je n'étais plus moi(13)

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Eren

Je ne suis pas retournée en cours le reste de la semaine, j'étais trop brisé pour faire face à tous le monde. Mon colocataire essayé tant bien que mal, de me refaire réagir en s'excusant, essayant de ce faire pardonner inlassablement son comportement mais je n'avais plus rien à foutre. Il m'avait totalement détruit face à son comportement, il le savait plus que quiconque comment j'étais, il savait pertinemment qu'il suffisait qu'on en parle mais il a fait dans son propre intérêt à lui-même. Ce que je ne supporte pas c'est après avoir partagés énormément de choses depuis le collège, il se soit comporté comme si je n'avais jamais existé à ces yeux. Donc tous ce qu'il me disait pendant toutes ces années n'était que des mensonges. J'ai eut tellement de difficulté à retrouver une confiance aveugle en quelqu'un seul Lévi m'a redonner cette espoir de continuer à vivre. Je m'étais toujours demandé pourquoi ce jour là, le jour de l'accident de mes parents, je n'avais pas simplement perdu la vie comme eux mais je n'avais obtenu aucune réponse. Mes larmes coulent inlassablement comme si je me vidé chaque jour, chaque nuit de toutes cette douleur qui me compressé à chaque fois que j'y pense. Mes amis m'ont appelés plusieurs fois,s'inquiétant de ne pas me voir à l'université. Sa fait trois jours que je n'avais pas remis les pieds en cours et sa m'étais complètement égale. J'aurais voulut que mes parents sois là pour me conseillé, me câliner dans ces moments là, la tendresse d'une mère me manque, la bienveillance d'un père aussi. Je n'aurais jamais cru un jour connaître ce passage d'être brisé par la personne que l'on aime et là je le vis sans pour autant s'estomper. Je ne pensais pas que c'était aussi douloureux, le fait d'aimer ou plutôt de ne pas être accepté par celui que notre cœur à choisit.je trouve sa stupide. Armin m'a déposé mes cours , j'ai tous fait pour qu'il ne se rends compte de rien. Il m'avait même dit qu'ils avaient tous posé la question à mon coloc , il leurs à simplement regardé froidement sans rien d'autre. Je pense qu'ils se doutent que quelque chose c'est passé entre nous mais sachant pas vraiment ce que c'était, ils restent à l'écart jusqu'à qu'on veuille bien leurs donnés la raison. J'avais décidé de retourner en cours lundi mais je ne serais plus le eren souriant cette fois. J'en ai marre d'être celui qui doit toujours sourire quand j'ai mal c'est finit. J'ai opté pour d'autres habilles, du noir. Je resterais tous de même avec mes amis, ils n'y sont pour rien face à mon changement. J'espère juste que certains élèves me fasse pas trop chier car cette fois, je me laisserais plus faire. Si j'ai prit cette décision c'est parce-que je ne veut plus que Lévi me défende, j'ai trop compter sur lui jusqu'à présent. Je dois le laissé malgré moi, vivre sa vie avec petra ou peut importe qui se sera. De mon côté, je vais désormais avancé peut être qu'un jour, j'arriverais à lui pardonner pour l'instant sa m'est insupportable. Ce qui est bien c'est qu'il ne vit plus trop ici, enfin trois jours essayant de me tiré un mot, une phrase mais je ne fit toujours rien. Là, je suis sur notre terrasse regardant dans le vide, la vue de la ville, le ciel gris qui dans peut de temps versera ces larmes comme mon coeur en ce moment. J'ai beau ne pas montré à l'extérieur, l'intérieur c'est tout autre, difficile de ne pas perdre la face contre cette douleur toujours aussi présente, qu'il y a quelques jours. Je ne sais pas vraiment où cette douleur m'emmène ou ce qu'il me fera faire mais je dois me laissé aller sinon sa sera pire. Je sens que ce nouveau chapitre de ma vie va être plus vivant , je le sens fortement en moi. Je m'étais replongé dans nos souvenirs étant encore au collège ensuite le lycée. C'était des moments heureux ou aucun de nous connaissait encore ce passage d'être amoureux, de ressentir ces sensations envers quelqu'un de ne pas connaître la douleur de l'être aimé ou plus particulièrement d'être brisé. Maintenant que j'y repense, j'aurais préféré ne jamais savoir, ne jamais posé de questions c'était bien mieux d'être dans le flou totale. Mais c'est trop tard à présent, je ne peux revenir en arrière tout est fini et pour moi c'était depuis il y a encore quelques jours. Même si ma douleur est encore présente, je me fais violence pour ne plus la ressentir, pour ne plus y penser tous simplement même si c'est plus difficile qu'il n'y paraît. J'y arriverais avec le temps combien je ne sais pas vraiment mais c'est une décision longuement réfléchit. Les sentiments, l'amour pour moi c'est terminé, je ne veux plus ressentir cette souffrance qui nous empêche de raisonné correctement, de réfléchir correctement, de pensées correctement que sa m'épuise. Je n'arrive même plus à avoir le minimum de sommeil, même ma douleur m'en empêche. En me levant ce matin, je m'étais vu dans mon miroir, je fût prit par surprise face à mon reflet. Des cernes avaient pris place, j'avais l'impression d'avoir passé en si peut de temps à l'âge de la quarantaine, c'est affreux. Sachant très bien pourquoi, je sorti juste pas loin de notre appartement pour récupérer du fond de teint, sa pourra m'aider à masqué l'horreur que je suis devenu. Une fois à l'extérieur, je regarde les alentours, comme depuis tous ce temps je n'étais pas sortie une seul fois, j'étais comme perdu. Je repris mes esprits et alla rapidement chercher se dont j'avais besoin et retourne vivement chez moi. J'entre en calmant ma respiration comme si j'avais été poursuivit alors que ce n'était pas le cas. La vue après quelques jours seulement enfermé m'a fait énormément peur, j'ai l'impression de perdre pied, de devenir fou ou encore complètement parano. Je sens mon corps tremblé, j' accourt dans la salle de bain , me déshabille en vitesse et entre sous la douche ou je laisse l'eau me détendre. Je dois absolument, reprendre mes esprits, ne pas me laissé aller à cette douleur néfaste pour moi et mon mental, sa pourrait être dangereux. On y repensant, c'est moi qui m'était fait peur tous simplement en me refermant sur moi-même. Lundi arrive, je suis devant l'entrée, j'avance mes amis me voyant, crient et courent vers moi tous sourire . De mon côté, je le suis mais ne montre aucune expression, aucune émotion n'apparaîtra désormais sur mon visage. Je leurs dis tous de même bonjour, la sonnerie retentit est je vais directement à mon premier cours sans un regard au alentours, pour moi je suis désormais coupé du monde. Aujourd'hui, je n'étais plus désormais moi, j'étais un nouveau eren, sans émotions, sans expression ,pour me protéger je m'enferme dans ma bulle jusqu'au retour chez moi.

Suite prochain chapitre.

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