Chapitre 1

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Je m'appelle Lilith Black. Je suis une lycéenne comme une autre, mais j'ai mes propres rébellions. Je m'emporte facilement contre ceux qui m'énervent, et je suis amoureuse d'un garçon.
Il connaît ma vraie nature, celle d'une fille « mauvaise », la pire qui soit. Pourtant, il ne s'intéresse pas à moi. J'ai des yeux bruns, des cheveux bruns avec des mèches mauves foncées.

Ce garçon est parfait : il a de bonnes notes, il est intelligent, beau, et son caractère est difficile. J'ai tellement redoublé de classes que, à dix-huit ans, je suis toujours au lycée... Vous imaginez ? J'aimerais un jour qu'il me regarde avec des yeux remplis de désir, mais c'est un rêve, rien de plus. Il y a plein de filles autour de lui, mais dès que je me montre, il fuit.

La cloche sonne. Je suis épuisée. Je vais sécher quelques cours. Je me dirige vers la bibliothèque, et il n'y a personne. Je m'allonge sur une table et, sans difficulté, je m'endors. Bien sûr, avant, j'ai claqué la porte. Le vent se lève soudainement, et mes cheveux se balancent, caressant mes épaules et mon visage au rythme de l'air.

Je me réveille et jette un coup d'œil dehors. La nuit commence à s'installer. Je m'apprête à partir, mais un bruit me stoppe. Je regarde autour de moi et vois un livre par terre, ouvert.

- Exaucer un vœu -

"Oh ! C'est génial !" Je ramasse le livre et le mets dans mon sac. Je rentre chez moi, dans mon appartement. Je dépose mon sac dans ma chambre, puis mange une pomme verte — ma préférée. Je prends le livre et commence à le lire.

- Exaucer un vœu -

"La vie est dure, tu veux qu'elle soit facile ? Alors fais un vœu."

Dessine un pentagramme sur le sol devant ta fenêtre et récite la formule.

"Et dis-moi ton vœu le plus cher."

Je finis ma pomme et commence à dessiner le pentagramme avec de la craie devant la fenêtre de ma chambre. Mon appartement est toujours en ordre. Je regarde la formule, l'écris sur une feuille. À vrai dire, je ne comprends rien à cette formule, mais je m'en fiche. Je veux que mon vœu s'exauce.

Je m'assieds au centre de la formule, sur le sol, après avoir ouvert la fenêtre. Je fais attention à ce que ma jupe noire à carreaux rouges ne remonte pas avec le vent. Je récite la formule et dis mon vœu à voix haute.

- Je veux qu'Harry tombe amoureux de moi, dis-je, en pensant à lui.

J'attends, mais rien ne se passe.

- Voilà, c'est comme je l'ai dit, il n'y a rien.

Je cherche le livre. Je l'avais pourtant laissé sur mon lit. Mince, je ne peux pas le perdre, je n'ai pas d'argent pour le payer. Je fouille partout dans ma chambre, mais il n'est pas là. Peut-être que je l'ai laissé au salon. J'ouvre la porte, mais je sens quelque chose derrière moi et je referme la porte précipitamment. Je me retourne.

Surprise, je vois un monstre devant moi. Il a des cornes, des cheveux sombres, une beauté diabolique, et des yeux sombres. Il a des ailes noires. Je recule, mais la porte m'en empêche.

- Alors c'est toi qui m'as appelé ? demande-t-il d'une voix calme.

La formule... c'est lui, celui qui doit exaucer mon vœu. Je prends mon courage à deux mains et acquiesce.

- Alors, quel est ton prix ? dit-il en avançant dans ma chambre.

- Un prix ?
- Oui, en échange de ton vœu, sourit-il.

- Je ne sais pas...
- Humm... Donne-moi ta vie, propose-t-il en s'asseyant sur ma fenêtre.

Je suis choquée. Ma vie... Je le regarde dans les yeux. Il sourit toujours.

- Je ne sais pas...
- Tu ne tiens pas tant à avoir un peu d'amour ? dit-il en souriant. Bon, si c'est comme ça...

Il s'apprête à partir, mais je ne veux pas le laisser partir.

- Attends ! dis-je précipitamment. Je... j'accepte. Prends ce que tu veux. Je suis prête à assumer.

Il se retourne et sourit de plus belle.

- Alors, tu es à moi. Il s'approche de moi, et je ne comprends pas ce qu'il veut dire, mais j'acquiesce. Il sourit et dit : Ton vœu est exaucé.

Je souris. Enfin, mon vœu est exaucé. Mais soudain, il me plaque contre la porte et passe sa jambe entre les miennes. Je pousse un cri.

- Ton corps m'appartient, et je fais ce que je veux avec, dit-il en glissant ses doigts chauds entre mes jambes.

Je ne peux m'empêcher de gémir. C'est tellement bon. Mais je n'ai jamais eu de "première fois". Il sourit.

- Aucun homme n'a le droit de prendre ta virginité, il m'appartient, dit-il en me lâchant.

Je tombe au sol, essoufflée. Comment savait-il ? Qui est-il ?

- Qui es-tu ? dis-je en le regardant partir.

- Le diable, sourit-il avant de disparaître.

Enchaînée...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant