𝟷

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                       ₊˚ʚ ᗢ₊˚✧ ゚.

Sa grande et imposante silhouette était postée là, en face de mon corps fatigué et couvert d'hématomes plus bleus et violets les uns que les autres. Je ne réagissais pas. Je ne pouvais pas le faire. J'étais encore sous le choc de la puissance que mon mari avait mit dans son bras pour son dernier coup.

Alors que je caressais ma joue qui me brulait encore à cause de la douleur,
mes yeux remontèrent vers les siens. Je savais que je n'allais pas y trouver de la joie ou de l'amusement.

Non, bien sûr que non, au contraire.

Dans ses yeux baignaient la colère, le dégoût et une rage dont la limite m'était tout simplement indéfinie.

-William, qu'est ce que j'ai fais cette fois ? Demandai-je à bout de souffle

Alors qu'il se dirigeait déjà vers l'escalier pour monter dans notre chambre et se coucher, à l'entente de ma question, il se retourna et afficha une mine étonnée sur son visage.

Un rictus apparut alors sur ses rugueuses lèvres et il s'approcha doucement de nouveau vers le canapé et mon corps par terre ;

-Tu te fous de moi ? Rigola-t-il

En vue de mon silence, il continua en répondant;

-Ton travail.

Je fronçais les sourcils.

-Mon travail ? Qu'est-ce-qu'il a mon travail ?  Demandai-je, exaspéré

Il prit place sur le sofa et m'invita à m'assoir à sa gauche. J'essayai de me relever doucement pour éviter de réveiller mes douleurs mais c'était peine perdue. Il posa sa main sur ma cuisse, ce qui me fis siffler de douleur,  tout en caressant cette dernière.

-Tu as déjeuné avec une nouvelle amie? Tu comptais me dire quand que tu as une nouvelle amie, Izyah ?

-Ce n'est pas mon amie, c'est juste une collègue avec qui j'ai mangé ce midi. Rien de plus.

Il prit ma tête et la posa sur son épaule et il me répéta ce qu'il me disait à chaque fois qu'il me frappait.

-Tu sais très bien que les gens qui nous entourent sont horribles.
Tu as besoin de quelqu'un d'assez bon pour te montrer qui sont les bonnes ou les mauvaises personnes pour toi. Bien évidemment, cette personne, c'est moi. Tu le sais ça, hein ?

Il chercha mon regard.

-Oui, je le sais. Désolée j'aurai dû te prévenir avant de déjeuner avec elle.

Mes excuses étaient inutiles et hypocrites. J'avais juste déjeuné avec une personne différente, qu'est ce qu'il y avait de mal à ça ?

Il bougea ma tête puis la sienne pour faire en sorte que ses yeux ambres observent les miens. Son regard était sombre malgré la couleur clair de ses yeux.

Il me fit un rapide baiser avant de se lever et de se diriger une fois de plus vers nos escaliers pour aller dans notre chambre et dormir.

Je ne pouvais pas aller me coucher maintenant car en vu de son humeur, il me forcera une fois de plus a avoir des rapports avec lui. Même si par moment j'osais lui dire non, il attendait patiemment mon sommeil en simulant le siens, pour me pénétrer et se satisfaire. Je n'avais jamais eu de preuves concrètes mais je ne pense pas que les sensations étranges à mon réveil soit anodines.

Après un tel show, j'avais besoin d'un calmant. Le miens s'appelait Vampire Diaries. Cette série arrivait toujours à me réconforter et me calmer. Je l'avais recommencé des dizaines de fois mais je ne m'en lassais jamais.

Un ParadoxeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant