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Chapitre un ♤


Le téléphone fixe résonna dans la maison. Aëla courrait vers celui-ci et décrocha sous le regard inquiet de sa mère, Adriane.

La jeune fille tout juste âgée de quinze ans raccrocha.

- Alors ?

- J'ai été prise pour le film !

Les deux femmes se prennent dans les bras. Le rêve de la jeune fille était en marche. Elle faisait un pas dans le monde du cinéma. Elles se décrochèrent et Aëla décida de monter dans sa chambre.

Depuis quelques temps, elle était frappé par une tristesse inébranlable. Elle avait toute les raisons du monde d'être heureuse pourtant elle était malheureuse.

Elle se jette dans son lit et s'emmitoufle dans sa couverture. Elle devrait être heureuse, elle vient d'apprendre qu'elle est acceptée pour jouer dans un film pourtant elle n'y arrive pas.

Un vide immense dans son cœur, elle est vide de l'intérieur. Ces pleures détruit son cœur. Elle ne s'arrête pas pendant des heures.

Dans ces moments, elle aimerait juste être dans les bras de son père qu'elle n'a pas connue, parti seulement quelques mois après sa naissance. Sa passion la pris.

Elle ne le connaît qu'à travers les récits que sa mère lui raconte, les vidéos des courses ou encore les photos qui sont éparpillés dans la maison. La maison où il a vécu. Et son âme y vie encore.

La nuit est tombé depuis bien longtemps quand ces pleures finissent de s'échouer sur son oreiller. Elle est affamé, sa mère depuis bien longtemps couché, elle descends dans la cuisine tout en faisant le moins de bruits possible. Sa mère qui commence à s'habituer à ce que ça fille ne vienne plus manger le soir avec elle, avait mis dans un récipient le repas du soir.

La blonde réchauffa son repas au micro-onde puis s'installa à table, seule, illuminer d'une pauvre lampe qui datais d'avant sa naissance. Et mangea son repas comme sa peine.

Il lui manqua quelque chose. Cette chose qui la ferais trouver ce bonheur. Oublier ces peurs.

Après avoir mangé, elle déposa son assiette dans l'évier et retourna se coucher.

Dormir, ces pensées qui s'arrête pendant quelques heures. Son seul moment de paix.

Le lendemain, elle se fait réveiller par sa mère.

- Chéri, il est déjà treize heure, tu ne veux pas te réveiller pour qu'on aille le voir ?

- Mais ce n'est pas aujourd'hui.

- Si..

Elle leva la tête qui était enfouie dans son oreiller et regarda le calendrier sur sa table de chevet.

On était là date fatidique, le 21 mars.

Sa mère repartait de sa chambre, Aëla se leva et ouvrit son placard. Elle le scruta pendant quelques minutes avant de prendre des vêtements au hasard, cela prend trop de force de réfléchir.

Après s'être habillé, elle descendit, elle retrouva Adriane, assise sur une chaise de la salle à manger.

- Je suis prête. Dit l'adolescente à sa mère.

Et elles partirent toute les deux en direction du cimetière.
Dans la voiture, Aëla posa sa tête contre la vitre et regarda le paysage défilé. Chaque année c'était la même chose, le 21 mars, le jour de son anniversaire, elles allaient toute les deux au cimetière déposer des fleurs sur sa tombe.

PromessesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant