MARIA ALIAS NINA
– Il faudrait qu'on fasse quelque chose à propos d'elle. La puta del jefe commence sérieusement à me taper sur les nerfs. La tengo asesinada.
Je réfléchissais encore à ce bout de conversation que j'avais entendu par hasard.
Il me fera assassiner ?
Je devais en parler au patron.
Je pris le téléphone du poste et, tout en sirotant mon café, je composai le numéro du capitaine de la police d'état de Virginie.
– Lopez ? déclara-t-il, je voulais vous parler.
Il voulait me parler ? Ce n'est pas bon signe.
– Vous vouliez me parler ? demandai-je, craintive.
– Oui. Et cela ne pourra pas se faire au téléphone. J'aimerais vous voir à mon bureau à la prochaine heure.
– À la prochaine...heure ? À...votre bureau ?
Pourquoi veut-il me voir ? Ai-je fait quelque chose de mal ?
Après quelques secondes d'hésitation, je repris :
– Bien, monsieur.
– C'est « capitaine ».
– Bien, capitaine.
Il raccrocha et je soupirai bruyamment.
Il n'avait même pas pris le temps de m'écouter...
Je bus le reste de mon breuvage qui était posé sur la table basse de mon salon, puis me levai pour aller me préparer.
Après que nous ayons entendu cette conversation inattendue entre Yvan et une autre personne dont nous ignorons, Alegro et moi, l'identité, ce dernier m'avait conseillé de rentrer chez moi.
Bien sûr que je ne voulais pas rentrer, cependant, cette nouvelle quelque peu brusque n'était que la preuve que mon identité censée être secrète était menacée et je devais en parler au capitaine. Cela pourrait jeter notre travail acharné de deux ans à l'eau.
Deux ans plus tôt – quelques heures avant la disparition de Maria
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Alvarazo Alegro
Mystery / ThrillerIl aidait beaucoup de vies. Beaucoup de familles. Beaucoup gagnaient de l'espoir grâce à lui. Mais lui... Il n'avait personne. Personne pour l'aider. Personne pour lui donner de l'espoir... Ou plutôt, pour lui redonner de l'espoir. Mais la vie amène...
