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Chapitre huit ♤

2013

- Ça fait du bien d'être enfin chez soi.

Dit la blonde en s'affalant sur le canapé qui était déjà occupée par la brune.

- Tu m'écrase.

- Laisse-moi t'écraser, j'ai enfin terminé de déballer les cartons sans ton aide.

- Pas mon mot à dire je crois.

- Exact. Par contre, c'est toi qui va m'aider à faire les courses, je sais pas où est le magasin.

- Pourquoi moi ?

- Parce que je suis venu dans ta ville et j'y ai emménager exprès pour toi.

- D'accord. Allez lève-toi, on y va maintenant.

☆☆☆

Cela fait quelques jours qu'Aëla à emménager dans son appartement. Et elle est enfin seule dans l'appartement qu'elle a acheté. Il ne lui reste qu'une seule chose à déballer.

Elle s'était dit qu'elle le déballerais quand elle serait bien installée.

Alors elle se dirige dans sa chambre, ouvre le placard et se baisse pour récupérer le carton. Elle le dépose dans le salon et l'ouvre, elle enlève tout le papier bulle qui est autour et les couleurs du casque de son père revive. Elle le pose sur une étagère qu'elle a installé exprès pour.

Le casque règne sur le salon du haut de son étagère.

Elle se sent maintenant en sécurité.

Elle range le carton et part dans la salle de bain pour se préparer car ce soir, elle va fêter la nouvelle année avec Ophélie et ses amis.

Mais quand vient le moment de se regarder dans la glace pour se maquiller... Ce qu'elle essayer de cacher depuis tant d'années revient la frapper.

Les insultes des derniers mois qui provenait de paparazzis, des fans de sa copine qui reviennent en tête. Ils ont peut-être raison après tout. C'est sûrement un monstre, ce n'est pas humain que deux femmes s'aime.

Et c'est remarques lui reviennent sans cesse en tête. Il y a aussi, le manque d'un père, qui revient, enfin se manque n'ai jamais vraiment parti mais il s'était plutôt cacher derrière l'amour qu'elle recevait de sa copine.

Plus elle se regarda, plus elle se dégoûta.

Ses cheveux était soudainement devenu moche, ses yeux avait soudainement perdu toute leur couleur bleu qui rendait son regard obnubilant, son nez était devenue gros, sa bouche inexistante, son visage difforme, ses cernes énormes.
Elle se trouvait des défauts qui n'existait pas. Elle était parfaite mais cette voix dans sa tête voulait lui faire croire le contraire.

Les démons étaient devenu cette petite voix, qui a longueur de journée, ne s'arrêtait pas de parler, de critiquer tout ce qu'elle faisait, de crier sans prendre une seconde de souffle, de lui ramener des idées noir, de la rabaisser. A cause de cette voix qu'elle n'arrivait pas à faire arrêter, sa seule solution était de pleurer.

Dès qu'elle se réveillait, dès qu'elle respirer, dès qu'elle s'endormait.

Bien évidemment, Ophélie n'étant pas au courant. Son cœur lui crier à l'aide mais son cerveau était persuadé qu'elle pouvez gérer seule, qu'elle n'avait besoin de personnes. C'était plus simple de se cacher derrière un sourire faux que montrer de vraie larmes même si en présence de sa femme, les sourires étaient réel.

PromessesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant