enterrer près de son arbre et de son lieu favoris, ajoute Aagi.

Les choses se sont passé tellement vite. Un homme a monté des plans pour me renverser. J'ai toujours réussi à l'empêcher, mais un jour, il est arrivé devant moi, ma femme à ses côtés. Il m'a menacé : soit je lui laissait mon trône, soit il la tuait. Je ne pouvais pas la perdre, je savais que je ne le supporterais pas, mais je ne pouvais pas non plus abandonner mon peuple. Je cherchais une solution, mais a son goût, j'ai pris trop de temps. Il l'a tué, devant mes yeux sans que je ne puisse faire quoi que ce soit..."