M et Mrs Sandoval, qui habitaient au 21, rue Bougainville en France, dormaient paisiblement dans leur lit. M Sandoval était pharmacien et Mrs Sandoval était historienne dans un musée de Dijon.
Au coin de la rue apparut un chat tigré suivit d'un grand homme. On n'avait encore jamais vu dans Bougainville quelque chose qui ressemblât à cet homme. Il était grand, mince et très vieux, à en juger par la couleur argentée de ses
cheveux et de sa barbe qui lui descendaient jusqu'à la taille. Il était vêtu d'une longue robe, d'une cape violette qui balayait le sol et chaussé de bottes à hauts talons munies de boucles. Ses yeux bleus et brillants étincelaient derrière des lunettes en demi-lune et son long nez crochu donnait l'impression d'avoir été cassé au moins deux fois. Cet homme s'appelait Albus Dumbledore.Albus Dumbledore n'avait pas l'air de se rendre compte qu'il venait d'arriver dans une rue où tout en lui, depuis son nom jusqu'à ses bottes, ne pouvait être qu'indésirable. Il était occupé à chercher quelque chose dans sa longue cape, mais sembla s'apercevoir qu'il était observé, car il leva brusquement les yeux vers le chat qui avait toujours le regard fixé sur lui à l'autre bout de la rue. Pour une raison
quelconque, la vue du chat parut l'amuser. Il eut un petit rire et marmonna :- J'aurais dû m'en douter.
Il avait trouvé ce qu'il cherchait dans une poche intérieure. Apparemment, il s'agissait d'un briquet en argent. Il en releva le capuchon, le tendit au-dessus de sa tête et l'alluma. Le réverbère le plus proche s'éteignit alors avec un petit claquement.
L'homme alluma à nouveau le briquet : le réverbère suivant s'éteignit à son tour. Douze fois, il actionna ainsi l'Éteignoir jusqu'à ce qu'il ne reste plus aucune lumière dans la rue, à part deux points minuscules qui brillaient au loin : c'étaient les yeux du chat, toujours fixés sur lui. Quiconque aurait regardé par une fenêtre en cet instant, aurait été incapable de voir le moindre détail de ce qui se passait dans la rue. Dumbledore rangea son Éteignoir dans la poche de sa cape et marcha en direction du numéro 21. Lorsqu'il y fut parvenu, il s'assit sur le muret, à côté du chat. Il ne lui accorda pas un regard, mais après un moment de silence, il lui parla :- C'est amusant de vous voir ici, professeur McGonagall, dit-il, vous êtes aussi venue déposer Théa, j'espère que les Dursley s'occuperont assez bien Harry, Théa n'est pas en danger ses gens veulent un enfant et je vais mettre des sortilèges de protections au cas où Voldemort reviendrai et que ne puissent pas en mettre. Il tourna la tête pour adresser un sourire au chat tigré, mais celui-ci avait disparu. Dumbledore souriait à présent à une femme d'allure sévère avec des lunettes carrées qui avaient exactement la même forme que les motifs autour des yeux du chat. Elle aussi portait une cape, d'un vert émeraude. Ses cheveux étaient tirés en un chignon serré et elle avait l'air singulièrement agacée.
- Comment avez-vous su que c'était moi ? demanda-t-elle.
- Mon cher professeur, je n'ai jamais vu un chat se tenir d'une manière aussi raide.
- Vous aussi, vous seriez un peu raide si vous restiez assis toute une journée sur un mur de briques, répondit le professeur McGonagall.
- Toute la journée ? Alors que vous auriez pu célébrer l'événement avec les autres ? En venant ici, j'ai dû voir une bonne douzaine de fêtes et de banquets. Le professeur McGonagall renifla d'un air courroucé.
- Oui, oui, je sais, tout le monde fait la fête, dit-elle avec agacement. On aurait pu penser qu'ils seraient plus prudents, mais non, pas du tout !
- Je l'ai entendu moi-même. Ils ont signalé des vols de hiboux... des pluies d'étoiles filantes... Les Moldus ne sont pas complètement idiots. Il était inévitable qu'ils s'en aperçoivent. Des étoiles filantes dans le Kent ! Je parie que c'est encore un
coup de Dedalus Diggle. Il n'a jamais eu beaucoup de jugeote.

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Théa Potter
FanficDraco Malfoy x OC "On pourrait peut-être amis ? Demanda-t-il. -Quoi ?! Mais tu m'insultes pendant des années et maintenant tu veux être mon ami !? Et puis d'abord je veux sortir d'ici ! -Je me disais qu'on pouvait peut être enterrer la hache de guer...