je vois ton visage sous les platanes, à demi dans l'ombre du soir qui tarde à apparaître, et la chaleur qui tombe sur tes épaules dénudées, légèrement tiédies. si je m'approchais et que je humais ta peau j'y sentirai du soleil. je n'ai pas besoin de le faire pour le savoir ; tu as le visage du soleil. tu lui partages aussi la courbe de la silhouette, l'éternité de la prestance et la sûreté du corps.