Rire, c'est tout ce qui nous reste

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Kali rend visite à ZM.
Kali : Bonjour ma belle !
ZM : Eh Kali, j'ai cru que tu m'avais laissé tomber. Ça fait des mois que je t'attends.
Kali : (Tête baissée) je sais mais je travaillais à l'interne pour te faire sortir et j'ai une bonne nouvelle.
Le visage de ZM changea tout d'un coup.
Kali : Si tout se passe comme prévu, tu vas sentir l'odeur de l'air pur dans quelques jours.
ZM : Ça fait longtemps que j'attends cette phrase. Je t'aime mon amour.
Kali : Moi-aussi ma belle mais le problème est que tu vas te déguiser comme un agent lors de l'heure de visite pour faciliter les choses. On contrôle la situation.
ZM : Je m'en fou, peu importe la manière, je veux être à tes côtés.
Kali : Moi-aussi
Le chef du clan quitta la prison plus heureuse que depuis le jour de la rentrée de sa femme derrière les barreaux.
Le jeune Doula, toujours à son rêve, prend la direction du commissariat.
Doula : Nous l'avons fait qu'une seule fois.
Sarzan : (Sourire) ne t'inquiète pas, c'est possible que tu sois le père mais attendons d'abord.
Doula : Mais commissaire...
Sarzan :N' y a pas de mais, tu l'aimes ou pas ?
Doula : Si, je l'aime plus que tout.
Sarzan : Alors continue de l'aimer encore, oublie qu'elle est enceinte et prend soin d'elle d'avantages.
Doula : Elle voulait même rentrer chez elle hier soir.
Sarzan : Ne la laisse pas entrer, Doula, tu es majeur maintenant donc il faut être plus séduisant.
Barry entrait dans le bureau et a entendu ça.
Barry : C'est vrai, les femmes aiment être flatter. Il y a même un dicton qui dit que la richesse est comme une belle fille, les mots doux l'attirent vers toi. C'est un petit secret de ma part donc la balle est dans ton camp.
Le jeune homme fut plus motivé que jamais.
Doula : Merci ! Je m'en vais.
Sarzan : D'accord Doula ! A plus
Eh le jeune Doula, l'erreur de la jeunesse
Barry : Le pauvre, ce n'est pas facile pour lui en ce moment.
Sarzan : Merci de lui avoir donné le moral...
Barry : Pas de quoi ! Le ministre nous demande si nous savons à qui appartiennent les deux comptes.
Sarzan : Ah encore, nous sommes obligés de lui dire le premier. Quant au second le génie travaille sur là-dessus.
Barry : L'avocat sera condamné d'une peine qu'il n'a pas commis.
Sarzan : C'est vrai mais peut-être il va payer le prix de ses manipulations.
Génie : Voilà, j'ai trouvé le propriétaire. C'est Kali !
Les deux agents baissèrent leurs têtes sous forme de désespoir.
Barry : Encore Kali
Sarzan : Un coup bas de ce fameux Chalo. Nous devons les arrêter, c'est notre rôle.
L'État de Lamara avait fait son enquête aussi, leurs agents se sont tombés sur les coordonnées du chef de clan d'à Gogo. Le commissaire Sarzan reçoit un mail de leur part. Il lit.
Sarzan : L'État de Lamara avait reçu le numéro de compte de Kali.
Barry : Là, c'est compliqué ! Kali sera poursuivi partout.
Sarzan : À cette heure-là, il devrait avoir un journal urgent. Tout est médiatisé, attend, je vais naviguer sur les réseaux sociaux voir...
Il fila, fila et tomba sur le communiqué...
Sarzan : Je savais (rire).
L'avocat Baie fut informé par sa femme Titina de la nouvelle. Blaise True apprit la nouvelle sur le site officiel de l'État de Lamara.
B. True : Mon tour aussi arrive, Seigneur, sauve-moi !

Oly : Chef, ils sont à ta recherche.
Kali : Qui ?
Oly : L'État de Lamara pour complicité à l'enlèvement de Blaise True.
Kali : (Rire) ils n'ont pas de preuve.
Oly : D'après les infos, tu as reçu les 300 millions demandés par les ravisseurs.
Kali : Quoi, 300 millions, moi Kali ? Non, ils se sont trompés. C'est le contraire, j'ai envoyé 300 millions, peut-être leur loi interdit le virement de cette somme.
Oly : On espère bien.
Kali : Et si c'est le coup de ce bâtard d'avocat ou Magassa ? Ils vont le regretter.
Oly, appelle-moi ce fichu agent Sahi, demain nous passerons à l'action.
Ce dernier vient en courant.
Kali : Informe tes camarades que nous passerons à l'action demain.
Oly : Sous l'effet de la colère, réfléchis chef.
Kali : Ma décision est irrévocable et après ça, je réglerai le compte de ces deux maudits.
Le chef du clan s'en va dans sa chambre.
Au commissariat, Sarzan reçoit un appel de la part du ministre.
Ministre : Ça fait longtemps que je n'ai pas vu cette incompétence de la part des policiers. Une petite affaire de compte risque de prendre une éternité. Je veux le résultat d'ici demain sinon vous serez licencié de vos fonctions.
Sarzan : Nous avons déjà les résultats mais les personnes considérées risquent de t'étonner.
Ministre : Ne sais-tu pas que nous sommes en concurrence avec nos confrères de Lamara ?
Sarzan : Le premier compte est pour Kali et le second est pour l'avocat Blaise True.
Ministre : Quoi, arrête tes conneries, le peuple a besoin de la vérité commissaire.
Sarzan : Ne coupe pas, je vais t'envoyer les données.
Le commissaire lui envoie les données. Il lit.
Ministre : C'est la fin du monde !
Sarzan : L'avocat a été kidnappé par un certain Chalo. Il est à la base de cette diffamation.
Le commissaire lui expliqua le déroulement des faits.
Ministre : Propre devant la masse mais sale à l'intérieur. Tout compte fait, nul n'est au-dessus de la loi. Bien vrai qu'il nous a servi, le peuple doit être au courant et ce bandit doit être arrêter pour le bien-être de la ville d'à Gogo.
Sarzan : Si je comprends bien, nous devons arrêter Blaise ?
Ministre : C'est ce qui est écrit, cela lui apprendra d'être juste comme son nom.
Sarzan : Ne penses-tu pas à la réaction du peuple ?
Ministre : Le peuple comprendra quand ça sera diffusé sur la chaîne nationale.
Sarzan : Il n'y a pas de problème.
Ministre : Tâche à ce que toute la scène soit filmée et que les journalistes y soient présents.
Sarzan : (D'un ton déprimant) d'accord monsieur le ministre !
Barry, le ministre nous demande d'arrêter l'avocat.
Barry : On n'a pas le choix.
Sarzan : Regroupe les autres, nous allons maintenant mais avant ça, je vais informer Baie.
Il l'informa et celui-ci ne s'est où est-ce qu'il est. Il appelle à son tour son ami.
M. Baie : Fui, la police arrive chez toi en ce moment...
B. True : Non frère, je m'attendais à ça. Il y a un temps pour tout.
L'avocat n'arrive plus à parler, larmes aux yeux...
Chez Blaise, une escorte de police, les médias y sont présents. Il dit à Rachel.
B. True : Ne t'inquiète pas, je vais revenir. Tout va bien.
La femme en larmes
Rachel : Je ne sais pas si c'est le moment de te le dire (larmes), nous attendons un futur True.
B. True : C'est la bonne nouvelle ! Au revoir !
L'avocat sortit de la maison, mains levées, marche à petit pas vers la police.
Sarzan : Désolé mais c'est la loi...
Ils amenèrent Blaise True au commissariat. Son nom est à la Une des journaux. Le peuple est divisé en deux. Une partie a même essayé de brûler sa maison.
Sarzan : Demain, ça sera le tour de Kali.
Barry : Quelle journée !

LE PRIX DE L'ÂME Où les histoires vivent. Découvrez maintenant