UNDER DON'S PROTECTION

CHAPITRE V

Chapitre 5

« C'est bon. Je peux appeler un taxi. »

« Avec tout le respect que je vous dois, cela ne fera pas l'affaire Mademoiselle Goldman. Le Don nous a ordonné de vous accompagner si vous deviez quitter la maison. « Javier pointa du doigt lui-même et Alex.

Javier était l'un des gardes travaillant dans cette mafia. C'était son travail d'éloigner le danger de son chemin.

Alex travaillait aussi pour eux, mais il fonctionnait plus comme chauffeur que comme gardien. Il avait été autour de cette Mafia depuis le début. Armando, le l'ancien Don, l'a aidé quand il en avoir besoin.

« Si vous voulez. » Alex ouvrit la porte arrière de la voiture noire.

Le sourire contagieux de Alex s'étendit à Violetta. Elle ne le connaissait que depuis quelques secondes mais Violetta l'aimait déjà. Elle est entrée dans voiture et a attaché sa ceinture de sécurité. Kévin et Luc la suivit et entraient également.

Javier tourna la tête suite à la tape sur son épaule, ''Oui, mademoiselle ?»

« Comment tu t'appelles ?», sourit-elle timidement.

« Javier va très bien et vous pouvez l'appeler Alex », a-t-il pointa le chauffeur blond, « Il sera aussi votre garde. Je suis plus fort cependant. » Javier sourit.

Alex se moqua, « Oui, c'est ça. »

Violetta a rigolé à l'échange entre les deux hommes adultes.

Son arrivée à l'école a été comme une bouffée d'air frais. Le simple changement d'environnement a lui a rendu son humeur. Alors qu'elle marchait avec les deux hommes justes derrière elle, elle sentit les autres la dévisager. Ce n'était pas un événement quotidien de voir deux hommes charmants et baraqués en costume marchant dans les couloirs du bâtiment de la fac.

Violetta a ignoré les regards et s'est dirigée vers la salle de conférence. Ses yeux parcoururent la grande salle, à la recherche d'une place libre. Quand elle en a trouvé une, elle s'y est rendu et a demandé au gars assis à côté si c'était pris par quelqu'un d'autre.

« Non. »

Les lèvres tournées vers le haut, Violetta laissa tomber son sac à main par terre et a rempli le siège vide. Elle a sorti un cahier et un crayon de son sac à main et les a placé sur la surface en bois du bureau. En attendant que le cours commence, elle regarda rapidement Alex, qui se tenait comme une statue à côté à l'entrée, et Javier qui scrute la pièce dans le coin supérieur droit de la salle de conférence.

Violetta redressa sa position et ramassa son crayon quand elle a entendu le professeur parler. Quelques minutes plus tard, Violetta cessa d'écrire et remarque de sa vision périphérique, que le gars à côté d'elle la regarde. Elle lui fit face et haussa un seul sourcil. La seule réaction qu'elle a eue de lui était un sourire narquois arrogant.

Il aimait ce qu'il voyait et en voulait un morceau.

Ce n'est que plus tard que le jeune homme arrêta et elle a souhaité qu'il ne pose plus jamais les yeux sur elle.

Violetta s'est forcée à se concentrer sur le conférencier et a continué à prendre des notes.

Je me demande ce qu'il fait maintenant, une pensée soudaine surgi.

À la fin de ses cours, elle a mis son sac à main sur son épaule gauche. Sur le chemin du retour, Violetta a demandé à Alex de s'arrêter dans un magasin où elle pourrait acheter des produits cosmétiques. Elle a ce qu'elle voulait, l'a payé et rentra chez elle.

« Enfin !» dit Javier en regardant la zone familière.

« Vous avez pris trente minutes sur quelque chose qui aurait dû en prendre quinze, »

Alex roula des yeux, « Je suis un chauffeur. Pas un pilote de course. »

« Qu'en pensez-vous, mademoiselle ? Javier a regardé Violetta à travers le rétroviseur.

« Je pense que c'était très bien, » elle haussa les épaules, « Et pas besoin de m'appeler mademoiselle. »

« Si nous le faisons, c'est sur... » Javier fit un clin d'œil espiègle, « ordre du Boss. »

Ils gravirent la colline et atteignirent la maison du Don. Violetta est entrée après avoir dit au revoir aux gardes et a mis ses bagages dans sa chambre.

Elle a décidé de s'asseoir un moment avant d'étudier à nouveau. Elle a allumé la télévision et zappé les différentes chaînes. Après quelques minutes, la télécommande a été jetée sur le côté comme un film d'espionnage joué sur l'écran plat.

Violetta se pencha en arrière et sentit que quelque chose n'était pas à sa place. Se retournant, elle repéra la veste de costume noire de Eduardo allongée sur le canapé. Elle l'a ramassé pour le placer le plus loin possible d'elle, mais s'arrêta quand elle l'a vue bouger.

Eduardo se rapprocha alors qu'il regardait son gris troublé. Il était évident qu'elle pensait qu'elle était prise en flagrant-délit pour avoir touché ses affaires.

« Je suis vraiment désolée. Je ne voulais pas tou- » commença Violetta pour expliquer ses actions mais a été coupée par Eduardo.

« Laisse tomber. »

Les sourcils de Violetta se froncèrent de confusion, « Sur le divan ?»

Pendant une milliseconde, un léger sourire apparut sur son visage par amusement. Un sourire si faible, Violetta croyait l'avoir rêvée.

« Je parlais de tes excuses. »

« Oh, » dit-elle alors que Eduardo lui enlevait sa veste de costume mains et s'assit à l'autre bout du canapé.

Violetta remarqua que ses cheveux étaient mouillés et ébouriffés. Cela lui a donné envie de passer sa main dessus.

Eduardo a changé de chaîne pour regarder les informations. Il devait vérifier quelles informations ont été montrées au public et ce qui n'était pas. Il était important pour un dirigeant d'être informé de tout. La police était sur leurs queues et cela le rendait encore plus prudent qu'avant.

« Sois prudente avec les policiers. »

Aussi étrange que cela puisse paraitre Violetta avait compris d'où il voulait en venir. Ses conseils n'avaient pas besoin d'être prononcés à haut voix. Elle avait déjà prévu d'éviter la police dès le départ.

« Je le suis »

« Tu dois également faire attention aux personnes qui ne portent pas d'uniforme. Garde à l'esprit que tout le monde est suspect. »

« Même les détectives ? » elle demanda et Eduardo hocha la tête en réponse.

De toute façon, elle ne pourrait leur donner aucune information même s'ils mettent la main sur elle, se dit Eduardo a lui-même.