Chapitre 7 : Félix

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Amara me lâcha dans les couloirs du lycée pour aller à son cours de physique-chimie . Il faut dire qu'avoir physique-chimie en première heure. Ce n'est pas une chance . Les derniers élèves se sont engouffrés dans leur classe respectives . Figé au milieu du couloir, les bras le long du corps. Je ne savais pas quoi faire . Par où pourrais-je commencer? Cela faisait déjà deux jours que je logeais chez Amara et il faut avouer que je n'avais pas fait grand-chose jusqu'à maintenant. Mon esprit commençait à divaguer. Sur un coup de tête. Je prie la direction de l'hôpital de la ville. Il se situait à environ 6 km du lycée . Ça me laisse le temps de bien me défouler.

Un rapide tour sur le site Google de l'hôpital me confirme qu'on peut rendre visite au patient toute la matinée. J'enchaîne les virages et les ronds-points qui se succédaient sans que j'y fasse attention . Je n'entendais pas le bruit de la circulation. Mon esprit était ailleurs. Malgré le froid de ce début de janvier, je courais en t-shirt parmi les passants habillés d'épais anoraks. La chaleur provoquée par ma course rouissait mes joues à moins que ce soit l'air glacé de cet hiver. Je n'ai aucun souvenir de l'accident. Pourtant je n'arrêtais pas de m'imaginer le corps sans vie de Romain qui me hantait nuit et jours. Mettant les images de son corps sans vie dans un coin de mon esprit je continua ma course. Il fallait que je vois les garçons.

Un détail me traversa l'esprit. Ils ne peuvent pas me voir. Je suis dans le coma, au temps dire que je suis quasiment mort. Les larmes me montèrent aux yeux . Le paysage se troubla. J'essuyai d'un mouvement de bras les larmes qui me brouillait la vue. L'hôpital apparaissait au loin.  Je m'assis sur la pelouse qui bordait le trottoir devant l'hôpital. Tout en observant l'imposant bâtiment qui me couvrait de son ombre, je reprenais mon souffle avec difficulté. Prenant appui sur mes mains, je me relevait afin de ne pas dépasser l'heure des visites. J'en du mal a trouver leurs chambres.

La première que je trouvais fut celle de  Georges. Au début je ne l'ai pas reconnu a cause de tous ses pansements qui couvrait une bonne partie de son visage.  Nos regards se croisèrent un court instant avant qu'il se concentre sur la contemplation de la baie vitrée. Pendant quelques secondes j'ai cru qu'il me voyais, il m'a fait espérer. Mais son manque de réaction montrait qu'il ne pouvait pas me voir. Dans un coin de la chambre était installé un fauteuil. Je m'assis lourdement dedans tout en me disant qu'il était très inconfortable. Face aux silence de Georges je ne savais pas quoi faire. Les points serré, la gorge nouée, je l'observait dans le silence le plus complet. Ne sachant pas quoi faire d'autre je continuais se pour quoi j'étais venu. Le deuxième chambre fut celle de Tom.

La main s'arrêta sur la poignée en entendant le voix de deux personnes :
 
- Tu penses qu'il pourrait en parler ? Entendait- je sans reconnaître a qui appartenait cette voix trop grave pour être celle de Tom.

- Je sais pas merde ! Dans tout les cas il n'es pas prêt de se réveiller. Pour l'instant Georges et Alex ont fermé leurs gueules .

- tu es mal si il se réveille...

- mais tu crois que je ne le sais pas ? Je ferais tout pour pas qu'il se réveille!Hurla une voix que j'identifie comme celle de Tom.

Sur le coup je n'ai pas compris. Mais c'était très clair, il parlait de moi. Tom, mon meilleure ami étai près a tout pour pas que je puisse me réveiller...
Je bouillonnait de rage. Les points serré j'ai quitté l'hôpital sans prendre la peine de rendre visite à Alex aveuglé par la colère. Mes joues chauffait sous le coup de celle si. Comment pouvait-t-on espéré que son meilleur ami ne se réveille pas ? Non enfaite, il ne me considérais même pas comme son meilleur ami. Avec qui parlait-t-il ? J'aurai du rentrer pour voir, j'ai vraiment été idiot...

Et maintenant je vais devoir attendre 6 moix avant de me réveiller. C'est bien trop long ! Ils faut que j'aide les autres alors qu'ils ne font rien pour moi. C'est toujours comme ça. On aide les autres mais eux ne feront même pas la moitié de ce que vous avez fait. C'est la nature de l'être humain. Ils sont égoïste, colérique manipulateurs, menteur et ... Le visage d'amara apparue dans esprit. Elle n'était pas comme ça. Enfaite je n'en sais rien . Il faut que je la vois.  Mais la journée n'est pas fini et elle est encore en cours. Dépité, je suis rentré seul chez Amara. Ça mère travaillais en télétravail dans le bureau. Sans faire de bruit je suis monté dans la chambre qui m'était habitué. Je me suis laissée tombé lourdement sur le matelas et sans m'en rendre comj'ai fini par m'endormir dans un someil emplie de cauchemar.

J'aurais sûrement dormis plus longtemps si la porte d'entrée n'avait pas fait autant de bruit en se refermant.  Aveuglé par la lumière j'aurais presque pu voir quelqu'un entrain de m'observer. Mais le temps que je cligne des yeux et la silhouette s'était évaporée.

6 Mois Pour Vivre Où les histoires vivent. Découvrez maintenant