Une nouvelle chance

Chapitre 1 : la fuite

Bonjour tout le monde, c'est la première fois que je publie un de mes écrits donc si vous voyez des erreurs, des informations erronées ou autres, ... n'hésitez pas à me le signaler ! 

ATTENTION : il y a des propos choquants dans la fanfiction, je mettrais des messages avant le début de chaque chapitre pour vous prévenir. La lecture reste à vos risques et périls : je vous préviens et c'est votre choix de la lire ou non ! 

Warning pour ce premier chapitre : abus physiques et mentaux (non décrits), traumas, viols (non décrits), manipulation, gros mots, pensées suicidaires 

(non décrit signifie que je le fais comprendre sans l'avoir écrit en détail)

Ce chapitre est l'installation du cadre de l'histoire, de son contexte...le calme avant la tempête quoi ;)

Rappel : ceci est une fanfiction et est, par définition, une fiction inventée inspirée d'une autre œuvre. Les personnages de cette fiction ne sont pas fidèles à ceux de la version de JK Rowling (et c'est tant mieux). Certains faits sont donc modifiés pour coller à mon récit.  

Le fanart de la couverture et les personnages de la fanfiction ne sont pas de moi... mais l'histoire si. :D

Je vous souhaite une bonne lecture et j'espère que cette histoire vous plaira ! 

Deadgrandma 

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Harry se réveilla couvert de courbatures, la veille il s'était enfuit de chez les Dursley, la tante Marge avait été immonde et il avait explosé de colère. Il avait réussi à échapper à la vengeance de Vernon en s'enfuyant par la fenêtre des toilettes de l'étage. Harry avait récupéré ses affaires en vitesse et avait sauté à terre. Puis il avait fait le tour de la maison en évitant soigneusement le jardin où Vernon tentait désespérément de sauver sa sœur. Suite à cette fuite, l'adolescent avait marché pendant ce qui lui semblait maintenant une éternité, en évitant soigneusement les véhicules en se cachant dans les fossés. Il s'était finalement arrêté vers 2h du matin pour grimper à un arbre et y dormir. Malgré l'état de ses genoux à cause de sa chute et son ventre qui criait famine, Harry ne regrettait rien. Il savait que s'il était resté, les punitions auraient été bien pires que ses courbatures. Il s'étira puis descendit de sa cachette et se dirigea vers ce qui lui paraissait être un minuscule village. "St-Prestige" disait le panneau. Harry ne connaissais pas ce coin paumé, c'était un bon signe : le bourg se  situait suffisamment loin de Londres pour qu'il soit tranquille jusqu'à la fin de l'été. Du moins, c'est ce qu'il espérait.

Harry sortit de ses pensées pour admirer le village : les minuscules maisons de pierres aux volets colorés se mariaient parfaitement à la végétation apparente. Il y avait tout ce qu'il fallait, une boulangerie-pâtisserie, une boucherie, une épicerie, un magasin de jouets, une boutique de vêtements, une bibliothèque, ... à cette idée, son cœur se tordit, Hermione serait directement entrée dans la bibliothèque et Ron se serait évanoui en respirant l'odeur des brioches au chocolat. Malheureusement il n'avait pas emmené d'argent, il n'en avait pas et ne souhaitait pas voler les Dursley même s'ils le méritaient amplement. Harry ne savait pas quoi faire maintenant, il n'avait pas réfléchi aux conséquences de sa fuite. Il s'assit sur un banc en face d'une fontaine. La vieille dame qui nourrissait les oiseaux se décala légèrement sur le côté, craintive. Il lui sourit gentiment puis fouilla dans son sac. Il en sortit une biscotte qu'il coupa en morceau pour Hedwige. Son ventre continuait de gargouiller, Harry soupira et retourna à ses pensées. La maison des Weasley était trop loin, et de toute façon sa fugue leur aurait apportés de gros problèmes. Quant à celle d'Hermione, elle serait fermée car elle était partie en vacances en France avec ses parents. Il ne connaissait pas l'adresse de ses autres amis et sa situation le gênait. Il ne se voyait pas expliquer à Seamus autour d'un chocolat chaud que les Dursley le traitaient comme un esclave, l'affamaient et parfois le frappaient. Il se maudit silencieusement de sa bêtise. Il aurait dû prévoir sa fuite, avoir un plan. La vieille dame le fixait depuis une bonne dizaine de minutes. Harry ne lui en voulait pas : son bermuda trop grand pour lui laissait entrevoir ses genoux meurtris, il était resserré à la taille par un vieux lacet. Son t-shirt, taille 4 ans orange fluo était troué en bas et des tâches roses lui ajoutaient un air sale. Son baluchon crotté et la cage d'Hedwige le rendait encore plus pitoyable. Ses lunettes cassées, son œil au beurre noir et ses cheveux en bataille, le tout recouvert de boue, le faisaient ressembler à un sans abri, ressemblance amplifiée par sa rapide perte de poids. Il ne sut quoi répondre aux regards inquiets de la vieille dame,  et resta interdit comme si avouer ces maltraitances à voix haute rendrait la vérité réelle. Finalement elle se leva, lui indiqua une maison à la frontière du village et partit. Harry prit ses affaires et se dirigea vers elle. Il ne savait pas ce qu'il l'attendait mais il avait trop faim pour réfléchir une seconde de plus.  La vieille dame avait lourdement insisté et l'avait même légèrement poussé vers la demeure. Il n'en fallu pas plus pour qu'Harry se dirige vers le vieux bâtiment. Arrivé devant la maison, les volets fermés, les plantes mortes et l'absence de réponse aux coups de sonnette lui indiquèrent que les propriétaires étaient absents. Harry s'effondra épuisé, le désespoir le gagnait et la faim l'irritait. Il commença à pleurer de rage. Soudain, il entendit son prénom. La voix qui le prononçait était reconnaissable entre mille. Froide et dure. C'était Snape. Dans des vêtements moldus. Un panier rempli de légumes à la main. Harry releva la tête et le visage étonné de Snape devint rouge de colère, ses sourcils se froncèrent et il pinça les lèvres à mesure qu'il le fixait. Harry commença à s'excuser en bégayant, sans comprendre la réaction de son professeur. Snape balaya ses excuses larmoyantes d'un revers de la main.