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Le temps a continué de s'écouler et je suis restée reclus, ne sortant jamais. Cependant, quelque chose d'inattendu s'est produit : Amira et moi nous sommes rapprochées de manière significative. Nous avons appris à nous connaître et à partager beaucoup de choses. Pendant cette année scolaire, nous n'étions pas particulièrement proches, car Amira passait plus de temps avec Leila, Sarah et les autres filles de la classe. De mon côté, j'ai toujours préféré rester à l'écart pour éviter de m'associer à certaines fréquentations.

Mais Amira et moi avons réussi à renforcer notre lien. Elle s'est éloignée de ses copines et s'est également rapprochée de la religion. Elle venait souvent chez moi, ce qui a permis à ma mère de la connaître davantage.

Ma mère : Amira, je tiens à te dire que je t'apprécie beaucoup. C'est la première fois que je vois Amel être aussi proche de quelqu'un depuis Leila.

Amira : Merci beaucoup, tata. Je suis honorée d'être appréciée par vous et j'apprécie également Amel.

Ma mère : et en plus tu a super langage

Amira : mddr c'est grâce à Amel, elle m'influencent dans le bien

Ma mère sert Amira dans ses bras : Bon venais j'ai fais a manger

Ma mère était sincère et elle a vraiment apprécié le lien qui s'était formé entre Amira et moi.

Nous étions entrain de manger quand Amira a proposé une idée pour le lendemain.

Amira : Amel, puisque demain c'est vendredi, est-ce que nous pourrions sortir pour aller à la mosquée, après on mangera dehors et tu dormira chez moi y'aura pas mes frères donc j'en profite mdrr

Amel - Maman ?

Ma mère : C'est une excellente idée, Amira. Je pense que cela ferait du bien à Amel de prendre un peu l'air, elle qui est toujours enfermé dans sa chambre . En plus elle a besoins de s'acheter d'autre habits maintenant qu'il fait chaud.

Kahina : Moi aussi, je veux venir !

Zaïna : Et moi aussi, j'aimerais bien !

Ma mère : Non vous avez encore école vous et vous des petites pour sortir.

Zaïna : vas-y ça se fait pas

Ma mère : bon laissez les profiter à deux

Amira : Merci beaucoup, tata.

Le plan était donc décidé. Le lendemain, nous sortirions pour aller à la mosquée manger et faire du shopping, puis nous passerions la nuit chez elle. Ma mère était d'accord pour cette journée spéciale, mais elle était encore un peu hésitante concernant la nuitée.

Ma mère : Amira, es-tu vraiment sûre que tes frères ne seront pas là ? Je veux m'assurer qu'il n'y ai pas d'homme.

Amira : Je te le promets, tata. Mes frères ont prévu de dormir chez leurs amis, donc il n'y aura personne d'autre chez moi. Tu n'as pas à t'inquiéter.

Ma mère : D'accord, si tu en es certaine, je te fais confiance. J'espère que vous passerez une belle soirée toutes les deux.

Nous étions toutes excitées à l'idée de cette journée spéciale.

Après avoir débarrassé la table, Amira et moi nous sommes dirigées vers ma chambre. Nous avons décidé de lire des livres sur l'islam. Un passage en particulier a attiré mon attention. Je l'ai partagé avec Amira :

Moi - Écoute ce passage, Amira. Il nous invite à réfléchir profondément

Je commence à lire : « Il y a une question qui demande mur réfléxion : 'Suis-je prêt(e) à rencontrer mon Seigneur si je venais à mourir maintenant ?' La mort est inévitable, elle peut arriver à n'importe quel moment, sans prévenir. Mais souvent, nous nous illusionnons en pensant que nous avons encore du temps devant nous. Nous repoussons nos bonnes actions et nos aspirations spirituelles, convaincus que nous pourrons y songer plus tard. Mais combien de personnes ont perdu leur vie sans s'y attendre, sans être prêtes à faire face à leur Créateur ? »

Chronique - Entre Deux Mondes : Amel et Kaïs, Quand l'Amour Brise les PréjugésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant