Angelina ou La Esmeralda des temps modernes

Chapitre 3

ATTENTION 

⚠️ La scène risque d'être choquante alors vous pouvez passer votre chemin pour ce chapitre, je ferai un résumé de la scène dans le prochain. Et je tiens à préciser que je n'approuve pas les insultes racistes de certains personnages mais c pour l'histoire donc voilà

PS: je n'assume pas du tout ce que j'ai écrit dans ce chapitre tellement c'est horrible 😭 😭 ⚠️

La jeune fille lui cria de la lâcher car il lui serrait le poignet jusqu'à y imprimer la marque de sa poigne. Mais il avait un regard de dément et un sourire sadique et malveillant se dessina sur son visage. 

<< Tu n'es rien de plus qu' une sorcière, une femme perfide. Je vais te renvoyer d'où tu viens et te faire regretter ton existence, démone ! Mais avant ça...>>

La jeune fille écarquilla les yeux de terreur. Elle essaya de crier mais l'homme avait anticipé sa réaction et plaqua sa main contre sa bouche. Elle ne produisit plus rien d'autre que des petits cris étouffés et elle essaya de se débattre du mieux qu'elle pouvait. Mais l'enseignant ne la laissa pas faire. Il la regarda avec toujours le même air qui donnait l'impression qu'il se délectait de l'instant et de l'impuissance de la jeune fille. Il essuya d'un air distrait les larmes qui coulaient à flots sur son visage et passa son autre main dans ses cheveux en les tirant vers l'arrière ce qui fit ressortir son cou brun.

<<Pitié>> 

C'était la seule chose que dit et que voulait la jeune fille à cet instant, de la pitié de la part de cet homme qui semblait n'en avoir aucune. 

À ce moment son agresseur semblait avoir reçu un coup de fouet car il la lâcha et la détailla avec un air chamboulé comme horrifié par ses gestes. Elle en profita donc pour crier et demander de l'aide. Mais l'agresseur se ressaisi rapidement et tira sa queue de cheval d'un coup, en arrachant un petit cri à sa victime, et mis son autre main sur sa gorge et se mit à la serrer.

<< Personne ne t'entendra. Personne. Fais toi une raison. Tu es à moi.>> 

Dans un souffle, Angelina prononça le nom de Paul comme dans une prière en espérant que son soi-disant sauveur allait ouvrir la porte d'un coup et la sauver. Elle sanglotait et hoquetait de manière incontrôlée. L'enseignant la pris dans ses bras et passa sa main dans ses longs cheveux bruns et bouclés. Le lecteur pourrait penser qu'il avait peut-être enfin du remord pour l'acte interdit qu'il s'apprêtait à faire mais la réalité était toute autre. Il voulait seulement qu'elle soit pleinement consciente pour ressentir la douleur qu'il allait lui infliger. L'homme s'était transformé en bête dénuée d'émotions, la seule qui coulait en lui était la haine. La haine des femmes, la haine des bohémiennes et ainsi que des étudiantes qui ne savaient pas rester à leur place. 

Quand elle sembla avoir un peu moins de spasmes, il l'allongea sur le sol et se positionna au dessus tout en savourant le spectacle de voir cette pauvre fille traumatisée. Mais il n'en avait pas fini avec elle, ce n'était même que le début. Il plaça les mains d'Angelina dans son dos et appuya ses genoux sur ses cuisses pour l'empêcher de bouger. L'homme commença à déboutonner sa chemise et la fille qui était en dessous de lui se mit à beugler aussi fort qu'elle le pouvait. Mais l'agresseur se jetta sur ses lèvres pour la faire taire. Les lèvres de la jeune femme étaient toujours salées à cause de ses larmes. Il avait tant voulu y goûter, à la petite tzigane, qu'il se sentait bien, comme il ne s'était jamais senti auparavant, la bosse apparente sous son pantalon pouvait en témoigner. L'étudiante se mit à mordre la lèvre de l'homme ce qui rajouta le goût du sang à leur baiser mais il n'y faisait pas attention. Il voulait que ce moment qui était atroce pour elle, continu et ne s'arrête jamais. Il aurait voulu mourir à cet instant et la vision du visage chamboulé de la sorcière dont il s'était malheureusement épris soit la dernière chose qu'il verrait. Il sentit d'un coup tout les muscles d'Angelina se relâcher, et en relevant son visage, il vit qu'elle pleurait encore un peu mais que l'étincelle qui avait toujours été dans le regard de la fille s'était éteinte. Elle avait toujours brillée, bien plus que le soleil à tel point qu'il aurait pu en être jaloux, mais elle n'était à présent plus rien d'autre qu'une jeune femme brisée.