CURSED,, hyunlix

• ○ • ○ • Chapitre 17 • ○ • ○ •

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Je me réveille doucement aux aurores dans les bras de mon Prince Charmant, toujours chamboulé des ébats intenses de la Nuit passée.
Était-ce bien réel ? Ou l'ai-je rêvé ? Vais-je réellement retrouver ma Liberté, ma vie passée ?

Le Soleil se lève à peine dans le Ciel matinal, ses rayons viennent caresser les draps de mon lit ainsi que l'homme de ma vie allongé à mes côtés, encore endormi.
Nu, j'admire son corps meurtri par mes griffes et mes crocs. Il y a encore un mois, je n'aurai jamais cru, ni même voulu qu'une telle chose se passe et pourtant, hier soir, je me suis senti si bien, presque heureux. Heureux d'avoir eu le contrôle sur lui pour la toute première fois depuis trois ans.

Je souris. Ce fût une belle nuit d'Adieu à cet être maléfique logeant au creux de mes entrailles, ce fût trois longues années de bataille, et j'ai fini par gagner, avec l'aide précieux de mon bien-aimé. J'ai encore du mal à réaliser.
Plus tard, dans la Nuit, je retrouverai celui que j'ai toujours été.
Je suis anxieux rien que d'y penser, mais j'ai hâte, tellement hâte d'être délivré.

Je décide de me lever, prenant toutes les précautions du Monde pour ne pas le réveiller, il a besoin de se reposer, après tout ce que je lui ai fait endurer la Nuit passée.
Je dépose un léger baiser sur son front, caressant ses longs cheveux noirs et ondulés, tout doucement.

Sunshine sur mes talons, je me vêts d'une robe de chambre de soie noire, je passe rapidement par la salle de bain puis me rends en bas en direction de la cuisine, je meurs de faim.
Après avoir avalé un petit-déjeuner de compétition, je prépare celui de mon homme, le chant matinal des oiseaux automnaux m'accompagnent.
Je nourris mon chat rapidement et remonte les escaliers pour me diriger vers ma chambre, sans un bruit, j'y pénètre, je le regarde.

Il est si beau.
Il est le plus bel homme que la Terre ait pu porter depuis sa création, à mes yeux, il n'est que beauté, gentillesse, romantisme et poésie. L'homme que mon cœur a choisi.
Je pourrais l'admirer des heures durant, sans aucun but précis, seulement par Amour et par envie.

Je m'assoie lentement à ses côtés, le plateau de son petit-déjeuner posé sur la table de chevet et je m'octroie le droit de revenir caresser ses cheveux soyeux.
Soudain, il se met à bouger, je retire aussitôt ma main, effrayé de l'avoir réveillé contre mon gré.

Il ouvre lentement ses jolis yeux bleus, qu'il vient frotter de ses mains avant de s'étirer de tout son long tel un petit chaton, il est adorable, je l'aime tellement.

" Bonjour, mon joli Prince ", dis-je tout doucement, en souriant. 
" Bonjour, mon bel Ange ", me répond-il de sa voix matinale sexy. " Viens-là que je t'embrasse ", me dit-il en me tendant ses bras.

Je souris davantage en me penchant vers lui, mes bras entourent sa nuque et ma bouche retrouve la sienne, nous sourions dans notre baisser amoureux.

" Je t'aime ", me murmure-il tout près de mes lèvres. 
" Je t'aime encore plus ", lui répond-je, l'embrassant à nouveau. " J'ai préparé ton petit-déjeuner "
" Oh ? Monsieur est romantique ce matin ? " 
" Hmm, je me disais que tu en avais besoin après...Après...Tu sais ", dis-je, le rouge montant aux joues.
" Après que tu m'ais donné le meilleur orgasme de toute ma vie entière ? Tu peux le dire mon Ange, tu as le droit de te vanter, très peu de personnes peuvent en dire autant, voire aucune autre, en fait ", rit-il.
" Arrête ça, c'est gênant ", ris-je aussi, ma tête logée contre son cou.
" Il n'y a rien de gênant, je suis heureux d'avoir été tien le temps d'une Nuit, que tu ais pu te lâcher comme jamais tu ne l'as fait, et je suis sûr que tu te sens délivré et apaisé maintenant ", il caresse mes cheveux à son tour et je me détends. 
" Je me sens...Je ne sais pas, plus détendu ? Peut-être aussi car je sais que bientôt, je serai de nouveau moi...Ca me paraît tellement fou, tu sais ? Mon Amour, je suis tellement désolé de ne pas t'avoir cru au début... Je, je ne me contrôlais pas et je ne savais pas ce que je faisais "
" Tu n'as pas à t'excuser, à vrai dire, je m'attendais à ce que tu me détestes, je t'ai quand même caché tout ça pendant des mois entiers "
" Jamais je pourrais te détester, je t'aime trop pour ça ", dis-je en le serrant fort contre moi.