Chapitre 3: Amara

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-Ta chambre sans le renfermer.me dit ma mère en ouvrant la porte de ma chambre.
Exaspéré, je me cachais sous ma couette attendant qu'elle parte. Mais c'est pas raisonnai toujours dans ma chambre. Le bruit des volets qu'on ouvre me fait sortir le bout de mon nez. Ma mère,les mains sur les hanches, s'approcha de mon lit et s'assit à côté de moi.
-Ça fait deux jours que tu es là ma chérie... Commença-t-elle
-Oui je sais, mais si tu avais vu tous se que j'ai vu tu ne me dirais pas ça. La coupais-je secment
- écoute, je sais que ça a été dure mais tu es toujours là et tu ne peux pas passer ta vie dans cette chambre. Il faut que tu te reprenne.
Elle attenda quelques minutes une réponse de ma part mais voyant que je ne contait pas répondre , elle me tendit une lettre.
- c'est quoi ?
- tiens ouvre et tu verras.
Avec difficulté, je réussi à ouvrir cette fichue lettre.
- mais ce n'est que l'adresse de l'hôpital! Dis-ne en observant le simple bout de papier ou on pouvait y voir l'adresse écrite de fin lettre bleu azur.
-oui, l'hôpital ou se trouve Félix, le jeune garçon que tu as sauvé.
- je ne comprend pas...
Je me trouvais dans l'incompréhension la plus totale.
- tu dois l'aider il est dans le coma. C'est toi qui a été choisi pour veiller sur lui Amara.
- quoi? Pourquoi moi ?
- tu es la plus proche. Si tu ne te sens pas d'y arriver tu n'es pas obligé tu le sais, n'est ce pas ma puce ? Dit-elle en me caressant le haut de la tête.
- non je peux le faire !
D'un bon je sorti dans mon lit, pris des affaires au hasard dans la grand armoire et couru jusqu'à dans la salle de bain laissant mère seul dans ma chambre.
En voyant mon reflet je compris l'inquiétude de ma mère. N'importe qui en me voyant prendrait peur. Mes cheveux étaient bien trop gras et de longue cernes violette s'étendait sous mes yeux bleu. Jetant mon pyjama rempli de tâche et de poil de mon chat Maurice dans la panière a linge sale, je pris une rapide douche chaude et enfila mes vêtements. Sans attaché le lacet de mes Converse Vertes, je parti en claquant la porte d'entrée sans un regard derrière moi.
Durant plusieurs minutes je cherchais la chambre de Félix qu'une gentille dame avait pris la peine de m'indiquer. Quand enfin je trouva la bonne prote, ma main resta suspendu au dessus de la poignée. Comment prendrait-t-il toutes les informations que j'allais lui révéler ?
Je ne peux pas arrivé comme ça et lui dire que je suis sa gardienne. Mais a vrai dire, si se n'est pas moi se sera quelqu'un d'autre.
Avant de pouvoir changer d'avis, j'ouvris brusquement la porte bleu de sa chambre.
Ses yeux me fixėrent surpris de ma présence ici.
Je commença à débrancher les tubes qui le reliaient aux machines de l'hôpital. Le bruit constant des machines me tapait déjà sur le système alors que je venais d'arriver.
Je l'aida a se relever et je compris a son regard qu'il s'étonnait que j'arrive à le porter.

..........

Je l'ai bien vu, Félix a eu du mal a comprendre tout ce que je lui ai dit. J'ai essayé d'être là pris claire sans partir dans des explications trop longue. Après mes explications ses yeux se perdirent dans le vide.
Puis d'un coup il me demanda de sortir.
Ma mère m'avait déjà expliqué que chaque personne réagit différemment.
Ils y en a qui ont besoin d'espace afin d'intégrer les informations qu'on leur partage, d'autres encore font comme si tout allait pour le mieux alors que leur monde vient de s'écrouler sous leur pied.
Mais quand on a plus de sol pour marcher, on sombre. De plus en plus profond. Petit à petit, il faut en construire un nouveau, ça peut prendre du temps mais on finit par y arriver.
Je crois que Félix fait partie de cette catégorie.
Quand il se mit à courir, je le suivi sans parler. J'ai d'ailleurs eu beaucoup de mal a le suivre. Je crois que courir est l'une des choses que j'aime le moins et pour lequel je ne suis pas doué.
Mais je l'ai fait pour lui.
Parce qu'il avait l'aire d'en avoir besoin.
Les maisons défilaient laissant place aux champs et aux arbres.
Félix maintenait un rythme soutenu que j'avais du mal a suivre. La nuit tombait et les étoiles commençait à se voir.
Il se lessa tombé dans l'herbe du bord du champ.
Il me fallut quelques minutes pour l'atteindre et a mon tour je pu savouré le plaisir de m'alongé après un effort intense.
L'herbe piquait mon dos a travers mon tee-shirt bleu. Un rapide coup d'œil sur ma tenue me confirma que j'aurai du jeté un œil aux affaires que j'avais pris au hasard dans mon placard.
La lune éclairait d'une douce lumière blanche le visage de Félix.
Il faut dire qu'il est vraiment craquant quand même...

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