Chapitre 9

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Je cours dans les couloirs du château et recherche une bonne cachette, bien que je sais que Caïus me trouvera en un rien de temps.

Je tente d'ouvrir une porte mais celle-ci ne s'ouvre pas, je tente à nouveau sur une autre mais le scénario ce répète.

« Comment on peu avoir un grand château et avoir des portes condamnées ! »

Je soupire et continue mes recherches.

- Tic...tac, tic...tac, l'heure tourne petite souris ! Résonne la voix de Caïus au loin dans les couloirs.

Je souris et mord ma lèvre, mon corps entier frissonne d'excitation et de stress, il faut absolument que je trouve une cachette. Je trottine quelques minutes et tente à nouveau s'ouvrir une porte.

« YES ! »

J'entre dans la pièce et referme doucement la porte, mais regardant la pièce où je me trouve je me rend compte que je viens d'entrer dans l'une des buanderies du château.

« De toutes les pièces il fallait que je tombe sur celle-ci. Bravo Eileen ! »

Je soupire et observe attentivement la pièce.

« Bon où est-ce que je peux trouver une cachette ? »

En regardant le meuble de rangement une idée me viens à l'esprit.

« Connaissant Caïus il me piste sûrement à l'odeur, celle des produits chimique devait couvrir la mienne »

Je tente le tout pour le tout et me dirige vers le meuble, il semble être assez grand pour que je m'y glisse à l'intérieur. Je pousse les produits ménager un peu plus loin dans le meuble et me contorsionne pour y entrer et m'y asseoir avant de refermer la porte, puis j'ouvre un bidon de javel pour brouiller, je l'espère, son odorat.

Des pas lent résonnent dans le couloir juste derrière la porte, puis la poignée de la porte s'enclenche...

Flashback

- Mais où est-ce qu'elle peut bien se cacher ? Demande mon père.

Je glousse en l'entendant grommeler l'air faussement agacé.

- Peut-être sous le lit ? Ah non elle n'y est pas. Dit-il à nouveau.

Je lâche un petit rire amusé et plaque mes mains sur ma bouche pour pas que mon père me trouve.

- Il mio uccellino ? Dove ti nascondi? Demande mon père en chantonnant. Ah ? Je crois que j'ai entendu quelque chose.

Mon coeur bat la chamade quand j'entends mon père ouvrir un placard juste à côté du mien, mais il lâche un grand soupire désespéré en ne me trouvant pas.

- J'abandonne elle est bien trop forte. Dit-il.

Je glousse fière d'avoir gagné encore une fois, puis je dors de ma cachette.

- Je suis là papa ! Dis-je en souriant.

- Tu étais juste sous mon nez ?! Tu es trop forte mia piccola principessa ! S'écrit-il en riant tout en me prenant dans ses bras.

- Henry ! Eileen ! Vieni ! Nous appelle ma mère.

- Je crois que ta mère à fini les crêpes. Dit mon père.

Je crie de joie en levant les points en l'air sous le rire de mon père puis nous descendons au rez-de-chaussée.

Fin Flashback

« Eternity will NEVER be enough »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant