𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 12 : 𝐏𝐨𝐤𝐞𝐫

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EMMA

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EMMA

18 juin, 19 heures.

Après avoir fini l'entraînement, nous avons passé la fin de l'après-midi à faire des jeux de société dans la maison. Dehors, il pleuvait des cordes. On pouvait entendre les grosses gouttes d'eau s'écraser violemment sur le sol. Le bitume brille sous la lumière des lampadaires, reflétant la silhouette de la maison. Je me suis fait écraser à leur jeu de carte, et ils sont bien contents de ne pas avoir pris une raclée de ma part, sinon je pense que cela aurait brisé leur égo surdimensionné.

Bougez-vous et venez autour de la table, j'dois vous parler, informe Elyo d'un air sérieux.

Elyo, qu'est-ce qu'il se passe ? Demande Tony, curieux.

J'ai une mission pour vous, commence-t-il. J'ai reçu des informations indiquant qu'un membre important d'un cartel de l'autre côté de la frontière se rend ce soir dans un casino pour un échange d'armes.

Et comment ça va se passer ? questionne Tony.

J'en sais rien, lâche-t-il comme une évidence.

Donc tu nous demandes d'aller dans un foutu casino pour aller voir un mec qu'on connait pas ? fit Enzo.

— Exactement.

Génial, je suis partant.

Je le regarde les sourcils froncés, ces mecs se jettent vraiment dans la gueule du loup dès qu'ils le peuvent.

Tant mieux, il me faut le plus d'hommes possible à mes côtés au cas où les choses dégénèrent. Angelo, tu restes ici pour surveiller la baraque, il y a des hommes postés tout autour de la maison, mais je veux que quelqu'un me prévienne s'il se passe la moindre chose, et je te fais confiance sur ça. Aaron, Tony, Marcos, Enzo, quant à vous, allez mettre votre plus beau smoking.

Désolé Elyo, mais je dois rester là, commence Aaron, je dois veiller sur Emma.

Qui a dit qu'elle ne serait pas de la partie ?

— Comment ça ? m'exclamai-je dans un hoquet de surprise.

C'est trop dangereux pour elle, explique mon ancien professeur, elle ferait mieux de rester ici.

— Elle fait désormais partie du gang alors, elle devra bien un jour se mêler à une situation compromettante. Et j'ai décidé que ce serait aujourd'hui, explique-t-il de son éternel sourire au coin des lèvres. Elle sera plus en sécurité à nos côtés qu'ici dans tous les cas.

L'homme hoche la tête, comprenant que notre chef avait probablement raison.

Sauf que je n'aie pas de tenue, dis-je en hochant les épaules.

ÁNGEL CAÍDO [ PREMIER JET ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant