𝟣𝟩. 𝖬𝗈𝗇 𝗉𝖺𝗉𝖺 𝖺̀ 𝗆𝗈𝗂

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NDA : Can't pretend - Tom Odell -

Point de vue Félix.

Ce chapitre contient une scène comportant une agression sexuelle, si vous n'êtes pas alaise vous pouvez très bien sauter le chapitre sans manquer grand-chose d'important pour continuer l'histoire. (Petit mot à la fin)



Lorsque j'ouvris les yeux, j'eu le réflexe de prendre mon téléphone, mais me rappela assez vite de ma situation en touchant la table de chevet vide. Je me frottai les yeux alors que le soleil les attaquait. Ça fait maintenant une semaine que je suis enfermé ici et que je n'ai aucun contact avec l'extérieur. Plusieurs professeurs ont appelé mes parents, ils ont dit que j'avais une gastro, quelque chose du genre.
Hyunjin est venu me voir aussi. Il venait aux premières heures de la nuit et repartait aux petites heures du matin. Sa présence me faisait beaucoup de bien. Il était la seule personne à être capable de me donner le sourire. Mais il faut avouer que Minho me manque énormément.

Je me leva de mon lit en me demandant pourquoi personne n'était venu me réveiller. Il devait être au moins neuf heures, selon le soleil dehors, et personne ne m'avait réveillé pour le petit déjeuner. Je m'assis devant la porte. J'ai refusé de manger le dîner que mère avait posé à ma porte hier, maintenant j'en paye le prix. J'ai extrêmement faim. Je fis un léger sursaut lorsque j'entendis quelqu'un jouer avec le verrou derrière la porte. Elle s'ouvrît ensuite, laissant mon père sur le seuil.

- J'ai bien compris que te laisser ici ne changerais rien. Alors j'ai décidé d'agir, je t'ai amené quelque chose.

Je me reculai et il a en profita pour rentrer dans ma chambre entièrement. Il tenait quelque chose derrière lui, et lorsqu'il tira un peu, une fille d'à peu près mon âge apparu derrière lui, un sourire aux lèvres. Elle la fit avancer pour qu'elle soit en avant de moi, et elle agita sa petite main devant elle.

- Papa..., dis-je d'une voix tremblante.

- Je t'ai déjà dit de ne pas m'appeler ainsi, me menaça père en me pointant, je t'ai amené ce cadeau pour que tu réalises que les femmes sont la seule et unique option pour un homme.

Il quitta ensuite la pièce, me laissant seul avec cette parfaite inconnue. Chaque fois qu'elle avançait vers moi, je reculais. Sa présence n'était pas appréciée et j'avais peur. Extrêmement peur. Je finis par trop reculer et tomber assis sur mon lit, et elle en profita pour s'asseoir sur moi en califourchon. Je posai mes mains sur ses hanches pour la repousser, mais elle le prit du mauvais sens et plaqua ses lèvres sur les miennes. Je me laissai tomber vers l'arrière en voulant me libérer de son emprise, mais elle tomba avec moi. Je fermais si fort mes yeux qu'ils me faisaient mal, et ma mâchoire devenait engourdit à force de forcer mes lèvres à rester collées.

Je poussais sur elle pour qu'elle me laisse, mais elle résistait et se collait davantage à moi. Elle finit par se redresser et j'en profita pour prendre une respiration, mais elle se coupa rapidement lorsqu'elle retira son t-shirt. Je refermai aussitôt mes yeux, en les couvrant avec mes mains.

- Fille, je n'en ai pas envie remets, ton vêtement.

Je posai mes mains sur le top et lui tandis, mais elle le fit valser au travers de la pièce. Elle ria ensuite avant de se pencher de nouveau sur moi, mais je tourna rapidement ma tête alors ses lèvres atterrirent sur ma joue. Elle commença à faire bouger son bassin sur le mien, en retirant doucement mon bas de pyjama. Je pris ses mains dans les miennes pour les retirer, mais elle continuait de faire bouger ses hanches. Je me redressai sur mes coudes pour qu'elle me regarde.

- S'il te plaît, arrête. Je n'en ai pas du tout envie.

Je sentais une boule se former dans ma gorge et les larmes monter tranquillement jusqu'à mes yeux.

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