Laisse-moi t'aider

Alors, pour le média de la cover j'ai trouvé super vite autant là ;-;

J'ai pas réussi à retrouver la personne qui a fait ce fanart désolée, je peux juste dire que je l'ai trouvé sur Pinterest.

Anyways ! Ceci est mon os pour le concours des Paimon Awards Juillet 2023 de ReikaBlossom !

J'espère qu'il vous plaira ^^

La musique n'est pas obligatoire à mettre (surtout qu'il y a pas mal de blancs entre deux loop TvT) mais j'ai écrit cet os avec cette musique !

...oOo...

  « Si tout semble disparaître devant toi, souris. Toutes les choses qui te troublent, qui t'empêchent d'aller de l'avant, confie-les moi, jète-les moi à la figure. Car tout ce dont tu as besoin est ici, au fond de toi. Alors, s'il te plaît, laisse-moi t'aider, Xiao. » 

  Ces paroles, simples suites de mots, simples phrases mises bout-à-bout, ont suffi à changer une vie. 

  À changer ma vie.  

  Nous n'étions que deux enfants de primaire, pendant que les autres rêvaient d'être grand, moi j'avais peur des années qui passaient, et tu m'as aidé à vaincre cette peur. 

  Tu m'avais sauvé, extirpé de tout mes tourments passés.

  Tu m'avais permis de passer à autre chose. Et je l'avoue, j'ai écouté tes paroles, un peu trop même. 

 Je t'ai hurlé à la face tout mes problèmes, éphémères ou pas, importants ou pas. Mais tu n'as pas protesté. Au contraire, tu m'as regardé de tes yeux dorés bienveillants, transmis une douceur dont je n'avais pas pensé avoir besoin, tu m'as souris, m'as écouté parler durant des minutes, ou des heures, je ne sais plus.

  Ma notion du temps d'habitude si précise avait disparue, remplacée par mes flots de larmes intarissables, et tes paroles réconfortantes. 

  Quand j'y repense, je devais sembler bien pitoyable, à moitié avachi sur ton épaule, dégoulinant de larmes, recroquevillé tel un chaton abandonné. Pourtant, tu ne m'as fait aucune remarque, et t'es contenté de me serrer un peu plus fort dans tes bras chaleureux et accueillant. 

  Aujourd'hui encore, la mélancolie m'asssaille lorsque je m'y plonge à nouveau, humant ton odeur solaire réconfortante aux touches de miel. Quand je te serre contre moi, je repense à tout ces moments, à tout ces hauts et ces bas. 

  Et malgré qu'aujourd'hui, nous soyons tout les deux heureux et en bonne santé, je ne peux m'empêcher de regretter ces années de lycée.

  Ces années, où j'ai failli te perdre.

  Si la curiosité est un vilain défaut, ne pas en avoir du tout en est un également.

  Un matin, quelque semaines après notre rentrée en seconde, je t'avais vu rentrer dans la salle, la tête basse, le regard dans le vide. Tu m'avais salué en fuyant mon regard, mais j'avais tout de même discerné ces horribles cernes violacées, et tes yeux aux bords rouges. 

  Cependant, je n'avais rien demandé. 

  Peut-être avais-je peur ?

  Peut-être que je craignais que les mauvais souvenir de ces temps sombres remontent à la surface ?

  En y repensant, c'était bien stupide de ma part. 

  Durant toute la matinée de cours je t'avais regardé du coin de l'œil, n'écoutant aucunement le cours. Tu regardais le tableau, absent, et tu semblais sur le point de pleurer.