À toute vitesse. [maximeXDjilsi]

Addiction

Aujourd'hui 11:56

Moi:
Ptn Mathis je crois que t'avais raison

Mathis le flop:
J'ai toujours raison, mais encore?

Moi:
Je crois que j'aime vraiment bien Sid.

Mathis le flop:
AH mais ça c'était sûr mec ! C'est lui ton style de mec ? Est-ce que c'est le fait qu'il a un gros nez comme toi qui t'a attiré ?
Vu

Je ris derrière mon téléphone avant de le poser sur mon lit.
Assis à l'endroit de tous mes rêves et cauchemars je regarde la fenêtre non loin du lit, une clope à la main.

Les souvenirs de la veille refont surface. Le souffle de Sid, le poids de son corps contre le mien, ses mots.

On aurait pu trouver milles excuses à cette tension, mais si sous l'ivresse de l'alcool les mots ne sont plus filtrés, il ne peut contredire ce qu'il m'a dit.

J'écrase ma clope et décide de me lever.

• • •

Il faisait chaud, le soleil tapait sur ma peau pâle comme un soleil d'août. Bien que nous étions à présent en Automne, Toulouse avait gardé ses chaleurs d'été.

J'attendais face au bâtiment du Gai Savoir à Jean Jaurès Université. Mais je n'étais pas venu pour suivre mes cours, cela faisait bien longtemps que je ne parvenais plus à sortir de mon lit pour écouter deux heures de théorie sur le théâtre, j'avais en quelque sorte abandonné.

Si je m'étais levé ce matin, c'était pour Sid. Le seul pour qui je me suis dépêché à vivre ces derniers temps et non survivre.

Et lorsque le grand décide enfin de pointer son nez je sens la chaleur à présent ne taper plus que sur mes joues, ou est-ce que c'était le stresse ?

« Max ? » dit le plus grand, surpris. « Qu'est-ce que tu fais là? »

Une fois à côté de moi, il fait signe à ses amis de partir.

« Je voulais te parler, sans que tu pues l'alcool. »

« Max il me semble que toi aussi tu étais pas mal éméché hier » dit Sid avec une pointe de sous entendu.

« Tu veux dire quand tu m'as écrasé avec ton corps et soufflé dans l'oreille qu'en gros t'avais en quelque sorte de besoin de ma présence ? »

Je ne retiens rien, je n'ai pas prévu de discours cherchant à embellir des mots douloureux ou une quelconque vérité inavouable, non pour la première fois j'en ai marre de jouer, de me cacher derrière un personnage.

« Max, j'étais bourré, t'es un super bon pote je suis d'accord mais c'est tout. » dit-il en se retournant, il cherche à fuir.

« De quoi t'as peur hein? » je dis, plus fort.

Il se tourne vers moi, l'air hésitant.

« Putain j'en sais rien Max ça va trop vite. »

Mon cœur se serre et je lâche un rire nerveux, je n'arrive plus à me calmer, à me résonner.

« Tu te fous de moi là, Sid ? » je ris encore. « T'es le premier à me dire qu'il faut vivre à toute vitesse, que bordel la vitesse t'apporte ces endorphines qui te font ressentir un plaisir réel. Alors arrête de me jouer le mec apeuré. J'étais terrifié de la vitesse, jusqu'à que je t'ai rencontré. Tu m'as appris que les plus beaux moments c'est de foncer tête baissée et à toute vitesse vers ce que tu veux, et là ce que je veux c'est toi. »

J'étais à bout de souffle, je sentais mon cœur faire du tambour dans mes tempes, si l'amour avait une mélodie alors certainement que ce serait celle-là, nos cœurs battants, mélangés avec nos souffles irréguliers.

Et sans que je m'y attende, les lèvres de Sidjil viennent s'écraser contre les miennes, une multitude de sentiments me foudroient. Et lorsqu'il se sépare pour reprendre son souffle, je les écrase de nouveau afin que nos lèvres continuent leur danse endiablée.

Je sens sa main se poser sur ma nuque pour accentuer ce baiser, nos langues dansent entre elles tandis que nos cœurs battent à l'unisson.

Ses lèvres contre les miennes est la chose la plus douce auquel je n'ai jamais goûté, mais aussi la plus addictive. Si Sidjil était une drogue, ce serait la plus dangereuse.

On finit par se séparer, à bout de souffle. Son front vient se coller au mien et il chuchote:

« Tête baissée et à toute vitesse. »

Max entreprenant c'est ça qu'on veut !
Bref l'histoire va être courte, mais c'est pas terminé pour le moment (:
En espérant que ça vous plaît les copaings