Du super héros au super détesté

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Baily semble retrouver son esprit. Les souffrances du cœur lui revenaient à l'esprit quand elle est seule. Doula jongla le travail, l'hôpital et la maison chaque jour que Dieu fait. L'agent Sahi est rétabli de sa blessure. Il est à la recherche de Baily. Sahi essaya de corrompre les autres agents. Ils les invitèrent en une grande soirée, paya des prostituées pour coucher avec eux tout en les filmant. Ces agents tombèrent dans son piège. Ils étaient obligés de collaborer avec lui sinon ils vont perdre leurs fonctions à vie et seront condamnés en tant que violeurs. A cette soirée, Kara n'était pas présent. Kara ne fut pas étonné du changement soudaine du mode de vie de son supérieur.
L'agent Sahi est toujours à la recherche de sa femme. Il quitte son travail tôt le soir et se promène partout de la ville car il se disait que Baily aime se promener le soir.
Baily avait fait la connaissance de tous les membres de la famille de Doula. Elle commence à prendre goût de la vie. Comme Doula a une journée chargée, il pense que trouver du travail pour Baily est une meilleure idée.
Le soir à la maison
Doula : Bonsoir belle dame Baily !
Baily : Je t'ai dit d'arrêter de m'appeler comme ça. Bonsoir !
Doula : Ne t'énerve pas ma belle ; tu sais, j'ai énormément réfléchi... Comme maman t'a supplié de rester ici en attendant, j'aimerais que tu passes plus de temps chez son amie qui est au restaurant. Qu'en penses-tu ma belle ?
Baily : Tu me demandes de travailler ?
Doula : Non, passer plus de temps à côté d'elle puisqu'elle est vieille et on ne sait jamais avec les petites rémunérations.
Baily : Je vais y réfléchir mais j'irai chez mes parents la semaine prochaine.
Doula : Toi-aussi, arrête de dire que tu vas rentrer, tu es chez toi ma belle.
Baily : Va là-bas !
Le matin de bonheur, le jeune homme fut réveillé par Baily.
Baily : J'accepte le boulot pour le reste de la semaine.
Doula : Bonjour ! D'accord, je vais me préparer et nous irons ensemble.
Les deux amoureux se rendent chez la vieille Mah, elle prépare les meilleurs plats du quartier malgré son âge.
Doula : Bonjour Mah ! Comment allez-vous ?
Mah : Bonjour cher fils ! Je vais bien par la grâce de Dieu. Est-ce ma belle fille ?
Le jeune homme sourit.
Mah : Ma fille, il faut bien prendre soin de mon fils. Doula est un bon gars.
Baily a voulu parler mais Doula l'a interrompu.
Doula : Au fait Mah, c'est mon amie. Elle s'appelle Baily.
Mah : Tout commence par l'amitié.
Doula : Ah Mah, comme elle va rentrer chez elle la semaine prochaine, je lui ai demandé de venir passer sa journée à côté de toi vue la situation actuelle de la famille.
Mah : Oui c'est vrai ! CF est à l'hôpital et c'est toi qui fait les courses. Sache qu'elle est la bienvenue !
Doula : Mille merci Mah ! Je viendrai la chercher le soir.
Mah : D'accord !
Doula : Baily, je pense que ça sera ta meilleure journée de toute ta vie.
Mah est excellente.
Mah : Ne me complimente pas !
Doula : Bonne journée ma belle !
La vieille dame sourit.
Doula jongla l'atelier et l'hôpital ensemble. La journée fut excellente au restaurant. Les deux dames s'entendèrent comme si elles travaillaient ensemble depuis la nuit des temps. Baily oublia presque ses soucies. Mah lui apprend toujours des nouvelles choses. Les jours se succèdent lentement, Sahi continue à la recherche de Baily. L'agent fait tous ses démarches avec un détecteur privé toujours aux aguets.
Le soir à la maison
Baily : Demain j'irai à Lamara, le train partira à 22h00.
Doula : Il faut attendre le surlendemain matin.
Baily : Ma décision est prise Doula.
Après une minute de silence
Baily : J'espère que tu viendras me chercher à 17h chez Mah ?
Doula : OK ! (D'un air de mécontentement)
La jeune femme passa une journée assez bien. L'agent Sahi est toujours au point zéro de sa recherche. Vu qu'il a passé toute la journée sans manger, il décida de faire un tour au restaurant d'à côté. C'était celui de Mah. Il fait sa commande et alla s'installer sur l'une des tables du restaurant. Les souvenirs de Baily lui revenaient à l'image (leurs rires, joies...). Tout d'un coup, une image se figea devant lui comme s'il rêve. C'était Baily en personne avec son plat en main. A leurs vues, Baily crie, le plat tomba et Mah qui était dans la cuisine, se précipita pour voir ce qui se passe malgré son âge.
Sahi : Qu'est-ce qui ne va pas ? Tu n'es pas contente de me voir ?
Bouche bée, elle n'arrive pas à parler.
Mah : Qu'est-ce qui ne va pas ma fille ? C'est lui ton violeur ?
Le visage de Sahi rougit tout d'un coup.
Sahi : Je suis son mari, n'est ce que Baily ?
La jeune femme est sous l'émotion.
Sahi : Parle avant que je t'amène (d'un ton dur)!
Mah : Tu vois, tu es un agresseur. Je vais appeler la police.
L'agent Sahi ricane.
Sahi : Moi-même, je suis agent.
Il montra sa carte.
Mah : Tu pense qu'on ne pourra pas t'arrêter ? Attends-moi un peu, je vais appeler le commissaire Sarzan.
Sahi avait attendu parler du commissaire Sarzan, les multiples enquêtes qu' il avait résolu. La panique s'installa chez l'agent Sahi. Il regarda sa montre.
Sahi : Je pense qu'il... est l'heure... de rentrer à la poste. On se retrouve à la maison ma chérie Baily.
L'agent ment et prend la fuite comme si de rien n'était. La jeune Baily est dans un chaos total.
Mah : Viens ma fille, on rentre. Je vais appeler Doula.
Doula était en route, accusa Dieu de ne pas lui donner Baily comme femme. Il reçoit l'appel de la vieille et se pointa en quelques minutes.
Doula : Où est-elle ? Qu'est-ce qui lui est arrivée ?
Mah : Calme-toi fiston ! Elle va bien maintenant.
Baily était à demi-morte.
Doula : Amenons-la à l'hôpital !
Ils se rendirent à l'hôpital et KT, à la vue de la vieille, fut inquiète. Les médecins lui avaient interdit de venir rendre visite à l'hôpital.
KT : Qu'est-ce que la fille a ? J'espère qu'elle n'est pas enceinte Doula ?
Mah : Eh toi-aussi, tu ne fais pas confiance à ton fils ?
KT : Même si je lui fais confiance mais avec les jeunes d'aujourd'hui, rien n'est impossible.
Mah : Sort ces fausses idées là dans ta tête !
Mah commence à lui expliquer le déroulement de la scène.
Après des examens, le médecin chef est venu...
Doula : Qu'est-ce qu'elle a docteur ?
Docteur : Calme-toi Elle commence à prendre conscience. C'était un choc émotionnel et (sourire) elle est enceinte. Félicitations !
Doula : Enceinte ?
Docteur : Oui ! Dieu merci l'état de la grossesse avance bien...
Tous les yeux se rivèrent sur Doula. Sans mots, il quitta l'intérieur de l'hôpital.
KT : Tu vas où ? Dis-nous si c'est ton enfant ?
Il y a trois mois de cela, le jeune Doula a eu une aventure avec la belle Baily
Doula face à son esprit, se souvint de cette nuit là.
Doula : Baily, enceinte ? Non, ce n'est pas possible. Une seule fois, non, ce n'est pas possible.
Le jeune homme se contredit.
KT : Qu'est-ce que je t'avais dit Mah ? La fille est enceinte.
Mah : Oui d'après le médecin mais il ne t'a pas dit le père.
KT : Je t'assure que c'est Doula, le père. Vu depuis l'arrivée de Baily, son comportement a changé. Il est devenu fou d'elle.
Mah : Où est le péché maintenant ? S'ils s'aiment, c'est l'essentiel.
KT : Je pense que la vieillesse joue sur toi.
Mah : Physiquement, oui mais pas mentalement. Pour le moment, Baily ne doit pas être au courant.
La maladie de CF à impacté KT aussi.
Mah : Tâche à être docile envers elle davantage.
KT : Le médecin t'a interdit de venir ici. Rentre à la maison !
Mah : Même si tu ne le dis pas.
De son côté, Sahi est toujours paniqué, suivi par le détecteur privé.
Sahi : Si je reste chez moi, ils vont m'arrêter. Je vais me réfugier chez Kali. Je serai en sécurité là-bas et son plan sera le plus vite exécuté.
L'agent Sahi s'en va comme un éclair de génie. L'air agité sur la route principale, il ne s'arrêta pas sur les panneaux de signalisation. Une fois arrivée chez Kali, il cogna la porte et le gardien même fut étonné.
Sahi : J'ai besoin de ton chef. C'est urgent !
Le chef du clan sortit au claquement de la porte.
Sahi : Aide-moi sinon tout le plan sera dans l'eau.
Kali : Calme-toi, tout va bien.
L'agent lui expliqua toute la scène et le chef du clan prend du temps avant de répondre.
Kali : Tu vas te réfugier chez nous d'ici la sortie de ZM en prison.
Sahi : Merci, merci beaucoup Kali !
Kali : Je t'en prie.
Le soir, quand son calme fut revenu, il rejoint Kali assis seul dans son jardin.
Sahi : Je peux m'en servir ?
Kali : Tequila, vin des chefs ; je pense que ce n'est réservé qu'aux hommes forts et tu n'en fais pas partie. Va dans le frigo, tu verras une bière pour toi.
L'agent se sent trahi par son corps.
Sahi : Non merci !
Kali : Ne t'énerve pas car ce tequila est venu directement de l'usine pour moi.
Sahi : Je vous ai compris.
            Bon, je pense qu'il est temps qu'on passe à l'action et chacun s'en va pour de bon.
Kali : Si c'est ce que tu veux, ce qui est sûr, c'est que ZM sortira. J'espère que tout est OK maintenant ?
Sahi : Comment ça ?
Kali : Regarde ce mauvais flic, il me demande comment ça ? J'espère que tu ne perds pas la raison à cause du commissaire Sarzan (rire).
Sahi : Ne te moque pas de moi ! Nous avons un accord, on conclue et c'est fini.
Kali : C'est vrai, tu as raison. La route est bonne maintenant ? J'espère que tes compagnons ne vont pas résister ?
Sahi : Non, j'ai une vidéo d'eux qui va les mettre dans la rue s'ils ne coopèrent pas.
Kali : Voilà, tu commences à nous suivre maintenant. Bon travail, si ça plaît à Dieu, nous délivrerons ZM le début de la semaine prochaine.
Sahi : Si tu le veux Kali. Bonne soirée !
L'agent se leva.
Kali : Maintenant tu as droit à mon tequila.
Il prend une gorgée.
Sahi : C'est le meilleur !
A l'hôpital, Doula est à demi-mort. Une idée lui vint à la tête.
Doula : Je vais appeler Sarzan. Il trouvera une solution.
            Allô commissaire, je suis foutu...
Sarzan : Oui allô Doula, qu'est-ce qui ne va pas ? Où es-tu ?
Doula : Nous sommes à l'hôpital. Eh Seigneur
Sarzan : C'est la santé de ton père ? J'arrive...
             Je vais à l'hôpital, il y a un problème.
Barry : Je vais t'accompagner.
Sarzan : D'accord, dépêchons-nous !
Une fois sur place, Doula coura vers Sarzan.
Sarzan : Ça va, calme-toi !
Doula : Baily est à l'intérieur (larmes aux yeux).
Sarzan : Qu'est-ce que Baily a ?
KT : Baily est enceinte.
Tous les yeux se croisèrent.
Sarzan : Enceinte ?
Barry n'a pas pu se contrôler de rire. Le commissaire est sous l'émotion.
Sarzan : Mais c'est une excellente nouvelle Doula.
Barry : Félicitations Doula !
Doula : Le problème est que le mari de Baily est venu au restaurant de Mah et elle l'a vu...
Sarzan : L'agent Sahi, il ne va pas s'étirer comme ça. Et Baily, comment va-t-elle ?
Doula : Elle a subi un choc émotionnel mais ça va maintenant. Elle se repose.
Sarzan : Si elle va bien, c'est l'essentiel. Il y a un détecteur privé qui le surveille. Nous allons passer à l'action mais on attend le témoignage de l'avocat Blaise pour les arrêter.
Le matin, à l'heure du travail, les commissaires Sarzan et Barry se pointèrent à la porte de l'avocat.
B. True : Bonjour monsieur le commissaire ! Comment vas-tu ?
Sarzan : Bonjour Blaise ! Je vais bien et toi ?
B. True : J'essaie d'en profiter même si ce n'est pas facile.
Sarzan : Effectivement la vie sans la famille, c'est compliqué...  Eh la raison pour laquelle nous sommes là ce matin, nous avons besoin des informations et je pense que tu pourras nous aider.
B. True : Avec plaisir car il est temps de Kali soit condamné à mort. Rentrez s'il vous plaît !
Au salon
B. True : j'ai eu ce départ précipité à cause des Kali car l'affaire de ZM était compliquée...
L'avocat expliqua en détail sa relation avec les chefs du clan.
Sarzan : Quand les choses ont dérapé, pourquoi tu n'es pas venu vers nous ?
L'avocat sourit.
B. True : La probabilité que j'allais en prison était très élevée selon les textes de la loi donc ma réputation aux yeux du monde revenait à zéro.
Sarzan : Vous avez mis deux villes sur ses pieds et sais-tu qu'on a payé 300 millions pour toi ?
B. True : je sais. C'est Chalo, le disciple de Loïque Salopard, employé par Kali pour me tuer sans trace.
Sarzan : J'espère que l'élève n'a pas dépassé le maître.
B. True : Si, c'est un génie. Lui et son disciple Chalo II ont soutiré 300 millions quatre fois ; l'État de Lamara; Kali; Magassa, le frère de clan de Kali à Lamara et vous.
Barry : Mais qui est ce Chalo ?
M. True : Le rigolo il ne fume pas, il ne boit pas trop mais s'ivre de la chair féminine tous les jours...
Sarzan : Ça veut dire que tu n'es pas impliqué à ton propre rapt ?
M. True : Oui ! Malgré mon intelligence, ce dernier me dépasse.
Barry : J'aimerais bien arrêter ce Chalo.
M. True : Mission impossible, il a fait 21 ans de prisons différentes et il est quasi-invisible à part dans les hôtels.
Sarzan : Et sais-tu qu'on a envoyé les 300 millions dans deux comptes différents ?
M. True : Non, Je ne suis pas au courant.
Le commissaire sort son téléphone.
Sarzan : Voici leurs numéros
L'avocat les regarda, regarda à nouveau.
M. True : Mais c'est le numéro de mon compte (il s'est souvenu de la phrase de Chalo : il vont se condamner entre eux).
               Merde Chalo, c'est lui qui nous a fait ça.
Sarzan : L'affaire semble compliquer maintenant. Je pense que tu risquerais de faire quelques mois en prison pour collaboration avec les arnaqueurs.
B. True : Je sais, de super héros au super détesté, la vie est vraiment une merde.

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