🔞 Romance ☆ Slow Burn ☆ EnnemiesToLover ☆ Adulte 🔞
☆ Zélie et Rio, vont vivre une relation interdite. Un amour impossible ☆
☆ Ça ne devait être qu'une parenthèse, juste une soirée pour oublier tous ces interdits, qui leur dictent de se tenir éloig...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.
Merci de soutenir mon histoire « SUCCOMBER ou RÉSISTER »
☆ En cliquant sur l'étoile ☆
76 ☆ ZÉLIE
Un piège en vaut un autre...
☆☆☆☆
Paul n'arrêtera jamais de me mettre des bâtons dans les roues. Il est prêt à tout pour me récupérer et je ne sais pas jusqu'à quand je vais arriver à tenir. Ni Rio, d'ailleurs. Il a beau me rappeler que rien ni personne ne l'empêchera de m'aimer, je vois bien que son moral en prend un coup chaque fois.
Jusqu'à quand va-t-il supporter que Paul s'immisce entre nous ?
Seuls, à l'avant du bateau, nous restons silencieux. Je tourne la tête pour regarder son profil rivé vers l'océan. Ses yeux sont dans le vide comme s'il ne voyait même pas l'immensité qui lui fait face. Comme s'il acceptait d'être aspiré par cette étendue bleue, mais sombre. Bien trop morose pour cet homme si lumineux.
— Souris-moi...
Mon souffle dans sa nuque le pousse à réagir. Et sans qu'il fasse pivoter sa tête vers moi, je peux déjà détecter ce rictus malicieux, que j'aime tant.
Rio se redresse pour laisser loin ses idées noires. Son visage s'illumine et je sens que mon corps se réchauffe. Pourtant, il ne fait pas froid. Au contraire même, le soleil tape sur nos peaux luisantes de crème. Et malgré la température élevée de cet après-midi du mois de mai, ses yeux dans le vide ont transporté avec eux une ère glaciaire.
Une distance entre nous...
— Tu es tellement beau quand tu souris, je lui confie tout en lui caressant la joue. Et encore plus lorsque tu me regardes. Ou pendant que tu me dévores avec tes iris noisette. J'en suis dingue...
— C'est ce sourire qui t'a fait craquer la première fois que tu m'as vu et je ne compte pas t'en priver, mon Coquelicot.
— Tu avais l'air perdu dans tes pensées.
— Je réfléchissais.
— À quoi ?
— À nous...
— Et ?
— Je t'avoue que les attaques de Paul amènent des nuages au-dessus de nos têtes, dont je me passerais bien. Mais j'ai su dès le premier jour où j'ai croisé tes deux billes bleues que je devrais me battre pour être avec toi.
— Tu as relevé le défi.
— Et je le relèverai autant de fois qu'il le faudra pour pouvoir vivre avec toi. Pour que tu acceptes de me suivre aux États-Unis.
