LE PRIX DE L'ÂME

L'enfer est destiné pour les traîtres

Sarzan : Beau travail les gars, nous avons accompli l'une des plus belles enquêtes depuis mon arrivée. Barry, tu envoies un message de remerciement à Doula.
Barry : D'accord chef !
Kali reçoit un appel de la part de ZM.
ZM : Allô bébé ! Où es-tu ? J'ai besoin de toi.
Kali : Oui chérie ! Ne t'inquiète pas, je te ferais sortir mais pour le moment, reste calme et tout ira bien.
ZM : Je compte sur toi. Je t'aime.
Kali : Je t'aime aussi...
Il regarda sa messagerie et voit les multiples appels manqués de Blaise True.
Kali : Putain, il était au courant. Malheur à moi et cet imbécile va me payer jusqu'à la dernière minute de sa putaine de vie.
Il l'appela en vain, son téléphone est éteint.
Kali : Merde, il s'est enfui ; il saura que la trahison est un péché.
Oly, amène-moi cet avocat où il se trouve.
Oly passa des coups de fil et apprend que l'avocat est parti à Lamara.
Oly : Chef de tout le temps, ce traître est parti à Lamara.
Kali : Ces jours sont comptés (avec un sourire). Je vais appeler mon ami Magassa pour s'en occuper de son sort.
Kali : Bonsoir cher ami !
Après une salutation appropriée pour le clan.
Kali : Frère, mon avocat m'a trahi et il est chez vous.
Magassa: L'affaire est réglée frère.
Kali : Merci !
Kali appela un autre avocat de prendre le dossier de ZM. Monsieur Baie est l'un des meilleurs avocats du pays et a pu convaincre les juristes lors de chacune de ses interventions dans un tribunal. Kali lui expliqua toute la situation.
M. Baie : Bon, je vais rendre visite à ZM mais sache qu'elle payera le prix de l'âme devant la loi. Tout compte fait, je ferai tout mon possible pour qu'on diminue sa peine de condamnation.
Kali s'effondra dans une réflexion multiple et se dit à voix basse que c'est la fin. Le soir, le chef du clan reçoit un appel de son meilleur ami.
Magassa : Frère, la mission est accomplie. Le traître est à côté de moi.
Kali : Le lien de sang du clan n'a pas perdu frère. Je veux lui parler...
Oh Blaise True, le meilleur avocat de toute la contrée de Gogo ou même du pays. Malgré ton serment au jour de ta soutenance, tu as laissé ton client en plein milieu de la route sans espoir de retourner.
B. True : Chef, laisse-moi t'expliquer, s'il te plaît.
Kali : D'après vos lois :toute personne qui ne respecte pas ses lois, sera poursuivie et condamnée mais la première loi du clan dit que l'enfer est destiné pour les traîtres. Je te remercie pour tout.
B. True : Non chef, réfléchis à tout ce qu'on a fait ensemble.
Magassa arracha le téléphone dans la main de Blaise True.
Kali : Son sort est dans tes mains.
Magassa : D'accord ! A la prochaine...
Kali : Le clan est à nous. Merci frère de sang !
Magassa : Demain matin, nous jouerons au vieux jeu du pays. Le jeu qu'adore Kali. Il ne m'a jamais battu et tu as encore une chance d'être en vie monsieur l'avocat. Amenez-le !
B. True : Ne me faites pas de mal, je vous en supplie.
Ils amenèrent True dans une chambre où il n'imaginait pas être un prisonnier.
Tes souffrances commencent demain commencent demain (dit une voix).
Blaise True pensa à ce fameux jeu d'enfance de Kali qui dictera son sort. Sa pensée planait aux multiples jeux que Kali jouait.
B. True : Oh ouiii !! C'est le jeu d'échec, le jeu des grands hommes (une multitude d'idées vient se loger dans sa tête).
Si c'est ça, je suis sauvé. J'ai été champion de ce jeu étant à l'université. Je connais tous les aléas de ce jeu. Je montrerai que l'intelligence est le mot d'ordre de ce jeu de champion. Oh merde ** la chambre est sous vidéo de surveillance. Tout compte fait, je vais me préparer et penser plus aux multiples adversaires que j'avais rencontré.
La sirène sonne et il ouvrit. C'était une belle femme qui est venue tenir compagnie à l'avocat avant son sort.
B. True : Eh merde, encore une piège...
Serveuse : Quelle piège ? N'es-tu pas content de me voir ?
B. True : Non ! (sans hésiter)
Serveuse : Si tu le dis. Amenez les plats de monsieur l'avocat !
La table fut bien remplie de toutes sortes de mets
B. True : Merci ! Vous pouvez disposer.
Serveuse : Reste calme ! (tout en essayant d'attirer l'attention Blaise True. )
Il a failli tomber sous le charme mais tout d'un coup.
B. True : Stop, arrête, je t'ai dit d'arrêter. Va t'en d'ici vinaigre sans valeur !
Elle allait poignarder True mais une voix lui dit d'arrêter (écouteur).
Serveuse : Tu as eu de la chance.
B. True : Je savais. Ce que vous oubliez, je suis un avocat.
Serveuse : Bon appétit monsieur Blaise True ! ( Sourire)
B. True : Va te faire voir sale merde !
L'avocat à énormément faim mais refuse de s'en servir.
B. True : Tout est empoisonné, ils veulent me tuer et comme preuve que j'ai mangé un repas mal sain. Non, je suis un homme cultivé donc ça sera très difficile de se séparer de moi.
Dieu merci ! Je me souviens, les bouts de mes ongles se souviennent j'avais dit à ma jolie Rachel et à mon camarade Baie d'informer les médias si je ne les donne pas de mes nouvelles.
L'avocat est sûr car l'État engagera des experts en ma recherche. Il se coucha comme si de rien n'était.
Le matin, deux gardiens viennent frapper à sa porte. Ils trouvèrent Blaise True dans un confort qu'eux-mêmes n'en croyaient pas.
Gardien : Le chef a besoin de toi (d'un ton dur).
Ils l'amenèrent et l'avocat est toujours confiant.
Magassa : Oh, oh, apparemment l'avocat a retrouvé sa mémoire.
B. True : Bonjour chef du clan ! Oui et plus confiant que jamais !
Magassa : Ha bon ? C'est peut être vrai car tu joueras le fameux jeu de ta survie.
B. True : Je suis prêt et je gagnerai contre toute personne qui osera m'affronter.
Magassa : Qu'est-ce qui te prouves ça ? Qu'est-ce qui te montre que tu vivras ?
B. True : Ma rage de vaincre. Mon heure n'est pas arrivée car la mort fait partie du cycle de la vie donc j'ai à faire ce que je dois faire avant que la nature a à faire ce qu'elle doit faire.
Magassa : Bien entendu...
Ada, amène le jeu.
C'était la serveuse d'hier soir.
B. True : Toi encore ?
Ada : Oui !
Magassa : Tu peux disposer Ada.
Il enleva le tissu sur le jeu et le visage de l'avocat s'illumina.
Magassa : C'est le jeu d'échec. Le plus célèbre et qui illustre bien une vie, soit tu gagnes ton pain, soit tu perds toute ta vie et l'être humain a toujours le choix comme toi monsieur Blaise True.
B. True : Tout est vrai. Quelles sont les conditions afin que je sois libre ?
Magassa : J'ai failli oublier mais c'est très simple. On jouera en trois parties dont maintenant, l'après midi et le soir. Chaque partie a ses règles. (Tout le clan était à la place publique et Magassa est un homme de parole.)
La règle une est si tu gagnes, tu ne seras pas puni. Par contre si tu perds, ton corps aura deux températures différentes, c'est-à-dire le froid et la chaleur en même temps. C'est une sorte de chambre où de ta tête jusqu'à tes haches seront congelées et l'autre partie de ton corps sera dans une eau bouillante.
La deuxième règle est que tu mangeras avec moi au cas où tu gagnes, dans le cas échéant tu seras incarcéré pendant cent vingt ans dans le sous sol.
(L'avocat est toujours souriant. )
Et enfin on te flinguera sans trace ou tu travailleras sous mes ordres mais d'une manière très efficace.
En grosso modo si tu tu remportes une victoire sur trois, tu as une forte chance de vivre ou si je te bats, ma chance est grande sur ton avenir. Sache que je suis un homme de parole. Bon, on commence...
Le début du jeu semble prometteur dans les deux camps. Ils jouent à la prudence et à l'étude de son adversaire. L'avocat est toujours souriant. Ils arrivent à se contrecarrer. Après une heure de jeu, Magassa arracha la victoire à l'extrême.
Magassa : Enfin
B. True : Merde ( tout le visage de l'avocat devint rouge comme s'il a déjà goûté l' enfer qui l'attend.)
Le clan crie de joie.
Magassa : Comme je vous ai dit les règles sont intactes et ma parole est sacrée donc notre cher étranger sera la première personne à expérimenter << La double chambre >>. Allons-y ensemble !
Ils mettent l'avocat dans cette chambre de peine. Il crie à toutes ses forces.
B. True : Non, ne me laissez pas..
Magassa : Nul n'est au dessus de la loi et l'enfer est destiné pour les traîtres. On se revoit à l'après midi monsieur Blaise True.
Blaise n'arrive pas à supporter ce changement. Entre les cris, les pleurs et les urines, il voit les anges de la mort défilés sous ses yeux.
B. True : Oh Seigneur ! Aide-moi !
A force de vociférer jusqu'à perdre sa voix. Ils regardaient l'avocat dans la vidéo. Après une heure et demie de souffrance, Magassa ordonna de lui faire sortir dans la <<la double chambre >>. Après sa sortie, l'avocat n'arriva pas à marcher. Ils l'amenèrent dans sa chambre.
Gardien : Prépare-toi avant l'après midi !
Magassa envoya la vidéo à son frère de clan et celui-ci fut émerveillé par cette punition inimaginable.
Blaise True passa tout le temps sur le lit et pensa toujours à son sort. Il ne parla pas.
Gardien : Le chef a besoin de toi.
Il ne bougea point. Ils le forcent à se lever mais en vain.
Gardien : Amenez un fauteuil roulant !
Ils transportèrent l'avocat.
Magassa : Oh, oh finalement la double chambre a paralysé notre cher avocat. Bon, c'est la joie du jeu. Nous allons continuer et c'est à dernière chance d'être en vie.
Blaise True serra la mine et se dit à voix basse, je me vengerai sans trace.
Ils ont commencé et monsieur l'avocat a du mal à prendre les pions. Sa main était congelée et sa nonchalance mettait Magassa dans une colère inexplicable. Magassa n'est plus dans son match et Blaise True s'en est profité pour gagner.
B. True : (Il s'est levé.) Hé enfin libre, je suis toujours en vie. Un bon plat m'attend et nous allons d'affaires. (Il a même oublié ses blessures.)
Magassa : Félicitations ! On se retrouve dans la salle à manger.
Le chef du clan s'en va dans sa chambre. Blaise True est au septième ciel.
Il pensa à sa nouvelle stratégie lors du troisième tour.
B. True : Quand je retournerais, je vais mettre Kali et son clan sous mes pieds.
Il y a toutes sortes de plats sur la tête. True s'en serva en hâte car il avait très faim.
B. True : Hum, c'est très délicieux et c'est épouvantable !
Magassa regarda, observa chacun des mouvements de son invité.
Magassa : Parlons d'affaires maintenant, parle-toi de moi et de ta relation avec Kali !
B. True : (Sourire) Ta première question est vague car on ne peut pas connaître l'être humain. Il a deux vies, une vie privée et une vie professionnelle. D'autres arrivent à ne pas mélanger les deux. Par contre c'est le contraire chez d'autres. Toute cette hétérogénéité pour gagner son pain dans son monde qu'il a créé à base de justice ou d'injustice. (Sourire)
Magassa : Et ta relation avec mon frère ?
B. True : Désolé chef du clan de Lamara, je ne peux pas répondre à cette question car c'était mon client.
Magassa voit de la rancune dans les yeux de l'avocat.
Magassa : OK ! C'est ton choix ! Je pense que tu dois te reposer avant la troisième partie.
B. True : D'accord ! Merci pour cette invitation !
Magassa : Et surtout n'oublie pas, ta petite vie est toujours dans ma main.
B. True : (Rire)
Cela fait presque trente minutes, le chef du clan est toujours sur sa chaise dans le salon. Un tas de questions est venu s'installer dans sa tête.
Magassa : L'avocat semble être un homme intelligent, il a utilisé sa ruse pour gagner mais pourquoi Kali l'a puni ? Pourquoi il s'est enfui en abandonnant tout ? Que se passera quand l'État apprendra sa soudaine disparition ? Il y a de l'électricité dans l'air. Bah, je vais lui laisser en vie. Il travaillera sous mes ordres mais Kali comprendra mon choix. Non, je ne vais pas lui expliquer cette situation sinon il pensera que je lui ai trahi mais et la fraternité du clan ? Tout compte fait je ne peux pas m'en débarrasser de lui.
Magassa alla prendre une douche et vint à la place publique.
Magassa : Allez-y appeler l'avocat !
Celui-ci était pressé de venir. Il s'adressa au clan.
Magassa : Cette troisième et dernière partie déterminera la vie de monsieur Blaise True. Un seul iota ne disparaîtra de mes règles.
Cette phase met B. True dans un tréfonds total. Le doute, la peur, se sont installés dans son cœur. Le jeu commença tant que mal dans les deux côtés. La concentration est maximale.
B. True : Eh j'ai gagné, c'est fini.
Il mangea tous les pions du chef. Il embrassa Ada qui était à côté.
Magassa : Félicitations !
Magassa est parti dans sa chambre sans rien dire d'autres...
Le lendemain matin, les deux hommes échangèrent et mettent en place les conditions de la nouvelle tâche de l'avocat.