Chapitre 8

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La panique avait pris la villa d'assaut.

Après ce coup de feu, le silence avait envahis les lieux jusqu'à ce que le blessé ne soit déclaré et que la colère prenne les rangs dans une sorte de frénésie mortelle.

On entendit le vent passer dans les arbres, faisant bruisser les feuilles, même les oiseaux avaient arrêté de crier dans le ciel. Puis, on entendit les pistolets se charger et se braquer les uns sur les autres.

- Boss ! s'écria Suan en voulant s'approcher de Ja, mais ce dernier leva une main pour l'en empêcher.
- Patron ! 
- Ça va. gronda Ja, touché au flanc.

Son père se tenait devant lui, le canon du pistolet, fumant d'avoir tiré sa balle sur son propre fils.

Le jeune homme était blessé mais refusait de se laisser avoir par ça. Il restait debout, soutenu par sa canne, pour ne pas tomber car la douleur était vraiment difficile à supporter, mais il pensait à First, quelque part, subissant la fureur de son père.

Cette image de son aide, défiguré et quasi mort alimentait sa rage au point qu'il sente l'adrénaline empoisonner ses veines et faire bouillir son sang. Si il voyait encore, il enfoncerait son regard menaçant dans celui de son père et le tuerait avec, mais un sourire sadique étira sa bouche.

- Pourquoi tu souris ? gronda le mafieux surpris, reculant d'un pas.
- Tu tire sur ton fils, devant un gosse ? C'est une nouvelle façon d'éduquer tes enfants ? Tuer pour montrer comment tu es réellement. Vois-tu, Nong, c'est parce que je ne vois plus que notre père m'a abandonné, tuant sa femme pour se remarier et t'avoir, pour cacher la honte que j'étais devenu pour lui.

Le jeune garçon, accroché à la jambe de son père était si pétrifié qu'entendre cette révélation après avoir vu son père tirer devant lui sur une personne handicapée, lui retourna l'estomac. Il se mit à se faire pipi dessus tant la peur avait pris possession de son esprit.

- Je sens une odeur, déclara Ja. Tu as peur petit frère ? Assure toi que, maintenant que tu sais ce qu'il fait et comment il travail, tu arriveras à ne pas devenir comme moi et lui faire honte.
- Chéri ! s'écria une femme qui se figea sur le perron. J'ai entendu un coup de feu et- Ja ?
- Madame.
- Que ce- oh mon dieu, mais qu'est-ce qu'il ce passe ici ? Ja tu vas bien ?
- Inutile de vous inquiéter pour moi, reprenez votre fils et rendez-moi ce qui m'appartiens.
- De quoi parles-tu ?
- First. Je sais que père et le sien se sont associé pour me blesser en se vengeant après m'avoir escroqué de l'argent il y a deux ans. Il a, tout comme père, mis son propre fils à la rue et maintenant cherche à se venger en le torturant ici. Je suis venu récupérer ce qui m'appartient.

La femme ne comprenait pas, mais un regard vers son époux lui fit comprendre que lui n'était pas surpris qu'il ai tout deviné. Ce qui devait le surprendre était cette invasion chez lui.

Un homme assez grand, puissant et sombre s'approcha de Ja. Le père de ce dernier se raidit en découvrant le visage de son nouveau locuteur.

- Me-Mesakogwen.
- Savoir que nous sommes ici n'a visiblement perturbé personne. dit froidement Ohm. Ja ?
- Je veux juste le récupérer, mais je peux le faire. Je n'ai plus rien à perdre.

Ja sortie son couteau de sa canne et trancha la gorge de son père.

- NON ! cria la femme en se précipitant vers son mari, mais une arme se pointa sur elle.
- Reculez. ordonna Ohm.
- Pourquoi ? Pourquoi as-tu fait ça ?
- Pourquoi ? Vous connaissez déjà la réponse. Trouvez- le !

Les hommes s'éparpillèrent, ils connaissaient sa localisation, mais Ja avait peur d'arriver trop tard ou de ne pas pouvoir tenir jusqu'à ce qu'il le retrouve.

My Eyes, Your Heart [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant