UNDER DON'S PROTECTION

CHAPITRE II

CHAPITRE 2

Cela faisait déjà toute une semaine depuis que Violetta a emménagé avec Eduardo, mais elle ne l'avait pas vu depuis la première nuit.

Elle restait constamment dans sa chambre, en essayant d'avaler la perte d'un être cher. En plus de cela, elle ne sortirait délibérément pas de sa chambre chaque fois que Eduardo était à maison.

 Eduardo avait un air de domination autour de lui qui le rendait moins accessible aux autres. Le rôle de Don l'a façonné pour devenir un Chef que les gens craignaient. Violetta tira sur le câble de ses écouteurs pour les sortir de ses oreilles. Elle les a roulés proprement, les a posés sur sa commode et a mis téléphone à côté.

 C'était silencieux dans la maison même si Violetta pourrait jurer qu'elle a entendu quelqu'un qui criait il y n'a même pas une seconde.

 Pour la deuxième fois, la voix de Eduardo retentit dans toute la maison. Violetta tressaillit soudain, son ton était fort et dur.

Elle marcha jusqu'à la porte en ne portant qu'une paire de chaussettes blanches, elle marchait sur la pointe des pieds en espérant qu'elle fasse moins de bruit en chemin. Violetta a essayé de comprendre ce qu'il disait mais a échoué misérablement.

Un doux soupir s'est échappé d'elle par désenchantement alors qu'elle regagna son lit. Violetta était curieuse de savoir ce qui a mis un homme comme lui en colère. Jusque-là, elle pensait qu'il était incapable d'être furieux contre quelqu'un ou quelque chose.

Eduardo semblait beaucoup plus détaché et calme quand elle l'avait regardé dans les yeux.

Cette pensée lui a fait prendre plus consciente du fait qu'elle est n'avait encore aucune idée d'avec qui elle vivait.

 Violetta s'est giflée mentalement face à ce constat.

Ce n'était pas étrange, elle ne savait presque rien à propos de Eduardo puisqu'elle a fait exactement contraire d'essayer de faire connaissance lui.

Le soir, Violetta se sentit fatigué malgré le fait de ne pas faire tout type de travail intensif.

Tout ce qu'elle a regardé est une ancienne télénovela , Teresa, dans sa chambre. Elle s'est levée de son lit et a décidé de prendre une douche rapide, dans l'espoir qu'elle la ferait se sentir mieux.

Violetta se maudit quand elle vue Eduardo boire un expresso.

 Elle a marché à grandes enjambées en espérant qu'il ne ferait ni ne dirait rien. Quoique...

« Violetta. » il l'a regardée et en bas. Crotte se dit-elle.

Eduardo était quelqu'un qui observait les gens autour de lui. Il n'a pas manqué de remarquer que Violetta avait perdu un peu de poids dans la petite semaine elle avait été là. Elle s'arrêta net et regarda à contrecœur Eduardo.

« Oui ?»

« Tu n'as pas mangé. »

Elle trouva la façon dont il l'a dit qu'elle avait commis un crime.

Violetta ouvrit les lèvres pour répliquer mais ne trouvait rien à dire. Il était sur place après tout.

« Va attendre là-bas, » dit-il et fait un geste vers la modernité

Elle l'écoutait docilement. Violetta regardait du coin de ses yeux comment Eduardo retroussait les manches de sa chemise et plaçait une casserole sur la cuisinière.

Il sait cuisiner ? pensa-t-elle.

Pendant que Eduardo cuisinait le dîner, Violetta s'était faufilée un peu plus loin.

Lui ? il lui jeta un simple coup d'œil.

A une certaine mesure, cela la fascinait que le célèbre Don possédât ce genre compétences. Elle a supposé que quelqu'un de sa position avait besoin d'une femme de chambre pour ce type de tâches.

« Voici. »

Eduardo plaça une assiette de pâtes sur la table basse et s'assit en diagonale d'elle. L'arôme de la nourriture l'a fait presque bavée. Elle le remercié et posa l'assiette sur ses genoux.

 Violetta a pris de petites bouchées et s'assit aussi droite que possible.

 Ses mouvements étaient très limités. Si limité, qu'il semblait que quelqu'un la tenait sous la menace d'une arme. Eduardo a fait son dîner et le geste semblait gentil sur la surface. Mais la monotonie et ma manière détachée dont il parlait, était tout sauf ça. Pendant que Violetta mangeait dîner, Eduardo bu le reste de son Expresso.

 Il la regarda alors qu'elle mangeait chaque morceau de son repas afin de ne rien laisser.

Dans le passé, Eduardo a fait la même erreur que Violetta faisait maintenant. Cette erreur étant, de ne pas manger correctement quand un proche venait de décéder. Son mode d'alimentation affectait négativement sa santé.

Quand Violetta eut fini, les deux se sont levés.

Violetta est allée à la cuisine pour faire la vaisselle et Eduardo est sorti. Après la vaisselle faite, y compris La tasse vide de Eduardo, elle a nettoyé la vaisselle avec un chiffon en coton et les à placer à leur emplacement respectif.

Violetta a procédé à prendre une douche et s'est habillé avec son pyjama Minnie. Elle sortit de la salle de bain et commença à sortir de la chambre.

Arrivée dans le couloir, elle remarqua que la porte de la chambre d'Eduardo était ouverte. Par curiosité, elle y entra et alluma la lumière. Elle vit une chambre neutre, comme son propriétaire, un lit ordonné et deux tables de chevet l'une à gauche et l'autre à droite du lit. Elle remarqua que le haut tiroir de la table de chevet de droite était légèrement ouvert et ce qui retint son attention. Elle s'est mordu la lèvre voulant savoir ce qu'il y avait dans le tiroir.

Violetta s'est secouée mentalement se disant que ça n'avait pas l'air d'être une bonne idée, mais la curiosité l'a emporté sur elle. Violetta marcha lentement vers la table de chevet, son rythme cardiaque augmentant à chaque pas.

Eduardo l'a pourtant avertie de ne pas entrer dans sa chambre et qu'elle n'avait rien à y faire là-bas, mais elle était là. Violetta levée son bras pour ouvrir le tiroir pour voir ce qu'il y avait à l'intérieur mais se figea au son de la voix sombre d'Eduardo.

« Avais-tu besoin de quelque chose ?» Violetta a laissé tomber son bras sur son corps comme si elle était paralysée. Elle n'a pas bougé un seul muscle

« As.tu.besoin.de.quelque.chose.Violetta ?» le ton de sa voix avait un côté dangereux.

« N-non. »

Eduardo l'a retournée brutalement pour qu'elle lui fasse face et la saisit par le menton. Violetta déglutit audiblement à son regard intense. Eduardo est proche et la proximité l'affectait à tel point que sa température augmenta.

« C'est la dernière fois que je te vois dans ici. » lui dit-il d'une voix glaciale