Jeu d'échec !?

3.4K 339 103
                                    

Si vous croyez avoir lu une histoire pareille, c'est que vous rêvez. Ça c'est sûr. Parole de BambaPlume.

(Bon régale la team et merci de me lire toujours. Je vous aime.)

N'oubliez de commentez vos ressentis svp. Donnez moi des étoiles aussi si j'en mérite.

(77 619 56 73, contact pour mon groupe watsap.)


Sata

«  L'arroseur arrosé », voilà ce que je suis devenue. Non mais quelle honte.
Ah non!
Sata Anne ne connaît pas la honte.
Je n'ai jamais senti de vergogne en moi et ce n'est pas aujourd'hui que je vais la sentir.
Nonnnnn, mais quelle défaite!?
Je me rappelle même plus de la dernière fois quand j'ai été dans cet état, devant ma coiffeuse marquant des va-et-vient.

Non mais Kara vrai imbécile la.
Ki naka djiek dafma bagne mais dina xamni manlafiy fek.
Douma ko may dara.

(Non mais Kara est d'une véritable imbécilité.
Il ne m'a jamais appréciée mais je ne lui laisserai pas faire.)

« Nonnnnnnnnnn, meerrrrrde, haaaaaaaa. »
(Crie-t-elle, devant la coiffeuse.)

Devant le miroir, elle enlève pour la première fois sa perruque noire afin que son look « à la garçonne » jaune de teinte prenne place.
Elle enlève la tenue rouge que la voisine de Kara lui avait prêtée et a voulu la déchirer mais finalement non.
Elle juge que la tenue est trop belle, chère et pourra soit lui servir d'une belle sape ou bien qu'elle en fasse de l'argent.
(Mdr, Sacrée Sata!.)

Il faut que je trouve un moins de le cogner. Hayayayyyyyyyyy.
(Crie-t-elle encore une fois pendant qu'elle reçoit un appel téléphonique.)

Qui diable m'appelle au moment où je suis archi énervée?

Moi— Kara, supprime cette vidéo.
Toi, tu me connais très bien.
Je veux pas qu'on y arrive à un stade où je devrai reprendre la même scène d'il y'a 9 ans.

Kara— J'ai envie de toi.
S'il te plaît reviens.
J'ai une folle envie de te défoncer.
(Elle le coupe.)

J'ouvre mon armoire et je m'habille puis je m'emballe dans mon décapotable.
Oui oui, je suis véhiculée.
Je ne vous l'avais pas dit.
Je prends un moment de jubilation avant de prendre départ.

Moi— Houhouuuu, Lou bandit di nirol?

(Sacrée bandite!)

Matel— Bandit nirou ko taxul nga donn ko.
Yoor djikoy bandit té diko dieufé mola koy taaxa doon.

(Ressembler à un bandit n'est pas synonyme de l'être.
Il faut agir comme tel pour être considéré bandit.)

Lopez—  Tu te crois déjà bandite?

Matel—  Qu'est-ce qui me vaut avoir franchi les portes du grand et mystérieux président directeur général du port halieutique autonome de Dakar, selon vous?
Ses portes que n'importe qui ne peut franchir.
Hein?

Lopez— Hummmm?
Et si tu venais de franchir les portes d'un allé sans retour?

Matel— Et si vous veniez d'accueillir la destructrice des règles?

Au prix de l'amour, du désir et de la haine  (Chronique sénégalaise) « APADH » Où les histoires vivent. Découvrez maintenant