Un Paradoxe

14

Pourquoi me regardait-il tous aussi mal ? J'avais dis quelque chose de mauvais ?

-Euh...Vous allez bien ? Dis-je perplexe

La jeune fille à ma droite regarda Ayden d'un regard apeuré, j'avais dis quelque chose de vraiment mal ?

-C-Comment tu as dis que tu t'appelai ? Me questionna-t-elle désorientée

Elle me fixa en attendant impatiemment ma réponse;

-Je...Je m'appelle Gloria, pourquoi ? Hésitai-je

Ils partagèrent un regard que je ne comprenais pas. Je voulais comprendre. Pourquoi me laissait-il à l'écart ? Pourquoi Ayden le faisait aussi ? Je pensais qu'il était diffèrent pourtant.

Je commençai à m'impatienté, je me levai donc pour partir dans la voiture lorsque la jeune brune m'attrapa par le bras;

-Où tu penses aller là ? M'agressa-t-elle

Pardon ? Pour qui elle se prend
celle-là ?

-Ariana, lache la...Soupira Ayden

La apparement dénommée Ariana me lâcha et continua;

-Notre père vient de mourir et maman est à deux doigts du malaise, tu crois vraiment que tu vas partir comme ça ?

Mon père ? Mort ? Qu'est-ce-qu'elle racontait ? Mon père était à la maison...

La porte devant nous s'ouvrit et laissa place à deux infirmières qui faisaient rouler un lit hors de la pièce. Je devinai alors que c'était sans doute le pauvre père de cette Ariana. Je me penchai vers le corps;

-Oh pauvre monsieur...Vous avez l'air malade. Murmurai-je en caressant le visage de cet homme

Soudain, mon coeur repris un rythme soutenu, je sentis le voile s'évaporer et je sentis comme un marteau qui s'abattait sur moi.

Pas monsieur. Papa.

C'était mon papa.

J'hoquetai violemment face au corps sans vie de mon père. J'hurlai de toute mes forces, je n'étais capable de ne rien faire d'autre. Mon corps me poussait à hurler sans cesse. Ma tête ne fonctionnait plus, plus aucune informations ne pouvaient monter dans mon système nerveux.

-PAS MONSIEUR ! PAPA ! ARIANA ! PAPA ! Tentai-je d'expliquer à ma soeur qui semblait beaucoup trop calme

J'avais beau la secoué violemment, elle ne bougeait pas. Des larmes coulaient le longs de son visage effrayé. Je me retournai vers mon père, car je n'y croyais pas.

Tout cela était une mise en scène. C'est sûr.

-NON PAS PAPA ! RÉVEILLE TOI ! Hurlai-je en continu.

Soudain tout se mit à tourner , ma tête, le sol, les murs.

Bureau.

Ayden.

Appel.

Ariana.

Papa.

Mort.

Mort.

MORT !

Je sursautai violemment lorsque je sentis une vive douleur dans mon cou, comme ci une aiguille traversait ma peau pour se plonger dans mon sang. Je vis progressivement les murs bouger plus lentement et les lumières se flouer de plus en plus. Puis soudain, plus rien.

—————————————————————

-Elle...avant...sûr ?

-Oui...longtemps...ça