Chapitre 2: Amara

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J'avais pris la précaution de travailler dans un macdo assez loin de mon lycée pour n'y croisé personne mais quand la bande de Félix débarqua a 3 heures de l'après midi j'ai compris que ça n'avait servi à rien. A leurs entré dans le macdo, ils poussèrent tous ceux sur leurs passages pour s'asseoir a une table de cinq. Félix arrivait en marchant derrière eux l'air de se demander se qu'il faisait ici. Et se fut lui qui commanda. Je le vis s'approcher de la borne derrière laquelle je me trouvais. "Tu ne peux pas aller à une autre borne" pensais je . Mais ça ne changea pas grand chose puisqu'il se tenait déjà devant moi. De près il était plutôt mignon. Tout en prenant sa commande, je le détailla des pieds à la tête. Ça peau bronzée s'accordait avec ses cheveux bruns et ses yeux verts. Il portait sur lui une veste en jean par déçu un tee-shirt noir. A ses pieds on pouvait y voir des converses bleu marine. Lui n'avais pas l'air de me reconnaître. Après tout c'est vrai qu'au lycée je traînais souvent toute seule, pour pas se mentir je ne traînait jamais avec d'autres personnes. Je me contentait de les observer. On apprend beaucoup de choses rien qu'en observant. Comme le fait que romain se trimballe avec un sachet de drogue. Je le voyais rire à leur table avec son sachet, ce qui n'annonce rien de bon. Félix n'avait pas l'air de l'avoir vu. Il repartit vers sa table à la fin de sa commande. Un serveur le apporta leur menu et il mangeère dans le silence. Je n'arrivais pas à les lâcher des yeux. J'avais un mauvais pressentiment. Après avoir fini de manger, ils repartaient déjà vers leur voiture garé devant l'enseigne. Sur un coup de tête je me suis précipitée vers la mienne garé derrière le macdo. Une fois ma voiture en route j'observai la route afin de voir quand est ce que leur voiture apparaîtrait sur la route.
Quand j'appercu la 2008 jaune moutarde s'engager sur la route je mis un coup d'accélérateur. Je les ai suivis à peine une quinzaine de minutes quand la voiture commença a accélérer. Les bâtiments avaient laissé place à de nombreux arbres du côté droit de la route mais du côté gauche on pouvait y voir un ravin. La route était déserte. La barre de la voiture passa les 170km/h alors que la 2008 continuait a avancé. Je ne pouvais pas allé plus vite. Je ralentis pendant que la voiture devant s'éloignait. Mais une biche sorti du bois. Je n'eu pas le temps de comprendre se qui se passait que la voiture jaune dévia dans le ravin et enchaina plusieurs tonneaux avant d'arriver en bas du précipice dans un boucan de ferraille.
Avec hésitation, j'ouvris ma portière, avança de quelques pas pour m'approcher du bord afin d'apercevoir les dégâts. De nombreux débris était étalé a plusieurs endroits juqu'a la carcasse de la voiture. Doucement, je commença a descendre la pente raide. Un morceau de débris avec une forme étrange retenue mon attention. Plus je m'approchai, plus elle prenait forme. Ce n'était pas un débris mais un corps. Le corps gisant de romain, un élève de la classe. Il était la, a quelques pas de moi, étandu, raide, mort. Ses yeux fixais le vide. Mes jambes lâchèrent sous cette vision morbide. Des larmes coulait le long de mes joues. Mon regard tomba sur se qui restaient de la voiture. Il fallait que je vois si l'un d'entre eux avait survécu. Secoué de sanglot je m'approchai de la voiture accroupi afin de ne pas tombé. Une fois assez près, on pouvait y voir 4 corps immobiles dans la voiture. Le conducteur de la voiture n'avait que ses jambes dans le véhicule, le haut de son corps avait traversé le pare-brise. A côté de lui le siège était vide seul des bout de verre s'y trouvaient. A l'arrière de la voiture,l'un d'entre eux avait le visage en sang, le passager du milieu, Georges,un élève de la classe supérieure gisait sur le sol de la voiture. Le plus près de moi était Félix. Son visage était couvert de griffures et des bleus s'y formaient déjà . Une large coupure traversait son bras duquel s'écoulait du sang. Paniqué je sorti mon téléphone et me précipita pour appeler des secours.
- allo, qui est a l'appareil ?me demanda une voie de femme
- allô? répéta-t-elle
- j'ai besoin d'aide...dis-je dans un murmure a peine audible.
-madame ou êtes vous ?
- une voiture est tombée du ravin...
- savez vous combien de passagers étaient a bord ?me questionna-t-elle toujours aussi calme.
- ils étaient cinq je... Je crois qu'ils sont morts... Ma voix se brisa et la vision se floutait.
-je vous envoie des secours madame.
Pouvez vous vérifier leurs poux ou sons ils trop loin pour vous ?
Mon regard se posa sur leurs corps. Autour de moi le silence régnait a part la voix de la femme qui continuait a me parler.
- je crois que je peux le faire...dis- je entre deux senglots
Ma main se posa sur la poignée de la porte arrière mais elle refusa de s'ouvrir.
- la poignée ne s'ouvre pas ! Mes mains tremblaient et mon corps était secoué de spams. Le téléphone tomba par terre. D'un dernier effort je tira d'un coup sec sur la portière qui s'ouvrait brusquement me projetant par terre. A quatre pattes je m'approchai du corps de Félix. Je posa ma main sous son nez avec espoir. Un fin courant d'air frappa ma main. Affolé je saisis mon téléphone ou parlais toujours là dame.
- je crois qu'il est vivant ! m'écrivais -je
- d'accord madame, les secours arrivent tenez bon.
J'attendais durant de longue minute l'arrivée des secours en tenant la main de Félix et lui chuchotant des paroles d'encouragement dans l'espoir qu'il m'entende.
Le bruit des sirènes résonna au loin s'approchant de plus en plus.
Une main se posa sur mon épaule.
- on va prendre le relet, ce que tu as fait est très courageux.me dis un pompier.
Un autre m'emmena dans un camion et me posa une suite de questions dont je n'ai qu'un vague souvenir. Je ne voyais que les secours qui évacuent Félix et les autres garçons... La dernière chose que je vis c'est les ambulances partir accompagné du bruits des sirènes.

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