- Ne me laisse pas.. - (Kazuha x Scaramouche)

4 ~ Sur ces paroles

Damnn Kazuhaaa /°//^//°/

Faut pas être bg comme ça-

Bwefou, bonne lecture <3 :)

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PDV SCARAMOUCHE :

Nahida : As-tu déjà aimé, Nomade?

Si j'ai aimé?

......

Oui, j'ai déjà aimé..

J'hochai la tête en guise de réponse.

Nahida : Qu'est-ce que l'amour à tes yeux? Que ressentais-tu pour cette personne? Réponds-moi sans réfléchir, si tu veux réellement écouter ce que ton cœur veut ouvrir à ton esprit.

Scara : ..

Aimer, pour moi, c'est vivre. C'est pouvoir rester à côté de quelqu'un pendant des heures sans dire un mot, seulement plonger dans son regard et se laisser couler dans la profondeur de son iris. Sa simple présence suffisant à arracher un long et tendre sourire, éternellement à ses côtés. Aimer un personne c'est souffrir chaque seconde ou son sourire n'illumine pas son visage, c'est mourir pour chaque larme ayant roulé sur ses joues, et pleurer pour chaque centimètre parsemant la distance entre nos corps.

J'aurais voulu passer des heures à décrire ce sentiment qu'est l'amour, mais aucune phrase de notre langue n'était plus assez puissante. A court de mots, je me tournai vers Nahida, qui me sourit, ses yeux de Jade plantés dans les miens. Elle laissa retomber ses paupières, se dressa sur ses deux jambes et se pencha afin d'approcher son visage.

Nahida : Tu as ta réponse. Dit-elle en tournant les talons.

Je compris en quelques secondes ce qu'elle voulait dire par là. Je n'eus pas le temps de la remercier, elle disparut dans un éclat tourmaline.

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PDV SCARAMOUCHE :

Et bien voilà, c'est sur ces paroles que je m'en retournai à Inazuma, dans le plus profond des silences. Je n'arrivais pas à faire cesser la guerre qu'avaient déclenché les mots qui étaient sortis de ma bouche quelques heures plus tôt.

Après avoir écouté ma propre définition de l'amour, mon cœur dansait en frappant dans ma poitrine à l'image que je me faisais du beau blond. Le poing serré, ma main soutenant ma tête, je plongeai mon regard à travers le vitrail du train, afin de parcourir de mes yeux les paysages défilants de la frontière de Liyue. Chaque seconde de moins avant mon arrivait faisait redoubler de battements mon rythme cardiaque. Je mourrais d'envie de le voir, de planter mes yeux dans les siens et de lui dire '' Kazuha, je t'aime. ''

Seulement, me connaissant parfaitement, je sais mieux que quiconque qu'arrivé sous son regard, je vais bégayer, rougir et jamais je ne pourrai dire ce que je pense.

Quelques dizaines de minutes plus tard, le débarquement commença. Nous n'étions pas spécialement nombreux dans le train car peu de gens d'Inazuma avaient le temps d'aller à Sumeru pour le festival. Personne ne m'attendait, cette fois ci. D'accord, ils avaient dû se dire que je connaissait déjà un peu les environs, mais ils auraient au moins pu envoyer un domestique ou je ne sais qui.. ça donne un peu l'impression qu'on les avait forcés à m'accueillir à mon arrivée. Mon cœur se serra à cette idée. Du moins, juste avant que mon regard se porte sur une silhouette derrière un arbre, non loin de la gare.

Sans écouter mon âme qui me criait de ne pas y aller, mon coeur dirigea mon corps vers lui, sachant très bien de qui il s'agissait.

Une fois juste devant lui, il  me regarda d'un air interrogateur. Là, pour la première fois dans ma vie, je m'attardai sur son incroyable charme.

Ses bras croisés sur sa poitrine donnaient sur un kimono de couleur Yin et Yang, fermé sur un long short large pourpre bordé de vermeil. On retrouvait cette touche de rouge un peu partout sur lui, plus voyant dans sa chevelure. La mèche écarlate dans ses cheveux clairs était pareille à une rose poussant sur la blanche neige. Sa main droite était bandée, malgré la longue connaissance que je partageais avec lui, jamais il ne m'avait dit ce qui se cachait sous ces pansements. Le clou du spectacle que m'offrait sa beauté était bien évidemment ses yeux. Son iris semblable à du jaspe se couchant tel un soleil sur l'eau couleur d'ambre. Ses longs cils noirs battant ses paupières élégamment pareils à des danseurs étoiles. L'éclat de son vaste regard était illisiblement à découvert, à portée de n'importe qui ayant le don de savoir le déchiffrer.. Une beauté sans pareille qui me laissait rêver.

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C'est la fin de ce chapitre, j'espère que mes descriptions envoient du pâté parce que c'est pas faute de m'être creusée pour les écrire x')

Merci d'avoir lu <3 :)

812 mots.