𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 4 : 𝐑𝐞𝐧𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞

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EMMA

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EMMA


Quelques heures plutôt...

C'est enfin le moment où je vais découvrir l'endroit où se rend notre professeur chaque soir. C'est une sorte de petite aventure en solo puisque ma meilleure amie ne sera pas présente pour ma petite escapade. Je ne lui aie pas informé de ce que j'allais faire, alors elle ne se doute de rien. J'ai déjà préparé mes affaires depuis une trentaine de minutes dans le plus grand silence afin de ne pas réveiller Cassidy qui est dans un profond sommeil. Plus les minutes passées, plus je me demandais si c'était vraiment une bonne idée. Mais je ne peux me retenir, il fallait que je sache ce qu'il cachait. Et puis même s'il voit juste une femme en dehors de notre voyage scolaire, au moins, j'aurais la conscience tranquille et je n'aurais plus besoin de savoir où mènent ses petites balades du soir.

Le bruit que j'attendais avec impatience depuis déjà plusieurs minutes arrive enfin jusqu'à mes tympans : celui des portes grinçantes de l'ascenseur.

Je m'empresse donc de posé mon sac sur mes épaules, d'attraper la poignée avant de baisser lentement le loquer. Un premier regard en arrière afin de vérifier si mon amie ne s'était pas réveillée, puis un second regard dans les couloirs pour m'assurer que personnes n'était présent.

Retour au présent...

-Tu n'avais pas à lui foutre une arme sur la tempe, hurla une voie masculine.

Il me faut un certain temps pour me rendre compte de ce qu'il se passait. Mes yeux sont toujours clos, je ne peux donc pas voir les personnes se trouvant autour de moi.

 À qui appartient cette voie qui me semble si familière ?  

Je me force à me remémorer ce qui s'est passé. Cette nuit, je suivais mon professeur. Je me rappelle seulement d'une grande villa blanche dans laquelle il a pénétré.

Je croyais pouvoir retourner à l'hôtel, pensant qu'il allait seulement chez des amis à lui. Pourtant, j'ai compris que ce n'était pas le cas lorsque j'ai senti un métal froid sur la peau de ma nuque suivit de la voie grave d'un homme qui m'avait donné la chair de poule.

Maintenant, ce n'est pas dans le lit du bâtiment dans lequel nous séjournons que je suis allongée, mais bien dans un canapé très confortable dans un endroit qui m'est inconnu.

Mes pieds pendaient dans le vide puisqu'ils dépassaient du canapé, la légère couverture posée sur moi me tenaient au chaud dans cette pièce remplie de l'air frais du soir.   

Mes narines sont emplies par l'odeur des mégots fumés plutôt.

Après un certain moment d'hésitation, mes paupières s'ouvrirent enfin mais sont aussitôt aveuglées par la lumière vive pendante au dessus de moi qui illuminait la pièce.

ÁNGEL CAÍDO [ PREMIER JET ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant